<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Introduction</span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Suite &agrave; l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de la mondialisation, l&rsquo;&eacute;chiquier mondial est devenu un march&eacute; &laquo;&nbsp;patriotique&nbsp;&raquo; concurrentiel entre des &Eacute;tats cherchant &agrave; attirer talents, touristes, importateurs, investisseurs et r&eacute;sidents &eacute;trangers, entre autres cibles, en agr&eacute;mentant, de fa&ccedil;on plus explicite, la perception de la r&eacute;putation qu&rsquo;ils ont forg&eacute;e en faisant du marketing pays un vecteur de mobilisation dans le cadre de leur strat&eacute;gie de visibilit&eacute; internationale qu&rsquo;elle soit politique, &eacute;conomique, culturelle, religieuse ou touristique (Silvanto et Ryan, 2014&nbsp;; Papadopoulos et al., 2018). Dans cette volont&eacute; d&rsquo;affirmation identitaire, plusieurs &Eacute;tats emploient d&eacute;sormais des moyens distincts, &agrave; rebours des m&eacute;thodes conventionnelles, et ce en aspirant &agrave; un objectif identique, en l&rsquo;occurrence, le renforcement de leur <i>soft power</i>&nbsp;: concept devenu un champ d&rsquo;investigation objectif &agrave; la base d&rsquo;indicateurs quantifiables et mesurables (Nye, 2004). </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Subs&eacute;quemment, culture, pr&eacute;sence sur les r&eacute;seaux sociaux, organisation de manifestations internationales, d&eacute;couvertes scientifiques, performance sportive, politique d&rsquo;immigration, mobilisation de la diaspora et autres aspects jadis marginalis&eacute;s, sont devenus tributaires de la r&eacute;putation d&rsquo;un pays, et donc des composants &eacute;l&eacute;mentaires de ses r&eacute;f&eacute;rents identitaires et ce, au lieu des leviers factuels et classiques ayant depuis longtemps fa&ccedil;onn&eacute; la notori&eacute;t&eacute; des nations dans l&rsquo;espace mondial, plus particuli&egrave;rement, la force militaire, le poids &eacute;conomique et le rayonnement politique, ce qui fait que les &Eacute;tats se trouvent aujourd&rsquo;hui confront&eacute;s &agrave; une red&eacute;finition fondamentale de leurs enjeux strat&eacute;giques o&ugrave; la r&eacute;putation au sens large fait d&eacute;sormais jeu &eacute;gal avec la puissance tous azimuts (Knott et al., 2016). Au c&oelig;ur de cet essor, et loin de toute th&eacute;orie de relents d&eacute;terministes, il est important de prendre en consid&eacute;ration la complexit&eacute; croissante de la contingence des &eacute;v&eacute;nements dans la g&eacute;opolitique contemporaine.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Au Maroc, la pratique de l&rsquo;influence au niveau supranational s&rsquo;est manifest&eacute;e plus particuli&egrave;rement en Afrique, privil&eacute;giant un effet de notori&eacute;t&eacute; mettant en avant un partenariat sud-sud sur fond de solidarit&eacute; et de consid&eacute;rations historiques et religieuses (Iraqi, 2021b). Cette d&eacute;marche progressive s&rsquo;est sold&eacute;e par des r&eacute;ussites &agrave; quatre niveaux interreli&eacute;s. Sur l&rsquo;&eacute;chiquier &eacute;conomique, le Maroc a capitalis&eacute; sur sa diplomatie &eacute;conomique en pr&eacute;servant sa comp&eacute;titivit&eacute; &eacute;conomique, notamment ses investissements directs &eacute;trangers et sa position parmi les premiers investisseurs intra-africains. Quant &agrave; l&rsquo;&eacute;chiquier religieux, le royaume s&rsquo;est investi dans la formation des futurs oul&eacute;mas, imams et pr&eacute;dicateurs africains, ainsi que dans la construction des mosqu&eacute;es. De mani&egrave;re sym&eacute;trique, la cr&eacute;ation de la fondation Mohamed VI des oul&eacute;mas africains vient renforcer davantage cette dynamique, en lui donnant une l&eacute;gitimit&eacute; et une reconnaissance certaines. Entretemps, dans le m&ecirc;me sens d&rsquo;id&eacute;e, le Royaume a consolid&eacute; son aura continental par la promotion de sa culture &agrave; travers la tenue d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements culturels et scientifiques divers &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale et continentale. Le dernier &eacute;chiquier porte sur la diplomatie du sport et la performance sportive. &Agrave; ce niveau, le Maroc a intens&eacute;ment valoris&eacute; ses infrastructures sportives, dans le but de candidater pour l&rsquo;organisation d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements sportifs internationaux, et ce en plus des postes de responsabilit&eacute; qu&rsquo;il a r&eacute;ussi &agrave; obtenir au sein d&rsquo;organes d&eacute;cisionnels de diff&eacute;rentes instances sportives internationales.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cette recherche propose ainsi de mettre en &eacute;vidence les dispositifs d&rsquo;influence du Maroc en Afrique, que ce soit par l&rsquo;attraction ou par la persuasion, et d&rsquo;en d&eacute;duire les particularit&eacute;s &agrave; travers un essai d&rsquo;analyse.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le <i>Nation branding</i> comme vecteur d&rsquo;influence</span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Consubstantielle du <i>nation branding</i>, la capacit&eacute; d&rsquo;influence est devenue un marqueur du <i>soft power</i> des &Eacute;tats, un n&eacute;ologisme contemporain o&ugrave; branding des &Eacute;tats fait dor&eacute;navant partie int&eacute;grante des facteurs persuasifs mettant en avant les caract&eacute;ristiques idiosyncratiques de la nation dans un monde r&eacute;solument apolaire, gr&acirc;ce &agrave; une p&eacute;r&eacute;quation instigu&eacute;e par la puissance de l&rsquo;influence, ce qui suppose une nouvelle lecture des rapports de force consid&eacute;rant des incitants symboliques comme le storytelling ou l&rsquo;advocacy comme outils d&eacute;multiplicateurs, ce qui implique un basculement s&eacute;mantique incr&eacute;mental des d&eacute;cideurs publics vers un registre propre au location branding (Dinnie, 2015).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le processus de mise en valeur de l&rsquo;identit&eacute; des &Eacute;tats est bien loin d&rsquo;&ecirc;tre rigoureusement lin&eacute;aire. M&ecirc;me des pays dont la notori&eacute;t&eacute; est d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; bien install&eacute;e, &agrave; l&rsquo;instar des &Eacute;tats-Unis, de l&rsquo;Allemagne et du Japon, doivent continuellement investir dans la promotion de leur image d&eacute;marcative. De nos jours, la focale change. La gestion d&rsquo;une marque pays est devenue tellement compliqu&eacute;e et vitale que des gouvernements mobilisent des cabinets de conseil sp&eacute;cialis&eacute;s en la mati&egrave;re. En effet, le branding territorial ne consiste pas uniquement dans le lancement d&rsquo;une nouvelle identit&eacute; graphique. C&rsquo;est une strat&eacute;gie int&eacute;gr&eacute;e, sophistiqu&eacute;e et critique qui doit refl&eacute;ter un &eacute;tat d&rsquo;esprit impliquant un r&eacute;ajustement m&ecirc;me de l&rsquo;auto perception avant une reconfiguration de la rh&eacute;torique vis-&agrave;-vis les cibles &eacute;trang&egrave;res (Rasmusen et Merkelsen, 2012). De la m&ecirc;me mani&egrave;re, la fa&ccedil;on dont le recours croissant &agrave; la technologie et aux r&eacute;seaux socio-num&eacute;riques a m&eacute;tamorphos&eacute; la pratique de la diplomatie publique, en se penchant plus sp&eacute;cifiquement sur le digital, a fait que les recherches portant sur la nouvelle diplomatie publique 2.0 abondent en analyses qui jettent l&rsquo;anath&egrave;me sur les m&eacute;thodes conventionnelles (Koch et Mattelart, 2023). Cependant, bien que la discipline semble relativement nouvelle, les pratiques du <i>nation branding</i> existent depuis longtemps. Elles n&#39;ont simplement pas &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute;es par le terme qui leur est attribu&eacute; aujourd&#39;hui (Gienow-Hecht, 2020).