<p>Article</p>
<p style="margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Introduction</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Harriet (2014) ainsi que plusieurs auteurs ont constaté que « depuis la fin de la seconde guerre mondiale, pays, entreprises et investisseurs font face à une complexité de l’environnement économique sans précédent. La globalisation et l’accélération des avancées technologiques ont sans aucun doute joué un rôle primordial dans cette évolution » (Harriet, 2014, p.12). De même, selon Dang (2015), « non seulement l’interdépendance des économies mondiales n’a pas diminué la compétition entre ses différents acteurs mais la vitesse de circulation des informations a accentué la capacité des marchés financiers à sanctionner les erreurs stratégiques ou les faiblesses structurelles des entreprises comme des pays » (Dang, 2015, p12). </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ce faisant, l’une des conséquences les plus primordiales d’une telle situation serait la nécessité pour l’ensemble des acteurs économiques d’innover, de progresser et d’avoir une flexibilité suffisante afin de pouvoir s’habituer aux nouvelles règles de l’environnement économique. Dans ce contexte, Dang (2015) note que : « l’essor de l’intelligence économique<b> </b>en tant que pilier fort des économies dominantes n’est donc pas surprenante car elle correspond à une volonté de compréhension et à un désir très humain, de contrôle de cet environnement » (Dang, 2015, p.13). </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En outre, il faut noter que le concept d’intelligence économique et la finance affichent dans la littérature, un développement historique séparé. Alors que la finance occupe une place centrale dans l’économie d’aujourd’hui, la recherche en « intelligence économique » s’est bien peu intéressée à ce domaine du savoir. Dans ce sens, la présente étude ambitionne dans son aspect théorique, un rapprochement entre intelligence économique et finance avec comme objectif, une conceptualisation du terme « intelligence financière ».Ce concept renvoie à l’application de « l’intelligence économique » dans « le secteur de la finance » lorsqu’on se réfère aux écrits de Moscato (2008) ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Junghans<b> </b></span></span><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">(2014) et Dang (2015). Au niveau empirique, notre étude examinera l’impact de l’intelligence financière sur le pouvoir organisationnel et la performance dans le contexte spécifique des ONG africaines. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En ce qui concerne le concept de pouvoir organisationnel, Crozier et Friedberg le définissent comme « la capacité à produire ou à changer les résultats organisationnels ». Autrement, « il s’agit de la capacité de l’organisation à signaler, grâce à son projet, le comportement de ses partenaires et d’organiser les interactions multidimensionnelles entre les acteurs au sein et autour de l’entreprise » (Crozier & Friedberg, 1977).Ce faisant, analyser le pouvoir du point de vue d’une organisation, renvoie à l’étudier « du point de vue d’un système d’action et d’interaction » qui agrège ou confronte des acteurs, même temporairement. Le rôle des pratiques d’intelligence financière notamment les actions d’influence dans ce contexte, serait donc de servir comme un levier de renforcement du pouvoir des organisations en occurrence les ONG dans le cadre de notre recherche.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Aussi, les retombées des pratiques d’intelligence financière en termes de performance des ONG seraient également étudiées.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Concernant le concept de la performance, il faut noter qu’il a plusieurs sens, est complexe et difficile à cerner. Il se base particulièrement sur les concepts d’efficacité et d’efficience et est le plus souvent centré sur la seule dimension financière (Issor, 2017).</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En contexte des ONG, Rousseau (2007) note « qu’elles se sont fixé une mission qui leur est propre. Il s’agit d’une valeur fondatrice essentielle à leur action et qui les met dans une relation conflictuelle entre leur performance sociale et leur performance économique » (Rousseau, 2007 ; cité par Couprie, 2012).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Enfin, il faut noter que les ONG constituent un terrain de recherche légitime pour la recherche en sciences de gestion (Templier, 2016, p.109).Toutefois, nous avons constaté qu’elles semblent ne pas intéresser les chercheurs en intelligence économique comme un terrain de recherche.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">C’est pourquoi notre recherche se propose d’établir une étude les concernant. Pour cette fin, nous avons réalisé une revue de la littérature anglophone et francophone, à la fois dans le champ de l’intelligence économique en général que dans celui des ONG en particulier.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ces recherches nous ont permis de dégager un certain nombre de questions auxquelles la littérature semble ne pas fournir de réponse structurée. Ces questions constitueront donc notre agenda de recherche. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">A la lumière de ce qui précède, et de l’intérêt qui est accordé aux pratiques d’intelligence économique par, non seulement les pouvoirs publics, mais aussi par les dirigeants des entreprises et des organisations dans un sens plus large, le problème qui se pose d’une façon récurrente est de savoir si de l’application d’une démarche d’intelligence financière, résulte un effet positif sur le cheminement des ONG africaines dans un environnement auparavant évoqué par sa turbulence ou le contraire.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ainsi, notre problématique se décline sous le questionnement principal suivant :<b> Dans quelle mesure les bonnes pratiques de l’intelligence financière peuvent-elles impacter le pouvoir organisationnel et la performance des ONG africaines ?</b></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Pour cerner cette problématique, il est important de signaler, à juste titre, le rôle et l’importance de l’intelligence économique dans la gestion des entreprises dans un sens large. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Puisqu’il s’agit d’exploiter la bonne information au bon moment dans les diverses fonctions de base connues de l’entreprise telles: les ressources humaines, le marketing, la finance, la comptabilité, la production et la fonction de recherche et de développement R&D, par lesquelles elle a été interférée pour formuler des nouveaux termes comme l’intelligence Marketing, <b>l’intelligence financière</b>, l’intelligence commerciale, l’intelligence organisationnelle et l’intelligence productive Chafia (2020). Ce faisant, nous privilégions une approche quantitative dans notre étude et l’instrument de collecte de données choisie dans notre étude est le questionnaire. Une lumière sera faite sur la construction de l’instrument et la démarche de collecte des données ultérieurement.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Afin de faciliter l’agencement des idées, notre travail sera organisé en quatre parties. La première partie constitue le cadre de la revue de la littérature qui permettra l’élaboration de notre modèle conceptuelle de recherche (1.). Dans la seconde partie, notre analyse portera sur la démarche méthodologique de notre étude (2.).Quant à la troisième partie, elle regroupera les résultats ainsi que les différentes discussions (3.).Enfin, la dernière partie présentera les implications managériales de notre étude pour les ONG africaines (4.).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Revue de la littérature et modélisation conceptuelle de la recherche</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En parcourant la littérature, nous avons constaté que le terme français « d’intelligence économique » regroupe trois termes anglo-saxons. Le premier est relatif à la « business intelligence », qui signifie « intelligence des affaires ». Elle renvoie à la collecte et à la compilation de données à des fins économiques (Aguilar, 1967 ; Mintzberg, 1984 ; Prescott, 1999). Ensuite, la « competitive intelligence » est le deuxième terme et renvoie à l’utilisation de l’information concurrentielle par une organisation sous forme d’un processus cyclique (Simon, 1960 ; Porter, 1980 ; Prescott, 1999). Enfin, Le troisième élément est « l’organizational intelligence » et renvoie à une conception organisationnelle de la démarche qui se rapproche des pratiques identifiées de « l’intelligence économique » (Wilensky, 1967 ; Pearce, 1976 ; Prescott, 1986 ; Martre, 1994).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Par contre, le terme francophone d’intelligence économique ne fait pas des distinctions comme dans l’approche anglo-saxonne et essaie de traduire indifféremment ces trois termes qui ont pourtant une existence pratique dissociée. La définition française de l’intelligence économique traduit donc l’agrégation de fonctions informationnelles qui représentent chacune un champ de recherche propre mais également une réalité pratique morcelée. Alors que la finance occupe une place centrale dans l’économie, la recherche en « intelligence économique » s’est bien peu intéressée à ce domaine du savoir. Cependant, il est possible de construire des passerelles entre ces deux domaines, afin d’identifier des voies de collaboration (Moscato, 2008).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ce faisant dans les lignes qui suivent, notre analyse se focalisera sur un point principal autour duquel graviteront des sous-points.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">1.1. </span></span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">Intelligence financière, penser la place de l'intelligence économique en finance</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans les lignes suivantes, notre analyse se focalisera sur deux points essentiels. Dans le premier point, notre analyse portera sur les différentes pistes possibles de rapprochement entre « intelligence économique » et « finance ». Dans le deuxième point, nous esquisserons une conceptualisation du terme « intelligence financière ».</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1.1.1. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Esquisse de rapprochement entre intelligence économique et finance</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Le secteur financier est bâti sur des éléments fondamentaux qui ne sont pas étrangers à l’intelligence économique. Ces pratiques sont entre autre la recherche et la collecte d’informations pertinentes, le traitement et l’analyse de ces informations et leur utilisation pour étayer les principales décisions d’investissement des organisations. De plus, il faut noter que les différents modèles et outils utilisés dans le secteur financier demeurent eux-mêmes fortement dépendants de la qualité de l’information financière qui est utilisée. Ce faisant, l’une des caractéristiques les plus surprenantes de l’information financière est la croissance exponentielle de son volume et de sa diversité au cours des soixante années précédentes. En effet, les différentes bases de données offrent de nos jours des perspectives approfondies sur un nombre toujours important de paramètres qui couvrent d’une part les instruments côtés et d’autre part les transactions privées des acteurs (Moscato, 2014, p.19).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ce faisant, Moscato (2008) avait déjà examiné, dans ses travaux de recherche, la possibilité d’un rapprochement entre les deux domaines de recherche. En effet, l’auteur avait montré plusieurs éléments qui confirment la possibilité pour l’intelligence économique de se faire une place légitime à l’intérieur du secteur financier. Dans ce sens, il avait examiné le rôle fondamental que peut avoir l’information utile dans le cadre des activités financières. