<p style="margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:">Christophe Tuff&eacute;ry, arch&eacute;ologie, ing&eacute;nieur de recherche, Inrap, 75014 Paris, France</span></span></span></p> <p style="margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b>Mots-cl&eacute;s</b>&nbsp;: arch&eacute;ologie, archives, fouille, num&eacute;rique, pratiques</span></span></span></p> <p style="margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b>Key-words</b>&nbsp;: archaeology, archives, excavation, digital, practices</span></span></span></p> <p style="margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b>R&eacute;sum&eacute;</b></span></span></span></p> <p style="margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:">Les relations qu&rsquo;entretiennent les professionnels de l&rsquo;arch&eacute;ologie aux traces arch&eacute;ologiques et aux archives de fouille qui regroupent documentation et mobiliers recueillis sont tr&egrave;s vari&eacute;es. Elles ont beaucoup &eacute;volu&eacute; au cours de l&rsquo;histoire de la discipline en raison de grandes diff&eacute;rences dans les m&eacute;thodes de fouille et dans les pratiques de production, de gestion et de conservation de ces archives. Cet article revient sur cette &eacute;volution, en &eacute;voquant d&rsquo;abord une approche historiographique. Au cours des ann&eacute;es 1960 l&rsquo;apparition de l&rsquo;informatique dans les sciences humaines et sociales, puis leur d&eacute;ploiement de plus en plus large et rapide depuis les ann&eacute;es 1980 avec le d&eacute;veloppement de la micro-informatique personnelle, ont conduit &agrave; un changement important dans les conditions de production de ces archives, du terrain &agrave; leur restitution sur divers supports, dont ceux relevant du r&eacute;gime num&eacute;rique. Certes, les dispositifs num&eacute;riques offrent d&rsquo;ind&eacute;niables opportunit&eacute;s pour la diffusion d&rsquo;archives de fouille anciennes et r&eacute;centes comme le montrent certains projets &eacute;voqu&eacute;s ici. Mais ils impliquent aussi des changements dans les pratiques de production, de gestion, d&rsquo;indexation, de conservation, de partage des archives de fouille qui, par douci d&rsquo;interop&eacute;rabilit&eacute; technique et s&eacute;mantique, imposent des contraintes dans les formalismes et les contenus de ces archives en r&eacute;gime num&eacute;rique. Nous nous appuyons ici sur divers projets de recherche et sur notre th&egrave;se en cours qui adopte un point de vue r&eacute;flexif sur notre propre pratique et sur celles d&rsquo;autres chercheurs de divers champs disciplinaires pour mettre en perspective les diff&eacute;rentes sources documentaires mobilis&eacute;es et nos observations.</span></span></span></p>