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le <i>nation branding</i> est avant tout une question de strat&eacute;gie globale int&eacute;gr&eacute;e impliquant une architecture de marque englobante, regroupant un portefeuille de sous-marques chapeaut&eacute;es par une marque ombrelle &lsquo;&rsquo;country brand&rsquo;&rsquo; &eacute;tiquetant tout le territoire qui, &agrave; son tour, est constitu&eacute; par des labels territoriaux &lsquo;&rsquo;region branding&rsquo;&rsquo;, &lsquo;&rsquo;city branding&rsquo;&rsquo; d&eacute;clin&eacute;s en une panoplie de marques-produits et de marques-institutionnelles publiques et priv&eacute;es, qui sont de facto toutes li&eacute;es entre elles. Autrement dit, le marketing territorial fait r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;ensemble des strat&eacute;gies visant &agrave; communiquer sur l&rsquo;attractivit&eacute; d&rsquo;un territoire via des processus de coordination destin&eacute;s &agrave; modeler l&rsquo;image, la formation id&eacute;ologique et la perception d&rsquo;un territoire, nomm&eacute;ment &lsquo;&rsquo;<i>image making</i>&rsquo;&rsquo;, de mani&egrave;re proactive afin d&rsquo;agr&eacute;menter sa r&eacute;putation vis-&agrave;-vis d&rsquo;une audience internationale cibl&eacute;e (Baygert, 2014). Il n&rsquo;est donc pas &eacute;tonnant de consid&eacute;rer que tout est instrumentalisable dans la marque pays (politiciens, hommes d&rsquo;affaires, artistes, personnalit&eacute;s c&eacute;l&egrave;bres, scientifiques, sportifs, clubs de sport, universit&eacute;s, partis politiques&hellip; etc) que les &Eacute;tats cherchent &agrave; exploiter en tant qu&rsquo;adjuvants de leur <i>soft power</i>. Cela renvoie &agrave; la notion de performativit&eacute; du discours employ&eacute; dans la mise en place d&rsquo;une strat&eacute;gie de marque vivante cherchant volontairement, tout en agissant sur la conscientisation, &agrave; pousser la cible &agrave; s&rsquo;appuyer sur une traduction visuelle de l&rsquo;identit&eacute; nationale dans son imaginaire, lui donnant ainsi une perception intangible de puissance, pendant qu&rsquo;elle se d&eacute;cide de l&rsquo;endroit o&ugrave; investir, travailler, &eacute;tudier, acheter un bien, passer des vacances ou immigrer. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Bien que les enjeux du <i>nation branding</i> soient similaires, le modus operandi de chaque &Eacute;tat est tr&egrave;s singulier. &Agrave; ce titre, si l&rsquo;approche am&eacute;ricaine est connue pour &ecirc;tre intrins&egrave;quement agressive en puisant sa force dans son rayonnement culturel ainsi que dans son statut de devanci&egrave;re en la mati&egrave;re, le branding de pays comme le Costa Rica, le Mexique et l&rsquo;Italie table plut&ocirc;t sur leurs atouts naturels et touristiques, quand d&rsquo;autres nations comme, d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, le Qatar, les &Eacute;mirats Arabes Unis et l&rsquo;Arabie Saoudite, ou de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;Espagne reposent leur d&eacute;marche marketing pays respectivement sur la diplomatie du sport (Olivereau, 2022) et la performance sportive. Par ailleurs, l&rsquo;Allemagne, le Japon et, dans une moindre mesure, la Cor&eacute;e du sud, reposent leur marque nationale essentiellement sur leur label d&rsquo;origine industrielle d&eacute;velopp&eacute; au fil des ann&eacute;es par leurs fleurons nationaux dont la qualit&eacute; des produits est mondialement reconnue dans une panoplie de secteurs d&rsquo;activit&eacute;. Enfin, la France, la Turquie et la Chine s&rsquo;alignent quant &agrave; elles sur la trajectoire am&eacute;ricaine en d&eacute;ployant une strat&eacute;gie tentaculaire cherchant &agrave; positionner leur marque dans une logique de rivalit&eacute;s de pouvoir g&eacute;opolitique.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Toutefois, le <i>nation branding</i> n&rsquo;est pas nouveau, tant en th&eacute;orie qu&rsquo;en pratique, c&rsquo;est plut&ocirc;t l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t croissant qui lui est accord&eacute; dans un monde o&ugrave; l&rsquo;influence est devenue &agrave; g&eacute;om&eacute;trie variable, qui a fait qu&rsquo;il soit consid&eacute;r&eacute; comme une discipline r&eacute;cente. En effet, l&rsquo;&eacute;tude des pratiques du place branding, concept g&eacute;n&eacute;rique regroupant entre autres, le marketing pays, remonte au milieu du 19<sup>&egrave;me</sup> si&egrave;cle, d&rsquo;abord aux &Eacute;tats-Unis, ensuite en Europe, o&ugrave; on cherchait &agrave; attirer des populations et des touristes vers, respectivement, des terres agricoles et des lieux de vill&eacute;giature.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Dans cette qu&ecirc;te de leadership tous azimuts, et dans le continuum de la guerre froide entre les &Eacute;tats-Unis et l&rsquo;URSS dont la conqu&ecirc;te spatiale a &eacute;t&eacute; un enjeu majeur pour avoir &eacute;t&eacute; &agrave; la fois symbole de puissance internationale et de fiert&eacute; nationale, en plus d&rsquo;&ecirc;tre synonyme d&rsquo;h&eacute;g&eacute;monie technologique, scientifique et militaire &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, la r&eacute;cente course au vaccin anti COVID-19 entre plusieurs superpuissances r&eacute;v&egrave;le l&rsquo;implacable lutte de puissance que se livrent in&eacute;puisablement les &Eacute;tats en vue d&rsquo;alimenter leur ego et leur prestige &agrave; l&rsquo;international (Errighi, 2021). Dans ce contexte international en mutation rapide et perp&eacute;tuelle, les nations doivent d&eacute;velopper un label-pays distinctif, influent et attractif, en totale ad&eacute;quation avec leur capital historique et identitaire, le tout en phase avec leurs perspectives g&eacute;ostrat&eacute;giques r&eacute;gionales et internationales, et ce en consid&eacute;rant la nation comme une marque commerciale devant s&rsquo;adapter aux besoins de la cible. Toutefois, cela reste fortement assujetti &agrave; un changement de paradigme, o&ugrave; &lsquo;&rsquo;<i>nation building</i>&rsquo;&rsquo; se substitue au <i>nation branding</i>.<br /> De surcroit, la n&eacute;cessit&eacute; de fa&ccedil;onner la r&eacute;putation dans l&rsquo;imaginaire collectif des citoyens du monde vient s&rsquo;ajouter &agrave; la contrainte cyberspatiale, un nouveau territoire de souverainet&eacute; virtuelle &agrave; conqu&eacute;rir, et o&ugrave; tous les domaines des pouvoirs r&eacute;galiens sont source de risques comme d&rsquo;opportunit&eacute;s ind&eacute;niables, d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de se doter d&rsquo;une cyber strat&eacute;gie en congruence avec la marque nationale.