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Aussi, il faut noter que dans le cadre espèce, les dynamiques des marchés sont complexes et on a la présence d’asymétries d’informations qui ne peuvent pas s’accorder des différentes théories rationalistes. De plus, des récents modèles de finance appelée finance comportementale, tracent des lignes directrices pour la recherche d’informations utiles dans des marchés en permanente évolution. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ce sont les nouvelles dynamiques de l’évolution de l’environnement, qui nécessitent l’usage des stratégies actives de veille et d’analyse de l’environnement financier et économique. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce contexte, l’intelligence économique pourrait avoir une place fondamentale, si elle arrive à créer des informations marginales qui pourraient renforcer la compétitivité de ses utilisateurs. C’est pourquoi dans les lignes qui suivent, nous présenterons quelques axes professionnels de même que des pistes académiques qui peuvent contribuer à l’atteinte de ces objectifs. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Rapprochement à travers les métiers de certains fournisseurs de données</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Le premier axe de rapprochement que l’on peut explorer serait évidemment, celui qui se rapproche le plus des approches existantes. En effet, il s’agira donc d’explorer un rapprochement à travers les métiers relatifs aux fournisseurs de données et les développeurs de supports bancaires.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce sens, il convient de faire une distinction entre les différents profils professionnels. D’une part, on peut avoir les spécialistes de la collecte des données qui sont chargés de la vérification et de la mise en format de celles-ci à destination des grandes bases de données. Après les spécialistes, on peut mentionner aussi les différents fournisseurs d’informations financières. En effet, la recherche d’informations sur les différentes entreprises qui ne sont pas cotées doit permettre aux professionnels de l’intelligence économique de démontrer leur savoir-faire. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">D’autre part, il est important d’avoir des profils qui sont orientés vers l’informatique dans le but de développer ou d’implémenter des solutions informatisées. Dans ce sens, les orientations suivies dans le cadre de la « Business Intelligence », différentes plateformes sont proposées aux institutions financières. On proposera notamment des logiciels de type système de planification des ressources qui sont adaptés aux aspects et besoins des différentes institutions financières. De plus, les différents professionnels de l’intelligence économique pourront obtenir un certain nombre d’avantages concurrentiels notamment à travers leur capacité à utiliser les différentes solutions de veille financière et de mettre en œuvre des solutions internes de sécurisation contre les risques tout en détectant les potentielles failles (prise de risque excessive dans les transactions, anomalies comptables, défaillance du contrôle de gestion). Aussi, ils prennent en compte la sécurisation contre les risques externes à savoir : la sécurisation des informations qui ont une grande valeur ajoutée et les différentes données sur la clientèle (Moscato, 2014, p.24). </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De ce qui précède, on peut dire que les différents profils susmentionnés, nécessitent une connaissance correcte des différents aspects du domaine de la finance et de l’intelligence économique.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Rapprochement via le métier de l’analyste financier</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Le second axe de rapprochement que l’on peut évoquer consiste à mettre en lumière l’un des profils phare du secteur financier à savoir l’analyste. En effet, l’objectif recherché ici vise le renforcement de l’arsenal de compétences de ces types de professionnels. Cela pourrait être possible grâce aux différentes missions de consulting dans le cadre de la mise en place de solutions spéciales ou des formations spécialisées (Moscato, 2014, p.24).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En exemple, nous pouvons mentionner l’analyste financier d’un fonds dit de « Private Equity » qui doit comprendre des différentes spécificités du secteur financier afin de pouvoir accéder aux récentes et fiables informations. Dans ce sens, il pourrait identifier les différentes opportunités relatives aux acquisitions ou aux ventes des entreprises en avance sur les concurrents. De plus, la capacité de l’analyste à pouvoir évaluer une société privée au sein de son environnement concurrentiel s’avère essentielle (Junghans, 2014, p.12). Pour atteindre les objectifs d’une bonne évaluation, l’analyste doit établir un certain nombre de critères. Parmi ceux-ci figurent : l’élaboration des critères de sélection, les différents audits externes et internes (Moscato, 2014, p.24). </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Il faut noter qu’avant ces différents processus, l’intelligence économique pourrait jouer un rôle fondamental dans le secteur financier qui devra gérer un environnement économique en constante mutation. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Rapprochement à travers le monde académique</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Comme troisième voie de rapprochement entre « intelligence économique » et le domaine de la finance, que nous mentionnerons ici serait le monde académique. En effet, afin de mettre en place des passerelles durables entre les deux domaines, nous devons au préalable établir les conditions qui faciliteront un tel rapprochement. Ainsi, c’est par une ouverture transversale de la formation sur les deux domaines que cet objectif peut être atteint. Ce faisant, il y’a lieu ici de proposer deux approches. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">D’une part, il convient d’exposer un certain nombre de problèmes et de solutions propres à l’intelligence économique dans le cadre du secteur financier et plus spécifiquement au sein des différentes fonctions. Aussi, le fait d’intégrer certains modules de l’intelligence économique dans les études de finance, qui retracent les bonnes pratiques de veille financière et de recherche d’informations s’avère fondamental. La combinaison de ces deux domaines de savoir, nous semble parfaitement pertinente au sein des cursus de financiers et de professionnels d’intelligence économique. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">D’autre part, il est fondamental de développer des modules finance au sein de cursus relatifs aux études d’intelligence économique. Cela pourrait ouvrir des opportunités de spécialisation pour les étudiants tout en répondant à certaines exigences du secteur financier. Dans ce sens, ces études pourraient permettre aux étudiants de se positionner en amont de la chaîne de l’information financière. Ce faisant, ces différentes études pourront conduire à des postes d’analystes et de financiers qui possèdent de hautes exigences techniques.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En somme, on peut dire que l’information financière pourrait constituer pour l’intelligence économique, un eldorado à condition que celle-ci fasse preuve que son savoir-faire peut créer de la valeur tout en s’adaptant aux besoins d’un secteur ultra-concurrentiel. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans les lignes qui suivent, nous esquisserons une conceptualisation du terme « intelligence financière ».</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1.1.2. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Esquisse de conceptualisation du terme « intelligence financière »</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nous avons constaté avec étonnement que le domaine de l’économie et celui de la finance est moins présent dans les écrits réservés à l’intelligence économique dans la littérature francophone ainsi que dans le reste des écrits. En effet, on trouve dans les différents écrits quelque pistes de recherche et quelques les solutions dont le but est l’amélioration d’une situation économique à l’échelle des organisations ou des nations. Cependant, on remarque que le rôle de l’information financière est beaucoup mentionner dans des travaux exclusivement lié à la finance mais aucun écrit majeur sur l'intelligence économique ne s’intéresse à celle-ci (Moscato, 2008, p.55).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce contexte, nous ferons une lumière sur le concept « d’intelligence financière » en évoquant les difficultés liées à sa compréhension ainsi qu’une nuance conceptuelle liée à la notion anglophone « financial intelligence ».Ensuite nous analyserons quelques définitions du concept « intelligence financière » développées par les quelques rares auteurs qui ont évoqués ce dernier. Enfin, nous esquisserons une conceptualisation du terme « intelligence financière » à la lumière des travaux antérieurs des auteurs.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Difficultés liées à la compréhension du concept « intelligence financière » et nuance conceptuelle</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les problématiques d’intelligence financière sont rarement traitées dans les différentes disciplines scientifiques. Ce faisant, une requête avec l’occurrence « intelligence financière » le 15 Mars 2022 sur « Google Scholar » renvoie à 94 résultats environ. Lorsque nous menons un tri sur ces éléments, nous constatons que seuls 7 écrits mentionnent l’intelligence financière. Il s’agit des écrits de (Moscato, 2008 ; Moscato, 2014 ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Junghans, 2014 ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dang, 2015 ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Tougma, 2018 ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ahdil et Achchab, 2019 ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Kindo et Benseddik, 2021).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">L’analyse qui précède montre effectivement la rareté des écrits relatifs à la pratique de l’intelligence économique dans le secteur de la finance. Pourtant, l’intelligence économique ne s’applique pas uniquement aux secteurs de la vie économique. Elle se décline dans les domaines humanitaires, culturels, sociaux, sportifs, juridiques ou encore comptables et financiers, Diagne (2018).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Néanmoins, le domaine comptable et financier est très peu représenté dans les écrits dont les thèmes sont consacrés à « l’intelligence économique » dans la littérature française comme nous l’avons illustré ci-haut. Aussi, dans les quelques articles que nous avons consultés, mentionnant la thématique de l’intelligence financière, elle y est abordée via des pistes à explorer dont la finalité vise à améliorer les situations économiques des organisations ou des nations. Le constat que nous avons réalisé s’avère étonnant car nous avons connaissance de l’existence de grandes places financières où la nécessité de comprendre les rouages de « l’intelligence financière » semble essentielle.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En synthèse, il faut noter que deux raisons fondamentales expliquent la rareté des écrits portant sur la relation entre « l’intelligence économique » et « la finance » à savoir le développement historique de « l’intelligence économique » et celui de « la théorie financière ». </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nous examinerons dans les lignes qui suivent une nuance conceptuelle relative au concept anglophone « Financial intelligence ».</span></span> </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans la littérature anglophone le terme de « financial intelligence » est évoqué lorsque l’on parle de financement du terrorisme. En effet, les participants du 18e Congrès international de droit pénal de l’AIDP (Istanbul, Turquie, 20-27 septembre 2009), « mentionnent dans les possibilités d’établir un système de coopération juridique et de mutuelle assistance dans les échanges d’informations et d’intelligence financière ». Ainsi, l’établissement d’une cellule de « financial intelligence » renvoie donc à la mise en place d’une structure de lutte contre le terrorisme et bien d’autres maux à savoir le blanchiment d’argent ou la corruption.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De ce qui précède, nous pouvons dire que le terme « intelligence financière » est aussi utilisé dans un contexte très différent de celui de l’application de la démarche d’intelligence économique en finance et notamment dans sa conception anglophone « Financial intelligence ». En effet, il faut noter que les institutions gouvernementales qui se qualifient « d'intelligences financières » constituent des organisations qui luttent contre les évasions fiscales et les blanchiments d'argent. La définition susmentionnée semble restrictive et ce n’est évidemment pas l’angle sous lequel il faut considérer « l’intelligence financière » dans le cadre de la présente recherche.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nous examinerons dans les lignes qui suivent quelques définitions des auteurs du concept « intelligence financière ».</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Définitions retenues du concept « intelligence financière »</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Comme nous l’avons mentionné ci-haut, peu d’auteurs ont traité des problématiques d’intelligence financière. Néanmoins quelques auteurs ont mentionné le concept dans leurs travaux. Dans les lignes qui suivent nous évoquerons les compréhensions de ces auteurs du terme « intelligence financière ».</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">La première compréhension retenue est celle de Moscato (2008).L’auteur considère « l’intelligence financière » comme une utilisation de « l’intelligence économique » dans le secteur de la finance (Moscato, 2008, p.47).Aussi, Moscato (2008) a été l’un des premiers auteurs, qui a exploré les premières idées de l’application de l’intelligence économique dans le cadre activités financières. Dans ce contexte, l’auteur a fait un état de lieux de l’utilisation des pratiques d’intelligence financière au sein des différentes entreprises. Dans le cadre de son étude, il montre d’abord l’existence d’un certain nombre d’approches avec des objectifs diversifiés. Lesquelles approches mentionnent quelques aspects des pratiques d’intelligence financière. Cependant, l’auteur souligne qu’il n’est pas facile d’identifier les différentes méthodes utilisées par ces organisations.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En outre, l’un des rares auteurs ayant mentionné l’intelligence financière dans leurs travaux est donc Dang (2015).Selon ce dernier, « le concept d’intelligence financière se compose d’un ensemble d’approches à des fins diverses : des enquêtes liées au recouvrement de créances jusqu’au suivi de l’actualité financière et des cours des marchés en passant par l’analyse de comptes financiers » (Dang, 2015, p.33).</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En tenant compte de la compréhension des deux auteurs (Moscato, 2008 ; Dang, 2015), on constate qu’ils ont souligné que le concept de « l’intelligence financière » prend en compte des éléments essentiellement basé sur une vocation de renseignement pour une meilleure prise de décision.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De plus, une définition qui a retenu notre attention est celle de (Ehringer & Söderström, 2017). Leur compréhension consiste à définir le terme « intelligence financière » en le liant aux études de renseignement et d’influence (dans le sens d’amélioration du pouvoir organisationnel). En prenant en compte la littérature existante, ils ont développé finalement leur propre définition de l'intelligence financière et l’ont relié à des études de renseignement et d’influence comme suit : « l’intelligence financière permet d’obtenir et d’analyser des données financières provenant de sources internes et externes, l’objectif principal étant de faciliter la prise de décision et l’amélioration du pouvoir dans les organisations. » (Ehringer & Söderström, 2017, p.5).Leur apport distinctif par rapport aux auteurs cités ci-haut réside dans l’évocation du concept « pouvoir organisationnel ».</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Essai de conceptualisation du terme « intelligence financière »</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">À partir des observations précédentes, il ressort que « l’intelligence financière est une démarche qui rassemble plusieurs techniques différentes pour capturer des informations liées à l’environnement externe de l’entreprise à travers le <b>renseignement</b> (Moscato, 2008 ; Dang, 2015), tout en veillant sur leur <b>sécurisation</b> (Martinet & Marti, 1995 ; Bensahel & Dahinine, 2016)<b>.</b> En outre, elle nous permet d’identifier des opportunités d’investissement, d’anticiper les menaces, de prévoir les risques potentiels et de préparer les évaluations sur les tendances de développement de l’entreprise dans l’avenir en menant des actions d’<b>influence </b>(Bensahel & Dahinine, 2016) ».Enfin, « l’intelligence financière qui renvoie à l’application de l’intelligence économique dans le secteur financier, est celle qui regroupe l’ensemble des actions dans un objectif de collecter, de traiter et de mettre en relation des données financières particulièrement difficiles ». </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En somme, nous retenons trois dimensions de l’intelligence financière dans le cadre de notre recherche à savoir la <b>veille</b>, la <b>sécurisation</b> et l’<b>influence</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nous évoquerons dans les lignes qui suivent, les concepts de pouvoir organisationnel et de performance dans le contexte des ONG.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">1.2. </span></span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">Les dimensions du pouvoir organisationnel et de la performance des ONG</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les organisations sont des endroits de nombreux jeux de pouvoir et de conflits. « Ceux-ci ne sont pas seulement liés à des ambitions personnelles, mais aussi au fait que les individus et les groupes, sont en constantes interactions avec leur environnement. Le pouvoir joue le rôle de régulateur qui impose l’ordre au sein de l’organisation et influence les comportements des autres acteurs » (Lacolley & al. 2010, p.55).Ainsi dans les lignes qui suivent, nous allons mettre en lumière les dimensions du pouvoir organisationnel avant de mettre en relief celles de la performance dans le contexte spécifique des ONG.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1.2.1. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les dimensions du pouvoir organisationnel retenues dans le cadre de la présente étude</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Il faut noter que « les sources du pouvoir sont les bases sur lesquels repose le pouvoir c’est-à-dire tout élément, facteur ou situation à partir duquel un détenteur du pouvoir tire les moyens de son pouvoir »</span></span> (<span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Weber ,1971).</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans les lignes qui suivent, nous allons tenir compte de deux types de sources : celles qui relèvent de la <b>légitimité</b> ou de l’<b>opportunité</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">La légitimité</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">La légitimité dans le contexte des ONG, pourrait être décrite en fonction de deux approches fondamentales (Suchman, 1995 ; cité par Couprie, 2012). Ce faisant, l’approche dite « stratégique » envisage la légitimé, « comme une ressource opérationnelle que les entités puisent de leur environnement culturel et qu’elles utilisent dans la poursuite de leurs objectifs » (Couprie, 2012). Dans ce contexte, « la légitimité est appréhendée comme une finalité selon » (Suchman ,1995). Quant à l’approche dite « institutionnelle », elle semble distincte et considère « la légitimité comme un ensemble de croyances constitutives » (DiMaggio & Powell, 1983 ; cité par Couprie, 2012). Dans ce contexte, la légitimité est synonyme d’institutionnalisation et le fait d’accéder aux ressources demeure un phénomène dérivé.</span></span> </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De ce qui précède, trois catégories de légitimité ont été identifiées en contexte des ONG (Suchman, 1995). Ce faisant, la première forme est la légitimité pragmatique qui provient de l’évaluation par les parties prenantes de leurs intérêts propres. La seconde catégorie renvoie à la légitimité morale qui découle « des évaluations normatives de la justesse morale d’une organisation ». Enfin, la légitimité dite cognitive quant à elle, repose sur la perception de l’adéquation entre le projet et l’action d’une configuration organisationnelle.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De plus, afin d’assoir leur crédibilité et leur légitimité, les ONG doivent justifier leur intervention dans les campagnes publicitaires ou dans les presses tout en démontrant l’efficacité de l’aide qu’elles apportent aux populations bénéficiaires (Slim, 2002 ; cité par Couprie, 2012).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">L’opportunité</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Il faut noter que « si plusieurs pouvoirs exercés dans une communauté ou une organisation reposent sur la légitimité, d’autres toutefois s’exercent de façon plus informelle » (Lainey, 2015, p.106).Ils s’ancrent dans « les opportunités qui peuvent permettre à un individu de contrôler une ou plusieurs de ressources du pouvoir, sans que ce contrôle s’appuie sur une base légitime »(Volz-Tollet, 2021).Ce contrôle s’effectue alors dans le creux des règles de l’organisation, là où elles ne peuvent intervenir. Il s’agit d’un pouvoir « de fait », qui ne repose sur aucune « réglementation, coutume ou qualité particulière » mais qui ne peut durer que tant qu’il est inaccessible à la réglementation. Ce faisant, « certains pouvoirs occultes dus à une position stratégique dans le circuit de l’information ou de la communication s’exercent ainsi dans les organisations, qui ne s’appuient sur aucune base de légitimité mais n’en sont pas moins bien réels » (Chassagnon, 2018, p.7).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1.2.2. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les indicateurs de performance spécifiques aux ONG retenus</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Concernant les ONG, Quéinnec (2003) évoque une « dissonance téléologique ». Ce sont des « associations privées, d’intérêt général, dont la performance est liée à la mission qu’elles se sont fixée. Cependant la performance ne se mesure pas à la satisfaction des bénéficiaires de la mission, mais à celle des bailleurs de fonds, ce qui leur accorde une légitimité leur permettant de collecter des ressources et d’assurer ainsi leur survie et leur prospérité institutionnelle » (Kaldor, 2003 ; cité par Couprie, 2012). À cela s’ajoute la mission que les ONG se sont définie, « cette valeur fondatrice située au centre de leur action et qui les place dans une situation conflictuelle entre leur performance sociale et leur performance économique » (Rousseau, 2007).