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><i><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Soft power</span></span></span></span></i></b><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black"> et r&eacute;putation des &Eacute;tats&nbsp;comme nouvelles formes de puissance </span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le construit de <i>soft power</i> &eacute;voque la capacit&eacute; d&#39;influencer les comportements et les pr&eacute;f&eacute;rences des autres nations par la persuasion et l&#39;attraction, plut&ocirc;t que par la coercition, l&rsquo;incitation financi&egrave;re ou la force. Cette forme de pouvoir repose sur des atouts divers et vari&eacute;s tel que la culture, les valeurs et les id&eacute;es, en contraste avec le hard power, qui recourt &agrave; la coercition et &agrave; la force militaire ou &eacute;conomique. Dans le contexte diplomatique, le <i>soft power</i> est cultiv&eacute; &agrave; travers diverses formes de diplomatie, notamment la diplomatie de l&#39;&eacute;ducation, la diplomatie scientifique, la diplomatie publique et la diplomatie num&eacute;rique (Nye, 2004; Billion, 2013). Cependant, les pratiques du <i>soft power</i> ne se limitent pas &agrave; une approche ir&eacute;nique, elles peuvent parfois adopter une vision belliqueuse (Mattern, 2005), et ce bien que le concept de <i>smart power</i> a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; pour combiner judicieusement les deux formes -hard et soft- de puissance (Wilson III, 2008).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Les instruments diplomatiques du <i>soft power</i> sont nombreux et s&rsquo;op&egrave;rent dans de multiples contextes des relations internationales. La diplomatie &eacute;lectronique, par exemple, comprend l&#39;utilisation de plateformes en ligne telles que les sites Web, les blogs et les r&eacute;seaux sociaux dans le but d&rsquo;influencer l&#39;opinion publique et de fa&ccedil;onner les conversations mondiales (Robert, 2003). Durant des &eacute;v&eacute;nements tels que le printemps arabe, l&#39;importance des m&eacute;dias et des r&eacute;seaux sociaux a &eacute;t&eacute; mise en &eacute;vidence, donnant lieu &agrave; ce que l&#39;on peut d&eacute;signer comme une &quot;diplomatie Twitter et Facebook&quot;, voire une g&eacute;opolitique des r&eacute;seaux sociaux. La diplomatie culturelle, quant &agrave; elle, favorise l&#39;&eacute;tablissement de liens avec diverses communaut&eacute;s et contribue &agrave; la compr&eacute;hension mutuelle des valeurs et de la culture d&#39;un pays. Elle se mat&eacute;rialise par l&#39;organisation de festivals, d&#39;expositions, et l&#39;&eacute;change d&#39;artistes (Nye, 2004). En parall&egrave;le, la diplomatie de l&#39;&eacute;ducation prend de l&#39;ampleur, exploitant les &eacute;changes &eacute;ducatifs et les bourses d&#39;&eacute;tudes pour renforcer les relations internationales et le prestige d&#39;un pays sur la sc&egrave;ne mondiale (Ory, 2003). </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">La diplomatie publique constitue un levier pour le <i>soft power</i>, permettant de diffuser une image positive et de promouvoir les objectifs de politique &eacute;trang&egrave;re. Elle embrasse diverses pratiques telles que la diplomatie culturelle, les &eacute;changes &eacute;ducatifs et la gestion des m&eacute;dias. Par le biais de la diplomatie sportive, les pays cherchent &eacute;galement &agrave; accro&icirc;tre leur influence, en organisant des &eacute;v&eacute;nements d&#39;envergure comme la Coupe du Monde de la FIFA, les comp&eacute;titions sportives continentales ou les jeux olympiques, ce qui renforce leur visibilit&eacute; et leur prestige sur la sc&egrave;ne internationale (Boniface, 2022). En parall&egrave;le, la diplomatie &eacute;conomique, illustr&eacute;e par des initiatives telles que le plan Marshall des &Eacute;tats Unis apr&egrave;s la Seconde Guerre mondiale ou l&#39;initiative chinoise &quot;Belt and Road&quot;, contribue &eacute;galement &agrave; l&#39;accroissement du <i>soft power</i> en influen&ccedil;ant les priorit&eacute;s soci&eacute;tales (Nye, 2004). </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><i><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le soft power</span></span></span></span></i><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black"> vise &agrave; sculpter les pr&eacute;f&eacute;rences en suscitant de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t et du d&eacute;sir chez la cible. Nye souligne que la r&eacute;putation et l&#39;image d&#39;un pays sont des &eacute;l&eacute;ments d&eacute;terminants de son <i>soft power</i>, influen&ccedil;ant directement sa capacit&eacute; &agrave; mobiliser et &agrave; rallier d&#39;autres nations &agrave; ses objectifs (Gienow-Hecht, 2013). Il met en garde contre les risques de r&eacute;duction de la l&eacute;gitimit&eacute; d&#39;un pays &agrave; l&#39;&eacute;chelle internationale par une utilisation excessive de la puissance coercitive, soulignant l&#39;importance de maintenir un &eacute;quilibre entre la force dure et la l&eacute;gitimit&eacute; pour exercer efficacement son pouvoir sur la sc&egrave;ne mondiale. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le <i>soft power</i> repose &eacute;galement sur des aspects intangibles tels que la culture populaire, les m&eacute;dias et le sport. Par exemple, la consommation mondiale de produits culturels et m&eacute;diatiques am&eacute;ricains, ainsi que l&#39;attrait exerc&eacute; par la culture populaire am&eacute;ricaine &lsquo;&rsquo;The American dream&rsquo;&rsquo;, contribuent &agrave; renforcer le <i>soft power</i> des &Eacute;tats-Unis &agrave; l&#39;&eacute;chelle internationale (Mennell, 2014&nbsp;; Kasiyarno, 2014). Pareillement, la Cor&eacute;e use de l&rsquo;influence de sa culture pop pour accroitre sa visibilit&eacute; (Nye et Kim, 2019). De m&ecirc;me, les &eacute;v&eacute;nements sportifs majeurs tels que les Jeux olympiques et la Coupe du Monde de la FIFA offrent une plateforme pour les pays h&ocirc;tes afin de projeter leur image et d&#39;accro&icirc;tre leur influence mondiale. La diplomatie sportive, qui s&#39;appuie sur de tels &eacute;v&eacute;nements, devient ainsi un &eacute;l&eacute;ment crucial du <i>soft power</i> pour le pays h&ocirc;te (Murray, 2016&nbsp;; 2018).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><i><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Nation branding</span></span></span></span></i></b><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black"> et performance &eacute;conomique du Maroc en Afrique </span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">V&eacute;ritable aorte historique dans le d&eacute;veloppement du commerce en Afrique, en particulier dans la r&eacute;gion sah&eacute;lienne (Iraqi, 2019h&nbsp;; 2021b), le Maroc a depuis toujours capitalis&eacute; sur ses liens historiques, sa position g&eacute;ographique strat&eacute;gique et ses alliances &eacute;conomiques pour renforcer son influence sur le continent. Dans le contexte de l&#39;&eacute;valuation de l&#39;incidence des performances &eacute;conomiques du Maroc sur son influence en Afrique, il est manifeste que sa r&eacute;int&eacute;gration au sein de l&#39;Union Africaine en 2017 a jou&eacute; un r&ocirc;le strat&eacute;giquement central, t&eacute;moignant d&#39;une volont&eacute; affirm&eacute;e de s&#39;ins&eacute;rer dans un march&eacute; continental &agrave; potentiel &eacute;lev&eacute;. Cette d&eacute;marche diplomatique a &eacute;clair&eacute; la voie vers une diplomatie polymorphe et proactive (Iraqi, 2019b), consid&eacute;rant les nations africaines comme partenaires privil&eacute;gi&eacute;s. Cette volont&eacute; a engendr&eacute; une s&eacute;rie d&#39;initiatives, incluant des visites officielles du souverain marocain et des investissements substantiels, tant publics que priv&eacute;s, dans divers pays du continent. Ces efforts se sont concr&eacute;tis&eacute;s par la conclusion de multiples accords et conventions bilat&eacute;raux, promouvant une int&eacute;gration &eacute;conomique r&eacute;gionale et consolidant l&#39;image et la valeur du Label &lsquo;&rsquo;Maroc&rsquo;&rsquo;. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Avant m&ecirc;me 2017, le Royaume avait &eacute;tabli sa position dominante en tant que premier investisseur intra-africain en 2016, et s&#39;&eacute;tait class&eacute; comme le cinqui&egrave;me investisseur en Afrique au niveau mondial cette m&ecirc;me ann&eacute;e. &Agrave; premi&egrave;re vue, on pouvait imaginer que ces flux d&rsquo;investissement ciblaient principalement les alli&eacute;s ou les d&eacute;tracteurs du royaume dont la r&eacute;sultante soit apte &agrave; susciter leur soutien politique en faveur de la marocanit&eacute; du Sahara, or, la strat&eacute;gie d&#39;investissements du Maroc en Afrique repose sur une s&eacute;rie de facteurs complexes, &agrave; la fois internes et externes, qui influencent son orientation. Ces facteurs incluent la comp&eacute;titivit&eacute; internationale des entreprises multinationales marocaines et leur connaissance des march&eacute;s africains, ainsi que des consid&eacute;rations externes telles que le risque pays, les obstacles &agrave; l&#39;entr&eacute;e sur le march&eacute; et le potentiel de retour sur investissement (Iraqi, 2020b&nbsp;; 2021a). Dans ce cadre, le Royaume a adopt&eacute; une approche strat&eacute;gique ax&eacute;e principalement sur des motivations &eacute;conomiques, rel&eacute;guant au second plan toute consid&eacute;ration politique, bien que l&#39;aspect &eacute;conomique puisse &ecirc;tre implicitement utilis&eacute; comme un levier d&#39;influence, amorc&eacute; par l&rsquo;&eacute;mergence progressive de la classe moyenne africaine (Iraqi, 2019g) et le d&eacute;sir de combler le d&eacute;ficit infrastructurel du continent (Iraqi, 2019a&nbsp;; 2019d).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Entretemps, le projet de gazoduc Maroc-Nig&eacute;ria, &eacute;tant le plus grand projet strat&eacute;gique du continent, s&#39;&eacute;tendant sur environ 6 000 km, promet de bouleverser l&#39;&eacute;chiquier g&eacute;opolitique &eacute;nerg&eacute;tique, entra&icirc;nant ainsi une souverainet&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique &agrave; l&#39;&eacute;chelle continentale. &Agrave; mesure que le projet avance, respectant scrupuleusement son calendrier et franchissant des &eacute;tapes majeures depuis son lancement en 2016, il devient un catalyseur majeur des relations entre le Maroc et les pays africains, en particulier le Nigeria. En s&#39;engageant dans un partenariat d&#39;une telle envergure, les deux pays &eacute;tablissent des liens &eacute;conomiques et strat&eacute;giques plus &eacute;troits, renfor&ccedil;ant ainsi leur influence dans la r&eacute;gion et au-del&agrave;. De plus, en connectant 11 pays le long de son itin&eacute;raire, ce gazoduc contribuera &agrave; l&#39;int&eacute;gration &eacute;conomique de l&#39;Afrique de l&#39;Ouest, favorisant le d&eacute;veloppement socio-&eacute;conomique de la r&eacute;gion. En outre, en s&#39;int&eacute;grant au gazoduc Maghreb-Europe, le projet renforce &eacute;galement les liens &eacute;nerg&eacute;tiques entre l&#39;Afrique et l&#39;Europe, offrant &agrave; ce dernier une source d&#39;&eacute;nergie diversifi&eacute;e et fiable. Ainsi, ce m&eacute;ga projet joue un r&ocirc;le crucial dans la red&eacute;finition des dynamiques g&eacute;opolitiques r&eacute;gionales et mondiales, ouvrant de nouvelles perspectives de coop&eacute;ration et de prosp&eacute;rit&eacute; pour les pays impliqu&eacute;s.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Ces indicateurs t&eacute;moignent de mani&egrave;re ind&eacute;niable des efforts d&eacute;ploy&eacute;s par le Royaume pour s&#39;affirmer en tant que puissance r&eacute;gionale, ayant m&eacute;ticuleusement pr&eacute;par&eacute; le terrain pour garantir le succ&egrave;s de sa strat&eacute;gie africaine. L&#39;impact des investissements marocains en Afrique d&eacute;passe largement le cadre &eacute;conomique et a jou&eacute; un r&ocirc;le significatif dans l&#39;expansion de l&#39;influence marocaine sur le continent. Cela s&#39;est concr&eacute;tis&eacute; par l&#39;implication active des plus grandes entreprises nationales dans divers secteurs &eacute;conomiques cl&eacute;s, telles qu&#39;Attijari Wafa Bank, Maroc Telecom, Addoha et l&#39;OCP (Iraqi, 2019f). </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cette strat&eacute;gie d&#39;int&eacute;gration de l&#39;investissement dans le politique a &eacute;galement &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par la participation personnelle et efficace du souverain marocain, qui a agi en tant que catalyseur lors de ses multiples voyages en Afrique, pr&eacute;c&eacute;dant la signature d&#39;accords commerciaux et d&#39;investissement (Iraqi, 2019e<sup>&nbsp;</sup>; 2020a). Ces initiatives ont conf&eacute;r&eacute; un caract&egrave;re souverain &agrave; ces d&eacute;marches, tout en rel&eacute;guant les objections potentielles &agrave; un simple discours marginal. Au-del&agrave; de l&#39;influence du souverain, l&#39;impact des g&eacute;ants &eacute;conomiques marocains est profond&eacute;ment enracin&eacute;, incarnant l&#39;image du Royaume en tant que puissance &eacute;mergente sur le continent, et assumant implicitement le r&ocirc;le d&#39;ambassadeurs du Maroc.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Par ailleurs, l&#39;importance du Label marocain dans la perception des produits et des services par les consommateurs rev&ecirc;t une signification particuli&egrave;re dans ce contexte. Durant le processus d&#39;&eacute;valuation des produits, les consommateurs accordent une attention particuli&egrave;re aux attributs associ&eacute;s au label d&rsquo;origine, notamment en l&#39;absence d&#39;informations exhaustives sur le produit en question. &Agrave; titre illustratif, dans le secteur de la t&eacute;l&eacute;phonie mobile, les marques &eacute;trang&egrave;res telles que l&#39;iPhone, d&rsquo;origine am&eacute;ricaine, et les smartphones Samsung, d&rsquo;origine sud-cor&eacute;enne dominent le march&eacute; marocain, et ce malgr&eacute; l&#39;absence de liens directs avec ces pays dans les pr&eacute;f&eacute;rences touristiques des Marocains. Cette inclination des consommateurs envers ces produits &eacute;trangers t&eacute;moigne de l&#39;influence positive de l&rsquo;image de ces pays sur la perception des produits dans l&#39;esprit des consommateurs marocains. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">L&#39;analyse des comportements des consommateurs met en lumi&egrave;re l&#39;impact substantiel du pays d&#39;origine sur la perception des produits. En effet, le concept de pays d&#39;origine, d&eacute;fini comme le lieu de fabrication ou d&#39;assemblage d&#39;un produit, exerce une influence significative sur la qualit&eacute; per&ccedil;ue, le prix per&ccedil;u et l&#39;intention d&#39;achat des consommateurs. De plus, l&#39;image st&eacute;r&eacute;otyp&eacute;e associ&eacute;e &agrave; un pays peut fa&ccedil;onner les attitudes des consommateurs envers ses produits. Dans cette perspective, l&#39;effet du pays d&#39;origine sur la perception des produits marocains en Afrique est un &eacute;l&eacute;ment crucial pour comprendre l&#39;impact du <i>nation branding</i> sur la performance &eacute;conomique du Maroc dans la r&eacute;gion. Selon les derni&egrave;res statistiques de l&rsquo;Office des changes, arr&ecirc;t&eacute;es &agrave; fin 2021, les importations du Maroc vers les pays africains montrent le poids important des achats de produits &eacute;nerg&eacute;tiques et alimentaires marocains.<br /> Si les importations de gaz de p&eacute;trole et autres hydrocarbures arrivent en t&ecirc;te (25,3%), suivies des vari&eacute;t&eacute;s de charbons (houilles et cokes) avec une part de 5,3%, on retrouve ensuite les importations de dattes (5,1%), des mati&egrave;res plastiques (4,2%) et de l&rsquo;huile de soja (4,1%). D&#39;un autre c&ocirc;t&eacute;, les exportations du Maroc vers l&rsquo;Afrique sont constitu&eacute;es principalement des engrais naturels et chimiques (25,4%), des pr&eacute;parations et conserves de poissons et crustac&eacute;s (8,6%), du sucre brut et raffin&eacute; (5,9%), des poissons frais, sal&eacute;s, s&eacute;ch&eacute;s ou fum&eacute;s (5,1%) mais &eacute;galement des fils, c&acirc;bles et autres conducteurs isol&eacute;s pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; (4%) et des voitures de tourisme (3,6%).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">L&#39;exp&eacute;rience Africaine du Maroc met en lumi&egrave;re l&#39;importance strat&eacute;gique du <i>nation branding</i> dans le contexte de la diplomatie &eacute;conomique et commerciale. L&#39;int&eacute;gration r&eacute;ussie du Maroc dans le paysage &eacute;conomique africain, illustr&eacute;e par ses investissements soutenus et sa pr&eacute;sence active sur le continent, d&eacute;montre l&#39;efficacit&eacute; d&#39;une strat&eacute;gie coh&eacute;rente de promotion de l&#39;image nationale. De surcroit, l&#39;engagement du souverain marocain et le r&ocirc;le des grandes entreprises nationales en tant qu&#39;ambassadeurs du pays soulignent l&#39;importance de la coordination entre les acteurs publics et priv&eacute;s dans la construction d&#39;une marque nationale forte. En outre, l&#39;examen des &eacute;changes commerciaux et des pr&eacute;f&eacute;rences d&#39;importation des pays africains met en lumi&egrave;re l&#39;impact significatif du pays d&#39;origine sur la perception des produits, soulignant ainsi l&#39;importance d&#39;une approche holistique du <i>nation branding</i> dans la promotion des int&eacute;r&ecirc;ts &eacute;conomiques nationaux.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">En d&eacute;finitive, &agrave; travers la r&eacute;activation des routes commerciales historiques, le Maroc l&eacute;gitime &agrave; nouveau une &quot;voie naturelle&quot; d&#39;&eacute;changes en Afrique, autrefois emprunt&eacute;e par les caravanes transsahariennes, s&#39;inscrivant dans une continuit&eacute; g&eacute;o-historique revendiqu&eacute;e.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">L&rsquo;influence Marocaine en Afrique au prisme de sa stature religieuse </span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">De tout temps, la dynamique diplomatique du Maroc en Afrique subsaharienne a &eacute;t&eacute; profond&eacute;ment ancr&eacute;e dans son engagement en faveur de la tol&eacute;rance religieuse et de l&#39;ouverture au dialogue interculturel. Ce positionnement repose sur une identit&eacute; religieuse -constitutionnellement- bien d&eacute;finie, symbolis&eacute;e par le sunnisme mal&eacute;kite, qui a jou&eacute; un r&ocirc;le essentiel dans la pr&eacute;servation de la stabilit&eacute; sociale et religieuse du royaume, et par extension de ses partenaires sur le continent. En se pr&eacute;sentant comme un bastion de mod&eacute;ration religieuse, le Maroc a r&eacute;ussi &agrave; attirer l&#39;attention et le respect des pays africains, consolidant ainsi sa r&eacute;putation en tant que partenaire r&eacute;gional influent (Iraqi, 2019c). </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Dans ce cadre, la construction et la r&eacute;habilitation de mosqu&eacute;es dans plusieurs pays africains t&eacute;moignent de l&#39;engagement continu du Maroc &agrave; promouvoir les valeurs de tol&eacute;rance et de coexistence pacifique. Ces initiatives, largement financ&eacute;es par le royaume, renforcent les liens religieux et culturels qu&rsquo;il tisse avec ses partenaires africains, tout en consolidant son image en tant que leader r&eacute;gional dans la promotion de la paix et de la stabilit&eacute;. Le Maroc utilise &eacute;galement son influence spirituelle pour promouvoir la tol&eacute;rance et lutter contre le radicalisme en Afrique subsaharienne, organisant des forums de dialogue interreligieux et favorisant la restauration des lieux de culte (Iraqi, 2019c).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">De plus, la formation du corps religieux des pays africains par le biais de l&#39;Institut Mohamed VI contribue &agrave; diffuser les principes de tol&eacute;rance et de mod&eacute;ration pr&ocirc;n&eacute;s par le Maroc &agrave; travers le continent. En offrant une &eacute;ducation religieuse de qualit&eacute; aux &eacute;tudiants africains, il renforce davantage son influence spirituelle et consolide ses relations diplomatiques avec les pays voisins (Iraqi, 2019c).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Enfin, le statut symbolique de &quot;Commandeur des Croyants&quot; accord&eacute; au Roi du Maroc conf&egrave;re au pays une autorit&eacute; morale et spirituelle unique en Afrique, transcendant les fronti&egrave;res religieuses et culturelles. Cette sacralit&eacute; royale renforce la position du Maroc en tant que m&eacute;diateur et facilitateur dans les relations inter-&eacute;tats en Afrique, favorisant ainsi la coop&eacute;ration r&eacute;gionale et la stabilit&eacute; politique. En somme, la r&eacute;putation religieuse du royaume joue un r&ocirc;le central dans sa diplomatie africaine, offrant au pays un avantage strat&eacute;gique dans la construction de relations inter-&eacute;tats bas&eacute;es sur la confiance, le respect mutuel et la coop&eacute;ration (Iraqi, 2019c&nbsp;; 2021b).