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Par ailleurs, « il faut noter qu'une diversité d'enjeux pèse sur l'évaluation de la performance des ONG. En effet, elle mesure les résultats et répond à un objectif de légitimité des bailleurs de justifier leur action en faveur du développement et permet d'afficher une transparence » (Issor, 2017).Ce faisant, les auteurs ont identifié quelques indicateurs réputés importants pour la mesure de la performance des ONG. Ainsi, ces auteurs ont identifié un cadre de mesure de la performance des ONG fondé sur les indicateurs suivants :</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">le délai imparti pour les activités de l’organisation (Bruhat, 2015) ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">la pertinence des activités (Couprie, 2012) ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">la cohérence des éléments (Bruhat, 2015) ; l’effectivité (Diallo, 2019) ; l'efficacité (Diallo, 2019) ;</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">l'efficience et l'impact social de l’activité (Diallo, 2019). De ce qui précède, les indicateurs de performance que nous avons retenus dans le cadre de notre recherche sont : « <b>l’efficacité</b>,<b> l’efficience, l’effectivité, la pertinence,</b> et<b> l'impact ».</b></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans les lignes qui suivent, nous examinerons la littérature empirique concernant la relation entre les trois principales variables de notre recherche à savoir l’intelligence financière, le pouvoir organisationnel et la performance.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">1.3. </span></span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">Relations entre les trois concepts (intelligence financière, pouvoir organisationnel et performance)</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ici, nous aborderons les études empiriques mettant en relief les dimensions ou indicateurs permettant de mesurer chaque variable. Ainsi, dans les lignes qui suivent, nous tenterons d’abord d’établir un lien entre « intelligence financière et pouvoir organisationnel ».Ensuite, un lien entre pouvoir organisationnel et performance sera exposé .Enfin celui entre intelligence financière et performance sera esquissé.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1.3.1. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">La relation entre l’intelligence financière et le pouvoir organisationnel</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans l’analyse qui suit, en nous appuyant sur les études empiriques, nous identifierons celles qui nous permettrons de mettre en relief l’impact des pratiques de l'intelligence financière sur une théorie existante en affaires, à savoir le pouvoir organisationnel.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce contexte, nous évoquerons le travail de (Arefin, Hoque & Bao, 2015), qui a pour titre : « The Impact of business Intelligence on Organization’s Effectiveness ; An Empirical Study ».</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les résultats de sa recherche ont montré que « les facteurs organisationnels, tels que la stratégie organisationnelle, la structure, le processus et la culture » influencent positivement « l’efficacité organisationnelle des systèmes » d’intelligence financière.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En outre, on a l’écrit de (Rouhani & al, 2016), intitulé : « The impact model of business intelligence on decision support and organizational benefits ».</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les résultats de cette recherche ont confirmé l’existence d’un lien significatif entre « les fonctions de l’intelligence financière, les avantages de support décisionnel et les avantages organisationnels ».</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De plus,</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">les résultats de l’étude de Maghmouli (2016), ont montré « une forte corrélation entre la compétitivité internationale de l’entreprise Fertial et les items de l’intelligence économique (veille stratégique, protection du patrimoine immatériel, activité d’influence et de lobbying) ».Enfin,</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">(Salaouatchi & al, 2017)</span></span> ;<span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">(Ahdil & Achchab, 2019), ont également examiné la relation entre intelligence financière et pouvoir organisationnel.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De ce qui précède nous constatons que l’intelligence financière pourrait contribuer au renforcement du pouvoir organisationnel d’une organisation en lui permettant d’avoir un avantage concurrentiel. Ce faisant, nous formulons notre première hypothèse (H1) comme suit :</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <b>H1</b> : <b>Il existerait un effet significatif entre l’intelligence financière et le pouvoir organisationnel.</b></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1.3.2. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">La relation entre l’intelligence financière et performance de l’organisation</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans la littérature du management stratégique, plusieurs recherches ont montré une forte corrélation entre la performance d’une entreprise et sa capacité à organiser un processus d’écoute de l’environnement (la veille stratégique).En 1988, l’étude de DAFT et Al. affirme que l’acquisition et l’utilisation d’informations sur les évènements, les tendances et les relations dans l’environnement externe de l’entreprise faites par les dirigeants, ont un rendement élevé ( le rendement des actifs) par rapport à ceux qui ne donnent pas d’importance au processus de surveillance de l’environnement de l’entreprise (Daft & al., 1988). Aussi, en 2001, Chun Wei Choo dans son article : « Environmental Scanning as Information Seeking and Organizational Learning », a montré que la bonne écoute de l’environnement, mesurée par le besoin de l’entreprise en matière d’information stratégique, par sa collecte et par son utilisation, est liée par la performance et l’apprentissage organisationnel (Choo, 2001).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Cependant, ces études s’accordent sur l’écoute de l’environnement et représentent seulement le processus de veille qui semble avoir un effet positif sur la performance des entreprises, mais notre intérêt est de savoir l’effet de l’intelligence financière sur cette dernière et pas seulement l’effet de la veille. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En outre, Cohen citant, Stubbart (1982) a souligné l’existence d’un lien direct entre la performance et l’intelligence, cependant, l’étude montre que l’association peut être négative (Cohen, 2013).</span></span> </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Enfin, on a l’étude de (Chafia, 2020), selon laquelle</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">l’intelligence économique a un effet positif sur la performance de l’organisation.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De ce qui précède, nous pouvons constater que l’étude sur le couple intelligence/performance ouvre beaucoup de possibilités de savoir puisque ce lien est déjà établi dans la littérature, quoique les caractéristiques testées de l’intelligence financière ne sont que partielles. Nous formulons notre deuxième hypothèse comme suit :</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">H2</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> : <b>L’intelligence financière impacterait positivement la performance des organisations.</b></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1.3.3. </span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <b>La relation entre pouvoir organisationnel et performance des ONG</b></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Comme précédemment mentionné, lorsque nous envisageons l’implantation internationale des ONG indispensable à leur évolution, « on comprend qu’elles sont soumises aux mêmes contraintes que les entreprises multinationales concernant leur efficacité, leur professionnalisme et leur adaptation aux différents contextes économiques, politiques, législatifs et culturels des pays dans lesquels elles s’implantent » (Couprie, 2012). </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce contexte, (Rahman ,2007) « note également qu’au cours des années précédentes, les ONG ont compris l’importance de la gestion, les termes et des outils qui y sont associés tels que (la planification stratégique, la communication, et la gestion des ressources humaines), dans la réalisation de leurs activités et leur collaboration avec les parties prenantes ». Cette posture leur permettra d’accroitre leur légitimité. Et concernant la légitimité du pouvoir au niveau organisationnel, nous avons repéré quatre composantes essentielles (Volz-Tollet, 2021, p.74). Ces éléments sont les suivants : l’identification du besoin, de l’objectif, du nouvel objet social (Jobome, 2006) ; les éléments culturels partagés au niveau organisationnel et sociétal : normes, croyances et valeurs (Weber, 1971 ; Suchman, 1995 ; Jobome, 2006) ; les agents du changement (Volz-Tollet, 2021) et les interactions sociales (Volz-Tollet, 2021). De ce qui précède nous pourrons dire qu’il existerait un effet significatif entre le pouvoir organisationnel et la performance à travers un accroissement de la légitimé de l’organisation. Nous formulons donc notre troisième hypothèse comme suit :</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">H3</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <b>: Il existerait un effet significatif entre le pouvoir organisationnel et la performance des organisations.</b></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Comme hypothèse de synthèse, nous examinerons l’effet médiateur comme suit :</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">H4 : Il existerait un effet significatif entre l’intelligence financière et la performance de l’organisation en présence du pouvoir organisationnel comme médiateur.</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Après une telle analyse, nous pouvons maintenant schématiser le modèle conceptuelle de notre recherche dans la figure suivante que nous essayerons de tester au niveau empirique.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"><b>Figure 1</b> :</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Le modèle conceptuel de notre recherche.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"> </p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> </span></span></span></span></span><img height="261" src="https://www.numerev.com/img/ck_2986_18_image-20230218175953-1.png" width="490" /></p>