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Relais de la diplomatie culturelle Marocaine en Afrique</span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Dans un monde o&ugrave; les industries culturelles &eacute;mergent comme des acteurs &eacute;conomiques majeurs, la culture est de plus en plus reconnue comme un moteur de d&eacute;veloppement qui va de pair avec une d&eacute;s&eacute;tatisation progressive de la dimension culturelle de l&rsquo;appareil diplomatique, sous-traitant les affaires culturelles aux organisations non gouvernementales, aux industries cin&eacute;matographiques, &agrave; la diaspora, aux artistes, aux influenceurs et autres acteurs priv&eacute;s. Autrement dit, la diplomatie culturelle r&eacute;invente la diplomatie publique qui devient la diplomatie du &lsquo;&rsquo;public&rsquo;&rsquo; par l&rsquo;agr&eacute;gation de plusieurs acteurs poursuivants des objectifs h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes (Gillabert, 2017). Cons&eacute;quemment, la culture devient un &eacute;l&eacute;ment cl&eacute; du <i>soft power</i>, favorisant le dialogue et l&#39;influence entre les nations (Kanji, 2016&nbsp;; Ahn et Wu, 2015&nbsp;; Iwabuchi, 2015). </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Comprendre la diplomatie culturelle du Maroc, implique de saisir la mani&egrave;re dont ses dispositifs s&rsquo;articulent avec ses m&eacute;canismes diplomatiques traditionnels, couverts ou explicites. En d&rsquo;autres mots, cela induit de d&eacute;cortiquer les liens existant entre ces deux types de dispositifs et comment, ensemble, ils forment un &eacute;cosyst&egrave;me d&rsquo;influence.<br /> Sa diplomatie culturelle en Afrique s&#39;inscrit dans un contexte o&ugrave; le pays exhibe son identit&eacute; plurielle et diversifi&eacute;e, comme le souligne la Constitution de 2011. En effet, l&#39;alin&eacute;a 2 du Pr&eacute;ambule de cette Constitution affirme clairement le caract&egrave;re pluraliste de l&#39;identit&eacute; nationale marocaine en mettant en avant sa diversit&eacute;, sa richesse et son h&eacute;ritage africain. Le texte pr&eacute;cise que <i>&laquo;&nbsp;le Royaume du Maroc entend pr&eacute;server, dans sa pl&eacute;nitude et sa diversit&eacute;, son identit&eacute; nationale une et indivisible. Cette identit&eacute; est forg&eacute;e par la convergence de plusieurs composantes, arabo-islamique, amazighe et saharo-hassani, s&rsquo;est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, h&eacute;bra&iuml;que et m&eacute;diterran&eacute;en&nbsp;&raquo;</i>. Ainsi, cette identit&eacute; inclusive renforce l&#39;engagement du Maroc envers les pays subsahariens en valorisant les liens historiques, culturels et humains.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Depuis le r&egrave;gne du souverain Hassan II, la projection marocaine en Afrique joue un r&ocirc;le d&eacute;terminant dans sa politique &eacute;trang&egrave;re, comme symbolis&eacute; par l&#39;une de ses citations embl&eacute;matiques <i>&laquo;&nbsp;Le Maroc est un arbre dont les racines plongent en Afrique, et qui respire par ses feuilles en Europe&nbsp;&raquo;</i>. Cette m&eacute;taphore illustre la profondeur des liens historiques, culturels et &eacute;conomiques entre le Maroc et l&rsquo;Afrique, ainsi que l&#39;importance strat&eacute;gique accord&eacute;e par le Royaume &agrave; son influence et &agrave; son engagement envers son continent m&egrave;re.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cette coop&eacute;ration culturelle s&#39;&eacute;tend &agrave; divers secteurs tels que l&#39;&eacute;ducation, la s&eacute;curit&eacute; et le social, impliquant &eacute;galement des parlementaires, des firmes priv&eacute;es et des ONG. Cette diplomatie se concentre aussi sur la lutte et la pr&eacute;vention des menaces &agrave; la s&eacute;curit&eacute;, en particulier en Afrique subsaharienne, &agrave; travers diverses initiatives de coop&eacute;ration (Iraqi, 2019c). Ces liens ont &eacute;t&eacute; marqu&eacute;s par une longue histoire de coop&eacute;ration et de rapprochement, mais &eacute;galement par des d&eacute;fis. Pourtant, malgr&eacute; ces challenges, le Maroc a continu&eacute; &agrave; &oelig;uvrer en faveur d&#39;une diplomatie active et multidimensionnelle dans la r&eacute;gion, en s&#39;engageant notamment dans la r&eacute;solution de conflits et en renfor&ccedil;ant ses liens &eacute;conomiques et culturels avec les pays subsahariens. Cette approche refl&egrave;te la conviction profonde du Maroc en son destin africain et sa d&eacute;termination &agrave; jouer un r&ocirc;le de premier plan sur la sc&egrave;ne continentale. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Dans le domaine de l&#39;enseignement sup&eacute;rieur, le Maroc promeut la coop&eacute;ration scientifique avec les pays africains, offrant aux universit&eacute;s la capacit&eacute; de valoriser le patrimoine culturel marocain et de diffuser ses valeurs ancestrales. Cette coop&eacute;ration favorise la mobilit&eacute; des &eacute;tudiants africains en fournissant des bourses aux &eacute;tudiants subsahariens. Cette dynamique est engag&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de plusieurs acteurs marocains qui fa&ccedil;onnent la marque pays &agrave; l&#39;&eacute;tranger (Iraqi, 2018). &Agrave; titre d&rsquo;exemple, l&#39;Agence marocaine pour la coop&eacute;ration internationale (AMCI) pilote cette politique d&#39;ouverture vers l&#39;Afrique subsaharienne, contribuant &agrave; l&#39;accueil et &agrave; la formation des &eacute;tudiants africains dans les &eacute;tablissements d&#39;enseignement sup&eacute;rieur marocains. L&#39;accueil massif des &eacute;tudiants africains par les universit&eacute;s marocaines d&eacute;montre ainsi l&#39;engagement du pays envers la coop&eacute;ration culturelle en Afrique. Pareillement, l&#39;institut d&#39;&eacute;tudes africaines, cr&eacute;&eacute; dans cette optique, confirme la vocation africaine du Maroc en tant que pont scientifique entre le royaume et l&#39;Afrique. Cette vision, soutenue par son adh&eacute;sion &agrave; plusieurs organisations africaines, se traduit par la cr&eacute;ation de r&eacute;seaux de collaboration, des &eacute;changes d&#39;expertise et le d&eacute;veloppement d&#39;&eacute;tudes th&eacute;matiques sur les relations africaines du Maroc, renfor&ccedil;ant ainsi la connaissance mutuelle. Toutefois, malgr&eacute; ces efforts, le Maroc demeure relativement peu actif sur le plan scientifique &agrave; l&#39;&eacute;chelle continentale par rapport &agrave; d&#39;autres nations, et ce m&ecirc;me si les &eacute;tablissements d&#39;enseignement sup&eacute;rieur priv&eacute;s participent &eacute;galement &agrave; cette d&eacute;marche d&#39;internationalisation.