<p align="center" style="text-align:center; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Source</span></span></u></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> : Développée dans le cadre de cette étude.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">2. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Démarche méthodologique de notre étude</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">À la suite de notre revue de littérature, nous avons identifié plusieurs indicateurs de mesure de nos différentes variables. Il est judicieux de préciser que ces indicateurs ont été obtenus à partir des recherches scientifiques publiées dans ce domaine. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ainsi, la présente partie est réservée à l'approche méthodologique mise en place pour apporter des éléments de réponses à nos questions de recherche. Ce faisant, nous précisons d’abord, l’approche méthodologique choisie,</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">avant de mentionner la stratégie de recherche et d’échantillonnage.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">2.1. </span></span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">L’approche méthodologique choisie dans la présente étude</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nous avons évoqué précédemment que sous l’angle empirique notre étude vise à déterminer la relation qui existe entre l’intelligence financière, le pouvoir organisationnel et de la performance des ONG de notre échantillon évoluant dans divers domaines d’activité. Dans ce contexte, il y’a lieu d’évoquer notre positionnement épistémologique et méthodologique.</span></span> </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ce faisant, notre étude s’inscrit dans un cadre épistémologique que l’on peut qualifier de <b>post-positiviste</b> car pour les post-positivistes, la réalité sociale est externe, mais ne peut pas être connue de manière probabiliste uniquement. Le chercheur tentera ici « d’approcher au plus près la réalité en particulier en multipliant les méthodes. Alors que les positivistes n’envisagent pas d’autres approches que la méthode expérimentale et la vérification d’hypothèses par les tests statistiques, les post-positivistes acceptent d’autres modes de collecte de données » (Gavard-Perret, & al., 2012).Pour une cohérence avec le positionnement post-positiviste, notre recherche adopte un raisonnement déductif et plus particulièrement hypothético-déductif.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Cette logique de déduction est choisie non pas par effet de mode, mais parce qu’elle est l’approche la plus cohérente avec notre design de recherche qui vise à établir une relation causale entre trois concept à savoir l’intelligence financière, le pouvoir organisationnel et la performance.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans la structuration de notre démarche méthodologique, nous nous sommes particulièrement inspirés des travaux de Loufrani-Fedida (2006) ; Moscato (2008) ; Anh-Ducdes (2012) ; Diallo (2012) ; Huynh (2013) ; Harriet (2014) et Chafia (2020).</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">D’un premier aperçu des thématiques à tester, surtout au niveau de la performance et du pouvoir organisationnel, on constate qu’une méthode <b>quantitative</b> est la plus appropriée et si nous revenons aux études antérieures citées précédemment, nous constatons que la plupart d’entre elles ont utilisé un <b>questionnaire</b> pour collecter les données à travers une méthode quantitative. Ce qui renforce notre conviction et notre mode de raisonnement d’accepter cette suggestion comme un outil de base permettant de mesurer les variables étudiées dans notre recherche. Dans le point qui suit nous exposerons notre stratégie de recherche et d’échantillonnage.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">2.2. </span></span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">Stratégie de recherche et d’échantillonnage : enquête par questionnaire</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Notre objectif de recherche est de dévoiler la nature de relation entre les variables étudiées en testant le modèle élaboré à base des études préalables en utilisant un design de recherche de type enquête par questionnaire conformément à cet objectif. « Un design de recherche expérimental ou quasi-expérimental est réputé plus approprié pour identifier des liens de causalité » (Vicente, 2017, p.71).Notre questionnaire est divisé en <b>4 axes </b>dont le premier est consacré aux données démographiques de l’organisation, et les autres aux variables du sujet de la recherche (l’axe de l’intelligence financière, l’axe du pouvoir organisationnel et l’axe de la performance).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce contexte, l’enquête de notre recherche a porté sur des ONG basées au Maroc et dans quelques pays de l’Afrique subsaharienne. Elles opèrent dans divers domaines à savoir : humanitaire, développement, éducation et culture, environnement. La population, à laquelle nous nous sommes adressés, est très vaste, ce qui nous a poussés à prélever un échantillon des dirigeants d’ONG pour répondre à nos questionnaires. Déterminer le seuil de l’échantillon ciblé, en se basant sur la taille de la population, nous semble difficile à calculer car la taille de la population d’ONG reste instable et déséquilibrée dans le temps, d’où la nécessité de se pencher sur la méthode non probabiliste.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Néanmoins le seuil de notre échantillon doit atteindre au moins une recommandation minimale de 30 à 100 observations (responsables d’ONG) si nous devons utiliser l’approche PLS dans notre analyse structurelle.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Afin de pouvoir atteindre le nombre de répondant requis pour notre modèle de structure, nous avons procédé à plusieurs relances dans le but d’avoir plusieurs réponses. Cela nous a permis de récolter 43 questionnaires exploitables.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans notre recherche nous avons utilisé SMART-PLS3 , convenable à construire rapidement le modèle de l’étude, facile à savoir les relations entre les variables étudiées, et un bon moyen pour le traitement statistique des échantillons de grandes et petites tailles. Dans les lignes qui suivent nous présenterons les résultats de l’étude ainsi que les discussions.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">3. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Présentation des résultats et discussions </span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans cette partie, nous allons présenter les résultats relatifs au test des modèles de mesure ainsi que ceux relatifs au test du modèle de structure qui permet de répondre aux hypothèses de notre modèle de recherche.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">3.1. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Présentation des résultats de l’analyse</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">3.1.1. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">L’évaluation des modèles de mesure</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nous rappelons que « l’évaluation des modèles de mesure générée par PLS suit deux étapes importantes : la<b> fiabilité</b> et la <b>validité </b>». Pour faciliter ces tests, nous devons calculer le « Factor loadings de chaque modèle de mesure, et voir la signification de chaque contribution factorielle entre les variables latentes et leurs indicateurs, selon les sorties de SMART-PLS3 ».</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce sens, le calcul du coefficient de corrélation nous a conduit à « la suppression de certains indicateurs qui présentaient des corrélations premièrement très inférieurs à 0.6 ».Il s’agit de la surveillance des changements Technologiques (Thec : 0.436), les coûts de sécurité (Coût : 0.571), changement des règles du jeu concurrentiel (Chan : 0.302), légitimité comme un avantage comparatif (Acomp : 0.209). </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Aussi, la saisie des différentes opportunités, l’efficacité et l’effectivité (0.365 ; 0.141 ; 0.607), ont été écartés. Enfin les analyses suivantes nous ont permis d’écarter, les indicateurs inférieurs à 0.70.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les indicateurs restants, dont les « coefficients de corrélation » sont proches ou supérieurs à 0.70, sont au nombre de 18.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Test de fiabilité.</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Pour tester la « fiabilité des mesures », on examine la consistance interne des 18 items restants de chaque facteur à l’aide du « coefficient d’alpha de cronbach, Rho-A (Rho De Joreskog) et la fiabilité composite présentés dans le tableau suivant » :</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Tableau 1</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> :</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Analyse de la fiabilité des mesures.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"> <img height="252" src="https://www.numerev.com/img/ck_2986_18_image-20230218180655-2.png" width="462" /></p>
<p align="center" style="text-align:center; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Source</span></span></u></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> : SMART PLS3 Output.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Lorsqu’on se réfère aux résultats contenus dans le tableau 1, nous constatons que la valeur d’alpha de cronbach est significative et acceptable statistiquement. Ce faisant, dans la majorité des dimensions, la consistance interne moyenne est supérieure à 0.8. Cela traduit un bon niveau de fiabilité selon les recommandations de (Nunnally & Bernstein, 1994).En ce qui concerne le reste des dimensions, leur valeur de fiabilité a presque atteint 0.70. Il s’agit de l’influence de l’environnement (0.645) tandis que la veille stratégique (0.520) semble faible. Néanmoins l’indice de fiabilité composite s’avère excellent.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Test de validité discriminante.</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Il faut savoir que « la validité discriminante est réalisée si la racine carrée de la variance moyenne partagée est supérieure aux coefficients de corrélation. Une telle validité est acquise, si les variables manifestes partagent plus de variances avec leurs variables latentes qu’avec d’autres. Autrement, les items qui mesurent un phénomène doivent être faiblement corrélés aux items qui mesurent d’autres construits » (Chafia, 2020).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Le <b>tableau 2 </b>illustre le test de validité discriminante.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"> <img height="190" src="https://www.numerev.com/img/ck_2986_18_image-20230218180913-3.png" width="501" /></p>
<p align="center" style="text-align:center; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Source</span></span></u></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> : SMART PLS3 Output.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En conclusion, nous pouvons affirmer que les différentes variables que nous avons testées de l’échelle de mesure, paraissent dans leur ensemble fiables et valides. Cela nous permettra donc de passer à l’étape suivante qui sera consacrée au test du modèle structurel. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-36pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">3.1.2. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">L’évaluation du modèle structurel</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">L’évaluation du modèle structurel, selon l’approche PLS-SEM, se base sur le calcul de certains coefficients tels : (R2), le ƒ2 et le Q2 dans le but de calculer l’indice de Goodness of Fit index (GOF). Dans la présente étude, les résultats montrent que les valeurs des coefficients de déterminations(R2),</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">les coefficients de taille d’effet (ƒ 2), le test de la validité prédictive (Q 2) et le test de GOF (Goodness of fit index)</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">sont positifs et significatifs statistiquement avec (GOF)=<b>0.65864.</b></span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">GOF> 0.36 : <b>la qualité de conformité est large</b> lorsqu’elle dépasse 0.36, suite aux instructions de Wetzels & van (2009).Ceci confirme bien la validité du modèle global de notre étude.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Par ailleurs,</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">dans le but de valider les hypothèses de recherches, dans cette partie, nous allons vérifier la significativité et l’importance des liens de causalité entre les variables étudiées (effet direct) et aussi vérifier l’effet du médiateur (effet indirect).</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les coefficients de la trajectoire des hypothèses de recherche se présentent dans le <b>Tableau 3</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"> <img height="146" src="https://www.numerev.com/img/ck_2986_18_image-20230218181149-4.png" width="614" /></p>
<p align="center" style="text-align:center; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Source</span></span></u></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> : SMART PLS3 Output.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les résultats du tableau ci-dessus, indiquent que nos hypothèses sont valides là où les valeurs de <b>T</b> sont supérieures à <b>1.96</b> et <b>P<0.05</b>. Ce faisant, une évaluation de nos hypothèses peut s’effectuer comme suit :</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Evaluation de</span></span></u></b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <b>H1</b>.</span></span></u></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">H1</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> : Il existerait un effet significatif entre l’intelligence financière et le pouvoir organisationnel.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">On constate que toutes les hypothèses dérivées, associées à l’intelligence financière et au pouvoir organisationnel, sont valides et conformes aux valeurs critiques (T, P value). La variable d’intelligence financière marque un effet positif et significatif statistiquement sur le pouvoir organisationnel où <b>β</b>=<b>0.631</b>, T=<b>2.769</b> et P=<b>0.006</b>. La réunion de l’ensemble de ces éléments nous amène à affirmer qu’il existe une association positive et significative entre intelligence financière et le pouvoir organisationnel, et cela confirme la « <b><i>validité de l’hypothèse</i></b> <b>H1 »</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Evaluation de</span></span></u></b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <b>H2</b>.</span></span></u></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">H2</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> : L’intelligence financière impacterait positivement la performance des organisations.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">La variable de l’intelligence financière et la performance sont associées positivement<b> β</b> = <b>0.425</b> et de manière significative car T= <b>3.296</b>, ce qui est supérieure à la valeur critique (1.96), et P=<b>0.001,</b> ce qui est inférieure à la valeur critique (0.05).La réunion de l’ensemble de ces éléments nous amène à déduire qu’il existe une association positive et significative entre intelligence financière et la performance et cela traduit la « <b><i>validité de l’hypothèse</i></b> <b>H2 »</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Evaluation de</span></span></u></b><u><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <b>H3</b>.</span></span></u></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">H3</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> : Il existerait un effet significatif entre le pouvoir organisationnel et la performance des organisations.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nous remarquons que le pouvoir organisationnel et la performance sont associés positivement. Le pouvoir organisationnel exerce un effet significative sur la performance avec un coefficient de la trajectoire relatif à <b>β</b>=<b>0.493</b>, T=<b>4.772</b> et P=<b>0.000</b>.La réunion de l’ensemble de ces éléments nous amène à affirmer qu’il existe une association positive et significative entre le pouvoir organisationnel et la performance de l’organisation, et cela confirme la « <b><i>validité de l’hypothèse</i></b> <b>H3 »</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Par ailleurs, selon les tests d’effet indirect, nous pouvons confirmer la validité de la quatrième hypothèse <b>H4</b> à travers les résultats obtenus où T>1.96 et P<0.05 (avec T=<b>2.325</b> et P=<b>0.020</b>).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Si l’effet indirect est confirmé, cela prouve que le pouvoir organisationnel a un effet de médiateur partiel.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">La réunion de l’ensemble de ces éléments nous amène à affirmer qu’il existe une association positive et significative entre l’intelligence financière et la performance de l’organisation en présence du pouvoir organisationnel comme médiateur, et cela confirme la « <b><i>validité de l’hypothèse</i></b> <b>H4 »</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">3.2. </span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Discussion des résultats de notre étude</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">A l’issue de nos analyses, il est utile de souligner que l’objectif principal de cette étude empirique était, d’une part, de tester l’impact de l’intelligence financière sur le pouvoir organisationnel et la performance de l’organisation. D’autre part, nous voulons examiner comment l’intelligence financière peut être considérée comme un levier de changement positif sur le plan organisationnel et managérial des ONG de l’échantillon.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les différents résultats sont obtenus par le biais des programmes statistiques, SPSS20, Excel 2013 et SMART-PLS3, auprès de 43 ONG échantillonnées. Concernant les résultats structurels, l’intelligence financière a un effet direct significatif sur la performance. Elle a également un effet direct significatif sur le pouvoir organisationnel. De plus, l’intelligence financière a un effet indirect sur la performance en présence du pouvoir organisationnel comme un médiateur de type partiel.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Pour l’effet direct, signalons que le coefficient de la trajectoire de l’intelligence financière sur le pouvoir organisationnel est supérieur à celui de la performance (0.631>0.425).Cela explique que les dirigeants des ONG échantillonnées donnent beaucoup d’importance à l’information stratégique, afin de garder un positionnement compétitif par rapport à leurs concurrents durant les années antérieures. C’est-à-dire, le socle que forme l’intelligence financière en présence d’indicateurs de veille environnementale et de sécurité d’information, permet aux dirigeants de prendre la bonne décision en matière d’investir dans les recherches et le développement, d’acquérir des nouvelles opportunités et de s’engager à prendre des risques pour l’amélioration et l’innovation des services dans le but de réaliser des avantages concurrentiels pouvant les différencier de leurs principaux concurrents. Ces résultats sont conformes aux travaux de (Diallo, 2012) ;(Chafia, 2020).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Concernant la relation du pouvoir organisationnel et la performance, nous signalons que cette relation a été significative, mais supérieure à celle de l’intelligence financière et de la performance (0,493>0.425). Ce qui explique que les ONG qui ont acquis certains avantages concurrentiels liés à leur légitimé et aux opportunités que cela leur confère auprès des parties prenantes, constituent une source de différenciation par rapport aux concurrents. Ce faisant, l’ensemble de ces éléments ont un effet positif sur la performance de ces ONG.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Pour la relation de l’intelligence financière et la performance, elle est positive et significative β=0.425 car le socle de l’intelligence financière se base sur les mesures et les moyens mis dans la recherche et l’exploitation de la bonne information, au bon moment. Cela génère des charges et des coûts, surtout pour les dirigeants d’ONG qui ont souvent des moyens limités et qui préfèrent se focaliser sur l’amélioration de leur pouvoir organisationnel. Pour l’effet indirect, l’intelligence financière a réalisé un effet significatif et positif, inférieur par rapport à l’effet direct (0,311<0.425) sur la performance. C’est-à-dire la présence du pouvoir organisationnel comme médiateur partiel a prouvé cette différence. Plus précisément les bonnes pratiques de l’intelligence financière permettent aux ONG d’acquérir des avantages concurrentiels, à des fins de performance et de s’adapter aux changements environnementaux de l’organisation. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Enfin, le management de l’information stratégique, à travers l’intelligence financière de ces organisations peut ainsi être compris comme une recherche de légitimité qui vise à réconcilier les dimensions sociales et économiques de la performance des ONG.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">4. </span></span></span></b><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:107%"><span cambria="" style="font-family:">Implications managériales de la recherche pour les ONG africaines</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">De ce qui précède, nous pouvons dire que les résultats de cette recherche montrent que : l’approche de l’intelligence financière présente un intérêt managérial et organisationnel pour les dirigeants des ONG échantillonnées surtout pour ceux qui cherchent à innover et à développer leurs activités de manière plus fiables et durables par rapport à leurs concurrents, et aussi ceux qui rivalisent sur la qualité du service.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px; margin-left:48px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce sens, comment les ONG peuvent-elles développer les bonnes pratiques de l’intelligence financière</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <b>? </b></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">A l’endroit des ONG de l’étude, il faut noter que l’intelligence financière pourrait leur permettre de maitriser la protection de leurs informations stratégiques dans un monde d’information. Cependant, nous avons constaté que les causes qui ont entravé l’émergence de l’intelligence financière au sein des ONG de l’échantillon, convergent vers celles identifiées par (Charia, 2020, p.197) : « faute de maîtrise des concepts, de formation adéquate, de moyens consacrés, d’accompagnement efficace dans la conduite du changement et l’inexistence d’un cadre institutionnel favorisant son développement. Ces résultats peuvent s’expliquer par l’absence d’un cadre institutionnel incitatif d’une part, et les formations de vulgarisation de l’intelligence financière trop théorique, loin de l’action concrète sur le terrain, d’autre part, ce qui a contribué à véhiculer une fausse idée et des désillusions à propos de celle-ci ». </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">En outre, les ONG, « pour rester dans le jeu de la compétition mondiale, doivent pratiquer l’intelligence financière de manière défensive pour se protéger contre un certain nombre de risques inhérents à la manipulation de l’information financière, à l’intrusion informatique et aux prises de contrôle hostile. Surtout, elles doivent agir de manière offensive pour utiliser au mieux l’information aujourd’hui largement disponible mais éparse et non ordonnée ni validée afin de renforcer leur pouvoir organisationnel » (Bensahel & Dahinine, 2016, p.18).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ce faisant, un effort particulier mérite vraiment d’être porté sur les pratiques de l’intelligence financière au regard de leur importance et de leur poids en matière de gestion de l’information stratégique source de pouvoir pour les organisations. Nous évoquerons dans les lignes qui suivent, comment ces dernières pourraient contribuer au renforcement du pouvoir organisationnel des ONG.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce sens, comment l’intelligence financière pourrait-elle contribuer au renforcement du pouvoir organisationnel des ONG ?</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nous avons mentionné dans nos analyses précédentes que, l’effet direct et indirect de l’intelligence financière sur les autres variables étaient positif, car le motif qui dirige l’intelligence financière est donc une volonté ferme de détecter rapidement les opportunités, de précéder les changements et les tendances de l’environnement, d’exploiter incessamment des occasions d’affaires, etc. Aussi, il faut noter que lorsqu’on envisage l’implantation internationale des ONG, chose indispensable à leur fonctionnement, Couprie (2012) constate « qu’elles sont soumises aux mêmes impératifs que les entreprises multinationales en termes d’efficacité, de professionnalisme et d’adaptation aux différents contextes économiques, politiques, législatifs et culturels des pays dans lesquels elles interviennent ». C’est pourquoi, Rahman (2007) observe d’ailleurs que durant la dernière décennie, les ONG ont compris que l’intelligence financière constitue aujourd’hui une nouvelle pratique managériale au service du développement des organisations.