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">La diaspora marocaine ou Marocains r&eacute;sidant &agrave; l&#39;&eacute;tranger (MRE), au-del&agrave; de son r&ocirc;le &eacute;conomique par le biais des transferts financiers vers le Maroc, jouit d&rsquo;un potentiel multidimensionnel en tant que vecteur de rayonnement culturel et diplomatique outre-Maroc pour le pays. Comptant parmi les plus importantes au monde, cette diaspora se distingue par sa dispersion g&eacute;ographique &agrave; travers plusieurs continents, plus particuli&egrave;rement en Europe o&ugrave; on compte plus de 5 millions de MRE, bien que sa pr&eacute;sence en Afrique, bien que moins pr&eacute;dominante, soit significative. Ces mouvements migratoires &agrave; destination de l&rsquo;Europe sont aliment&eacute;s de mani&egrave;re constante par le regroupement familial, l&#39;arriv&eacute;e d&#39;&eacute;tudiants, et, dans une moindre mesure, par les entr&eacute;es irr&eacute;guli&egrave;res. Historiquement, l&#39;&eacute;migration marocaine vers l&#39;Afrique subsaharienne a &eacute;t&eacute; influenc&eacute;e par des facteurs essentiellement religieux et commerciaux, avec le S&eacute;n&eacute;gal comme une destination principale. Ce qui fait que les Marocains jouissent d&#39;un respect particulier et d&#39;un statut sp&eacute;cial dans ce pays, faisant d&rsquo;eux des ambassadeurs civils pour le royaume. Toutefois, d&#39;autres nations africaines, telles que la C&ocirc;te d&#39;Ivoire, la Guin&eacute;e &eacute;quatoriale et le Gabon, attirent &eacute;galement des &eacute;migr&eacute;s marocains (Iraqi, 2019b). Cette pr&eacute;sence, enracin&eacute;e dans des liens s&eacute;culaires &eacute;conomiques et culturels, offre des opportunit&eacute;s pour une diplomatie parall&egrave;le, bien que cette dynamique soit encore en d&eacute;veloppement et requi&egrave;re une direction officielle afin d&rsquo;&ecirc;tre pleinement optimis&eacute;e. Contrairement &agrave; l&#39;Europe, o&ugrave; l&#39;&eacute;lite marocaine a r&eacute;ussi &agrave; s&#39;int&eacute;grer dans des sph&egrave;res de pouvoir, &agrave; d&eacute;crocher des postes de haute responsabilit&eacute; dans les gouvernements et les organisations publiques, et &agrave; &eacute;tablir des r&eacute;seaux efficaces, cette int&eacute;gration et cette coordination restent des d&eacute;fis en Afrique, soulignant ainsi la n&eacute;cessit&eacute; d&#39;une strat&eacute;gie plus proactive et concert&eacute;e pour tirer parti du potentiel de la diaspora marocaine dans la r&eacute;gion.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Somme toute, le Maroc a d&eacute;ploy&eacute; une strat&eacute;gie &agrave; la fois r&eacute;fl&eacute;chie et non d&eacute;lib&eacute;r&eacute;e en mettant en &oelig;uvre une diversit&eacute; d&rsquo;actions dans le dessein de cultiver son influence normative, ce qui a eu pour effet de renforcer son identit&eacute; politique et de fa&ccedil;onner les perceptions r&eacute;gionales &agrave; son &eacute;gard. Cette approche s&#39;explique en partie par la reconnaissance internationale de la richesse culturelle du Maroc, avec des villes telles que Rabat et Marrakech d&eacute;sign&eacute;es comme capitales culturelles de l&#39;Afrique, et son patrimoine class&eacute; par comme le deuxi&egrave;me plus riche de la r&eacute;gion MENA et du continent africain. Le Maroc se positionne ainsi comme un carrefour o&ugrave; se croisent diff&eacute;rentes cultures africaines, m&eacute;diterran&eacute;ennes, orientales et occidentales. Ses festivals et &eacute;v&eacute;nements culturels t&eacute;moignent de cette diversit&eacute; et mettent en lumi&egrave;re les valeurs communes partag&eacute;es avec le continent africain &agrave; travers la promotion de la tol&eacute;rance et du dialogue interreligieux. Les artistes marocains, quant &agrave; eux, expriment &agrave; travers leurs &oelig;uvres un attachement profond aux valeurs de tol&eacute;rance, de solidarit&eacute; et d&#39;alt&eacute;rit&eacute;, qui sont au c&oelig;ur de l&#39;identit&eacute; culturelle du pays. Leur cr&eacute;ativit&eacute; s&#39;inspire des cultures vari&eacute;es tout en pr&eacute;servant leur authenticit&eacute;. Cette vision ambitieuse vise &agrave; renforcer les &eacute;changes culturels entre le Maroc et l&#39;Afrique, valorise la contribution marocaine au patrimoine africain, et participe activement &agrave; la construction d&#39;un nouveau narratif sur l&#39;Afrique &agrave; travers la consolidation des liens entre les nations africaines. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Finalement, la diplomatie culturelle du Maroc en Afrique subsaharienne rev&ecirc;t une importance strat&eacute;gique dans la poursuite de ses int&eacute;r&ecirc;ts nationaux et de ses objectifs r&eacute;gionaux. En mettant l&#39;accent sur des domaines tels que l&#39;&eacute;ducation, la formation et la promotion d&#39;un islam mod&eacute;r&eacute;, le Maroc cherche &agrave; renforcer ses liens historiques et culturels avec les pays subsahariens, tout en contribuant au d&eacute;veloppement &agrave; la stabilit&eacute; de la r&eacute;gion. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le sport comme levier du <i>soft power</i> marocain en Afrique</span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Passons d&eacute;sormais au &lsquo;&rsquo;<i>Sport power</i>&rsquo;&rsquo; o&ugrave; le sport devient un langage universel qui transcende les fronti&egrave;res, dans une &eacute;poque marqu&eacute;e par les conflits et des tensions croissantes, des divisions id&eacute;ologiques profondes et une polarisation sociale grandissante. La diplomatie sportive du Maroc repr&eacute;sente un pilier essentiel de sa strat&eacute;gie d&#39;influence en Afrique mais aussi en dehors du continent, marqu&eacute;e par son engagement actif dans les instances sportives internationales.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cette diplomatie porte principalement sur l&rsquo;accueil de manifestations sportives internationales dans le but de promouvoir et de renforcer l&rsquo;image du pays &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, ce qui en fait un v&eacute;ritable outil de communication, d&rsquo;influence et de <i>soft power</i>. De m&ecirc;me, le royaume se distingue dans ce domaine gr&acirc;ce &agrave; des strat&eacute;gies de communication et de branding sportif visant &agrave; associer son image &agrave; divers &eacute;v&eacute;nements sportifs en vue de renforcer sa notori&eacute;t&eacute; (El Hafed, 2023).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Malgr&eacute; des ressources financi&egrave;res relativement modestes par rapport &agrave; certains acteurs r&eacute;gionaux, le Royaume apparait comme une r&eacute;f&eacute;rence dans le domaine du sport et a su se distinguer en si&eacute;geant au sein de plusieurs organes d&eacute;cisionnels du sport mondial, notamment le Comit&eacute; international olympique (CIO), la F&eacute;d&eacute;ration internationale de football association (FIFA), la Conf&eacute;d&eacute;ration africaine de football (CAF), l&rsquo;Union des associations europ&eacute;ennes de football (UEFA) et l&rsquo;Association des comit&eacute;s nationaux olympiques d&rsquo;Afrique (ACNOA). </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">En 2022, le budget du minist&egrave;re marocain des Sports s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 180 millions d&rsquo;euros, dont une partie -dont le montant est tenu secret- &eacute;tait consacr&eacute;e &agrave; la diplomatie sportive. La F&eacute;d&eacute;ration royale marocaine de football (FRMF), dont 85% du budget global (77 millions d&rsquo;euros) provient de l&rsquo;&Eacute;tat par le biais d&rsquo;&eacute;tablissements