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce sens, le croisement des défis liés au développement des ONG dans un contexte mondialisé et les différentes dimensions de l’intelligence financière que nous avons dégagé, permettrait de discuter du rôle stratégique que l’intelligence financière pourrait jouer de sorte à fournir aux ONG africaines des outils nécessaires pour se développer et profiter des opportunités offertes par la mondialisation.</span></span> </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Après cette analyse, nous évoquerons dans les lignes qui suivent, la contribution des bonnes pratiques de l’intelligence financière en termes d’impacts pour les ONG africaines.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:-18pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:Wingdings">v </span></span><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans ce sens, comment l’intelligence financière pourrait-elle améliorer l’impact des ONG dans leur environnement ?</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dans, l’environnement actuel devenu de plus en plus compétitif, les ONG « constituent une sorte de cas particulier de multinationale, dont l’étude peut être envisagée selon différentes approches » (Quéinnec, 2003).</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ces différentes approches nous semblent toutes converger vers un même constat : « les ONG, malgré leur but non lucratif, appartiennent à la sphère économique et doivent constamment gérer les dimensions sociale et économique de leur performance afin d’assurer leur survie et leur longévité dans un environnement concurrentiel et changeant » (Couprie, 2012). </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Finalement, « l’analyse et l’évaluation des résultats issus des pratiques d’intelligence financière, permettent d’alimenter la réactivité de l’ONG, entendue comme sa capacité à faire avancer ses pratiques, à réorganiser ses ressources et ses compétences et donc à améliorer ses résultats, au travers d’un processus d’apprentissage organisationnel, envisagé comme une quête de légitimité visant à réconcilier les dimensions sociales et économiques de leurs performances »(Couprie,2012)<b>.</b></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Conclusion & perspectives</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">L’intelligence économique est utilisée dans le secteur financier à travers le concept d’intelligence financière. Ce dernier est un ensemble d’activités coordonnées de collecte, d’analyse et de traitement d’information financière qui peut être pratiqué dans tous les types d’entreprise et à tous les niveaux hiérarchiques, et dans de nombreux domaines d’expertise.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Les résultats empiriques de la recherche ont montré un effet significatif et positif des pratiques de l’intelligence financière sur le pouvoir organisationnel et la performance des ONG.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Comme apport théorique de la présente étude, on peut mentionner que nous avons fait une tentative de conceptualisation du terme « intelligence financière ». Les difficultés liées à cette tentative résident dans la rareté du concept dans la littérature. Notre recherche constitue donc un approfondissent et une mise en lumière du concept « intelligence financière ».</span></span> </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Par ailleurs, nous tenons à souligner l’approche méthodologique de notre recherche. En effet, de ce qui précède et eu égard de notre objet d’étude à savoir les pratiques d’intelligence financière dans un contexte organisationnel spécifique qu’est celui des ONG, nous avons estimé que la méthodologie compatible à nos objectifs de recherche serait le raisonnement hypothético-déductif.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">L’apport managérial de ce travail réside dans la dimension intégrée du modèle de collecte et de gestion de l’information stratégique que nous proposons dans notre travail. Il s’agit donc l’utilisation des pratiques de l’intelligence financière comme levier d’amélioration du pouvoir organisationnel et de la performance des ONG. Dans un monde très connecté où différentes informations se diffusent sans frontière et sans filtre, leur contrôle est devenu un enjeu fondamental pour les administrations et les entreprises. Ce faisant, le fait de savoir qualifier et protéger ses informations stratégiques, mais aussi normaliser leurs usages pour gagner en capacité d’influence, constitue aujourd’hui des facteurs de compétitivité et de pouvoir incontournables (Hakmaoui & Berrada, 2020, p.160). Notre aventure au sein des ONG s’inscrit donc dans cette logique.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Cependant, notre étude présente quelques limites. La première limite a trait « à l’adoption de l’approche hypothético-déductive ». Ce choix exclut « les approches qualitatives et constructivistes » qui pourraient permettre une étude plus approfondie des phénomènes étudiés à l’œuvre. Néanmoins, « vu la nature de la question de recherche et les options possibles, nous avons opté pour la méthode qui nous semblait la plus adaptée » (Couprie, 2012). La deuxième limite est liée à la question des caractéristiques et du recrutement de l’échantillon. En effet, en raison des difficultés que nous avons rencontrées pour accéder au terrain et interroger les dirigeants des ONG, le nombre de questionnaires récoltés après plusieurs relances est limité à 43 ONG.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Finalement, nous nous permettons de présenter, ci-dessous, certaines voies de recherche pertinentes pour aborder la continuité de notre réflexion. Nous distinguons, ici, les pistes liées à la méthodologie et celles relatives à l’intégration d’autres variables ou d’autres approches théoriques.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Comme perspective méthodologique, il faut noter que nous avons étudié l’intelligence financière en relation avec le pouvoir organisationnel et la performance. Les déterminants choisis pour mesurer, surtout, la performance et le pouvoir organisationnel nous semblent insuffisants puisque nous avons éprouvé une très grande difficulté à cerner ceux-ci, vu l’ambigüité qui les a enveloppés. Ce faisant, pour mieux les comprendre, il faut les détailler davantage, en ajoutant d’autres déterminants spécifiques à chacune. Pour l’intelligence financière, nous suggérons l’ajout de deux variables en relation : l’innovation et la stratégie elle-même.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Enfin, au titre de perspective managériale, notre conviction, après cette étude, et à travers les débats et les échanges fructueux avec les dirigeants d’ONG sur notre sujet demeure que l’intelligence financière peut constituer un levier d’amélioration du pouvoir organisationnel et de la performance des ONG. </span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Bibliographie</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Aguilar, F. J.,</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <i>Scanning the business environment.</i> New York, Macmillan.</span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">1967.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ahdil, I., & Boujemâa , A</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">., « Les pratiques de l’intelligence économique dans le secteur financier marocain », <i>Revue internationale d'intelligence économique, </i>Vol.11, N°1, 2019, pp.103-118.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Anh-Ducdes, L.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <i>Analyse stratégique et impacts de performance sur des sites web dans l’hôtellerie française indépendante, </i>Thèse de doctorat en sciences de Gestion, Université Toulouse 1 capitole, France, 2012.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Arefin, S., Hoque, R., & Bao, Y.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « The Impact of business Intelligence on Organization’s Effectiveness; An Empirical Study », <i>Journal of Systems and Information Technology,</i>Vol. 17, N°3, 2015, pp.1-32.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Badaoui, M., & Chettih, A.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « La modélisation par des équations structurelles et leurs applications en Management (le rôle de l’intelligence économique dans le management stratégique des PME) », <i>Revue Marocaine de Recherche en Management et Marketing,</i> Vol. 1, N°16, 2017.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Bensahel, W., & Dahinine, B.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « L'impact des pratiques de l'intelligence économique sur le comportement stratégique de l’organisation : perspectives théoriques et managériales », <i>Revue de Gestion et d'Économie, </i>Vol.4, N°1, 2016, pp.13-29.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Chafia, H.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Etude de l’impact de l’intelligence économique sur la performance et la compétitivité de l’entreprise en Algérie,</i> Université Djilali Liabbes Sidi belabbes, 2020.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Chassagnon, V.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Pouvoir et entreprise : une analyse méthodologique et conceptuelle », <i>Revue de philosophie économique, </i>Vol.19, N°2, 2018, pp.3-32.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Choo, C.-W.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Environmental Scanning as Information Seeking and Organizational Learning.</i> Information Research, 2001.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">C<b>ohen, C.,</b> <i>Business intelligence the effectiveness of strategic intelligence and its impact on the performance of organizations,</i> collection ISTE, Wiley & Son, New York, 2013.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Couprie, S.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Le management stratégique des ONG ou la quête de légitimité », <i>Mondes en développement, </i>Vol.3, N°159, 2012, P.59-72.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Croutsche, J.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Étude des relations de causalité : Utilisation des modèles d'équations structurelles (approche méthodologique) », <i>La Revue des Sciences de Gestion : Direction et Gestion, </i>N°198, 2002.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Crozier, M., & Friedberg, E.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>L’acteur et le système</i>, Le seuil Paris, 1977.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Daft, R.-L., Sormunen, J., & Parks, D.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, Chief executive scanning, environmental characteristics, and company performance : an empirical study, <i>Strategic Management Journal, </i>Vol.9, 1988, pp.123-139.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dang, T. D.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Intelligence financière et statistique zipfienne : deux outils au service de la prise de position des marchés financiers. Application au cas des entreprises vietnamiennes non financières, </i>Sciences de l’information et de la communication. Université de Toulon, 2015.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Diagne, K.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>L’intelligence comptable et financière : un nouveau territoire de l’intelligence économique</i>, M2 IESCI, 2018.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Diallo, B.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Les facteurs clés de succès des projets de développement international, </i>Université du Québec à Trois-Rivières, 2019.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Dimaggio, P. J., & Powell, W.,</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> « The Iron Cage Revisited: Institutional Isomorphism and Collective Rationality in Organizational Fields », <i>American Sociological Review, </i>Vol.48, N°2, 1983, pp. 147-160.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Ehringer, W., & Söderström, H.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Financial Intelligence as a Promoter of Organizational Power », <i>Halmstad University</i>, Vol.14, 2017.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Hair, A.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>To follow complementary partial mediation or VAF calculation ?</i> Universiti Teknologi Malaysia, 2016.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Hakmaoui, A., & Berrada, N.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « L’Intelligence économique : levier de développement stratégique à l’international », <i>Dossiers de Recherches en Economie et Gestion, </i>Vol.9, N°1, 2020, pp.157-174.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Hamidouche, A.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>L’intelligence économique (concept, genèse et application), </i>Thèse de doctorat dans sciences économiques, spécialité en Analyse économique,<i> </i>Université Alger3, 2014.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Harriet, L.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>L'intelligence économique à la lumière des concepts managériaux : l'étude de cas d'une entreprise du secteur énergétique</i>, Université de Bordeaux, 2014.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Harriet, L.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Approfondissement conceptuel de l’intelligence économique et perception des acteurs organisationnels », <i>Association Internationale de Management Stratégique</i>, 2015, pp.1-25.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Huynh, C.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, Mesure<i> de l’efficacité de l’Intelligence Economique et Stratégique : le cas des entreprises innovantes</i>, Thèse de Docteur en Sciences de Gestion, Ecole doctorale Sciences de l’Homme, des Organisations et de la Société, ’Université de Rennes 1, France, 2013.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Issor, Z.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « La performance de l’entreprise : un concept complexe aux multiples dimensions », <i>Projectics / Proyéctica / Projectique, </i>Vol.2, N°17, 2017, pp. 93-103.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Jobome, G. O.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Management Pay, Governance and Performance : The Case of Large UK Nonprofits », <i>Financial Accountability & Management, </i>Vol.22, N°4, 2006, pp. 331-358.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Junghans, P.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Ouvrir de nouveaux champs d’étude à l’intelligence économique ». <i>Revue Internationale d’Intelligence Économique,</i> N°6, 2014, pp.11-13.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Kaldor, M.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, Civil Society and Accountability. <i>Journal of Human Development, </i>Vol.4, N°1, 2003, pp. 5-27.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span lang="EN-US" style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Kindo, H., & Benseddik, M.</span></span></b><span lang="EN-US" style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">« </span></span><span lang="EN-US" style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Pratiques de intelligence financière au service des ONG en période de crise: Vers une proposition d’un modèle de gestion de crise </span></span><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">»</span></span><span lang="EN-US" style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Alternatives Managériales Economiques</i>, Vol.3, N°1, 2021, pp. 577-594.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Khang, D., & Moe, T.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Success criteria and factors for international projects : A life cycle-based Framework », <i>Projeet management journal, </i>2008.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Lacolley, J.-L., Tellier, A., & Trouinard, A.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Les formes de pouvoir d’une organisation dominante », <i>Revue française de gestion, </i>Vol.6, N°205, 2010, pp. 53-69.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Lainey, P.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Les neuf piliers du pouvoir et de l’influence », <i>HEC Montréal « Gestion », </i>Vol.40, N°3, 2015, pp.104 -108.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Larivet, S.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Intelligence « civile » ? proposition d'un agenda de recherche », <i>Revue internationale d'intelligence économique, </i>Vol.2, 2010, pp.143-159.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Loufrani-Fedida, S.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Management des compétences et organisation par projets : une mise en valeur de leur articulation. Analyse qualitative de quatre cas multisectoriels,</i> Thèse de Docteur en Sciences de Gestion, Université de Nice-Sophia Antipolis, Institut d’administration des entreprises, France, 2006.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Maghmouli, N.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Le rôle de l’intelligence économique dans l’accroissement de la compétitivité internationale des entreprises économiques algériennes (étude de cas Fertial-Annaba),</i> Thèse de doctorat en sciences commerciales, spécialité commerce international, université Mohamed Khider Biskra, 2016.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Martinet, B., & Marti, Y.-M.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>L’intelligence économique, les yeux et les oreilles de l’entreprise</i>, Les Editions d’Organisation, 1995.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Martre, H.,</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:"> <i>Intelligence économique et stratégie des entreprises, </i>Commissariat général au plan, Paris : La documentation française, 1994.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Mintzberg, H.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Le manager au quotidien : les dix rôles du cadre</i>, Les Ed. d'organisation, 1984.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Moscato, G. F.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Finance : une nouvelle voie pour l’intelligence économique », <i>R2IE, </i>N°6, 2014, pp.15-26.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Moscato., G.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Intelligence économique et modélisation financière : mise en œuvre d’un outil pour les projets d’entreprises</i>, Thèse de doctorat Université Paris-Est, 2008.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Nunnally, J., & Bernstein, I.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « The Assessment of Reliability », <i>Psychometric Theory, </i>N°3, 1994, pp. 248-292.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Pearce, J.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Statistical Analysis of Major Element Patterns in Basalts », <i>Journal of Petrology, </i>Vol.17, 1976, pp. 15-43.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Porter, M. E.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Competitive Strategy : Techniques for Analyzing Industries and Competitors,</i> The Free Press, 1980.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Prescott, J.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « A process for applying analytic models in competitive analysis.In W.R. King and D.L », <i>Cleland (eds.), Strategic Planning and Management Handbook.</i>, 1986, pp. 222-251.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Prescott, J. E.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « The Evolution of Competitive Intelligence », <i>Proposal Management</i>, 1999, pp. 37-52.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Quéinnec, E.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « L’ambivalence être/objet des organisations humanitaires : un objet de recherche pour les sciences de gestion », <i>Revue internationale des sciences sociales, </i>Vol.3, N°177,2003, pp. 557-580.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Rahman, M. U.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « NGO Management and Operation : A South Asian Perspective », <i>Journal of Health Management, </i>Vol.9, N°2, 2007, pp. 223-236.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Rouhani, S., Ashrafi, A., Ravasan, A., & Afshari, S.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « The impact model of business intelligence on decision support and organizational benefits », <i>Journal of Enterprise Information Management, </i>Vol.29, N°1, 2016, pp. 19-50.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Rousseau, F.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Réapprendre à conter : genèse d’un entrepreneur social », <i>Gérer et Comprendre, </i>N°87, 2007, pp. 23-34.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Salaouatchi, H., Bekioua, F., & Sebaa, S.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Pratiques de l’intelligence économique et compétitivité des entreprises : Le cas des PMI de la wilaya de Sétif », <i>Revue d’économie et de statistique appliquée, </i>Vol.14, N°1, 2017.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Simon, H. A.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>The new science of management decision.</i> New York : Harper, 1960.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Slim, H.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>By what Authority ? The legitimacy and Accountability of Non-Governmental Organizations,</i> The International Council on Human Rights Policy, Working paper, Presented in Geneva, 2002.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Suchman, M. C.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, « Managing legitimacy: strategic and institutional approaches », <i>Academy of Management Review, </i>Vol.20, N°3, 1995, pp. 571-610.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Templier, C.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Comment garder le sens de l'action bénévole face à la professionnalisation des ONG : Etude de cas Surfrider Foundation Europe,</i> Université de Pau et des Pays de l’Adour, 2016.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Vicente, R.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Les facteurs critiques de succès de l’implantation de l’ERM,</i> Thèse présentée à l’École de gestion, comme exigence partielle du doctorat en administration (DBA) offert conjointement par l'Université de Sherbrooke et l'Université du Québec à Trois-Rivières, 2017.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Volz-Tollet, A.-S.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>La formation de la légitimité d’un dispositif de RSE : entre dimensions individuelles et organisationnelles : le cas des dispositifs de mobilité durable dans deux entreprises,</i> Gestion et management, Université Panthéon-Sorbonne-Paris I, 2021.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Weber, M.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Economie et société.</i> Paris : Plon, 1971.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">Wilensky, H. L.</span></span></b><span style="font-size:10.0pt"><span cambria="" style="font-family:">, <i>Organizational Intelligence : Knowledge and Policy in Government and Industry,</i> Basic Books Inc., U.S, 1967.</span></span></span></span></span></p>
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