publics, est pr&eacute;sid&eacute;e par Fouzi Lekj&acirc;a, ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute; au Budget, et, par ailleurs, membre de la Conf&eacute;d&eacute;ration africaine de football (CAF) et de la FIFA, a &eacute;tabli des partenariats avec 44 f&eacute;d&eacute;rations d&rsquo;Afrique subsaharienne, portant principalement sur l&rsquo;accompagnement &agrave; la cr&eacute;ation d&#39;infrastructures sportives, la formation des cadres, l&#39;accueil de stages pour les s&eacute;lections nationales, la formation des arbitres et l&#39;organisation de matchs amicaux, et reste tr&egrave;s active en mati&egrave;re de diplomatie sportive sur le continent. Son dynamisme a permis au pays d&rsquo;organiser plusieurs manifestations footballistiques d&#39;envergure, dont le Championnat d&rsquo;Afrique des nations en 2018, la CAN f&eacute;minine en 2022, et celle de 2024. Il est pr&eacute;vu &eacute;galement que le royaume organise la CAN 2025 et la coupe du monde 2030 en collaboration avec l&#39;Espagne et le Portugal. Ces &eacute;v&eacute;nements ont des retomb&eacute;es &eacute;conomiques, sociales et culturelles consid&eacute;rables pour le Maroc et pour son rayonnement continental, attirant l&rsquo;attention des m&eacute;dias internationaux, stimulant les investissements dans les infrastructures, favorisant le d&eacute;veloppement du tourisme, renfor&ccedil;ant l&rsquo;attractivit&eacute; et la comp&eacute;titivit&eacute; du pays, valorisant son image et sa notori&eacute;t&eacute;, cr&eacute;ant des opportunit&eacute;s d&rsquo;&eacute;changes et de coop&eacute;ration avec les pays participants, et contribuant &agrave; diffuser ses valeurs et ses messages &agrave; travers le monde.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cette dynamique sportive est principalement attribuable aux r&eacute;alisations du Football marocain, sous la pr&eacute;sidence de Fouzi Lekj&acirc;a &agrave; la FRMF, depuis2014, sur la sc&egrave;ne continentale et mondiale. En effet, sous sa direction, l&rsquo;&eacute;quipe nationale masculine a atteint les demi-finales de la coupe du monde en 2022, devenant ainsi la premi&egrave;re nation africaine et arabe &agrave; atteindre ce stade de la comp&eacute;tition. De m&ecirc;me, l&rsquo;&eacute;quipe nationale f&eacute;minine, lors de sa premi&egrave;re participation &agrave; la coupe du monde, a atteint les huiti&egrave;mes de finale, cr&eacute;ant ainsi un nouveau r&eacute;cit pour le football africain. En tant que premier Marocain &agrave; si&eacute;ger au conseil de la FIFA et deuxi&egrave;me vice-pr&eacute;sident de la CAF, son influence a &eacute;t&eacute; cruciale dans l&rsquo;&eacute;l&eacute;vation du statut du Maroc sur la sc&egrave;ne footballistique internationale. En jonglant avec habilet&eacute; entre ses responsabilit&eacute;s en tant que ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute; charg&eacute; du budget, et son engagement &agrave; promouvoir le football marocain au niveau mondial, il incarne un mod&egrave;le d&rsquo;efficacit&eacute; et de transparence (El Yattioui, 2024).</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cette politique proactive a permis au Maroc de &lsquo;&rsquo;peser&rsquo;&rsquo; dans des institutions telles que la FIFA et la CAF, notamment lors de l&rsquo;attribution de l&rsquo;organisation de comp&eacute;titions importantes comme la coupe du monde des clubs de la FIFA en 2023, 2014 et 2022, la CAN masculine 2025, et la CAN f&eacute;minine 2022 et 2024 (El Hafed, 2023). Le pays mise sur la qualit&eacute; de ses infrastructures -stades, h&ocirc;tels, transports, communications- pour s&rsquo;imposer comme un acteur incontournable sur le continent. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Au fil des ann&eacute;es, le Royaume s&rsquo;est positionn&eacute; comme un paradis du football africain (Khater et Serrar, 2022). Plusieurs f&eacute;d&eacute;rations africaines de football ont sign&eacute; des partenariats avec le Maroc pour y jouer, leurs stades n&#39;&eacute;tant pas agr&eacute;&eacute;s. Le gouvernement a mis en place une diplomatie footballistique, concentrant tous ses efforts sur cette discipline. Le football est ainsi devenu un vecteur de rapprochement avec les pays africains anglophones, plus proches de l&rsquo;Afrique du Sud (El Yattioui, 2024). D&rsquo;autres disciplines sportives telles que le handball ou le basket-ball, bien que moins populaires que le football, sont &eacute;galement envisag&eacute;es dans cette vision. </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Par ailleurs, la derni&egrave;re Coupe d&rsquo;Afrique des Nations 2024, organis&eacute;e et remport&eacute;e par la C&ocirc;te d&rsquo;ivoire est une v&eacute;ritable illustration de la r&eacute;ussite de la diplomatie sportive du Maroc sur le continent. Au moment de c&eacute;l&eacute;brer le titre continental, de nombreux supporters et joueurs de l&#39;&eacute;quipe nationale ivoirienne ont rendu hommage au Maroc, pays h&ocirc;te de la CAN 2025, pour avoir donn&eacute; une seconde chance &agrave; leur &eacute;quipe nationale alors qu&#39;elle &eacute;tait au bord de l&#39;&eacute;limination lors de la phase de groupes.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Enfin, le secteur sportif priv&eacute; au Maroc a contribu&eacute; &agrave; hauteur de 1,16 % au PIB du pays en 2021, g&eacute;n&eacute;rant plus de 2,33 milliards de dirhams de revenus et employant plus de 100 000 personnes. Ces chiffres illustrent l&#39;impact &eacute;conomique et social significatif du sport au Maroc et mettent en &eacute;vidence l&#39;importance de la diplomatie sportive dans la strat&eacute;gie globale du pays.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Conclusion</span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">En r&eacute;sum&eacute;, les ressorts de l&rsquo;influence marocaine en Afrique rel&egrave;vent d&rsquo;une qu&ecirc;te de plus d&rsquo;ind&eacute;pendance g&eacute;opolitique en r&eacute;ponse &agrave; un rapprochement europ&eacute;en qui n&rsquo;a pas abouti aux r&eacute;sultats escompt&eacute;s. Cette vision r&eacute;solument tourn&eacute;es vers l&rsquo;Afrique est issue d&rsquo;une volont&eacute; de s&rsquo;affirmer en tant que leader r&eacute;gional tout en d&eacute;fendant la premi&egrave;re cause nationale&nbsp;: la souverainet&eacute; du Royaume sur son Sahara, et ce en misant concomitamment sur les r&eacute;gions avec lesquelles il maintient des liens historiques et cultuels.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le royaume a d&eacute;ploy&eacute; une strat&eacute;gie d&#39;influence privil&eacute;giant un partenariat sud-sud gagnant-gagnant fond&eacute; sur la solidarit&eacute;, et surtout, une histoire partag&eacute;e. Dans cette dynamique, la d&eacute;fense de l&rsquo;int&eacute;grit&eacute; territoriale demeure une constante nationale en t&ecirc;te des int&eacute;r&ecirc;ts sup&eacute;rieurs du Royaume. En effet, son engagement consiste &agrave; d&eacute;fendre sa cause aupr&egrave;s des instances continentales et internationales et, parall&egrave;lement, de contrecarrer toute man&oelig;uvre d&eacute;tractrice. Concr&egrave;tement, l&rsquo;une des politiques entreprises dans ce sens consiste &agrave; ouvrir des repr&eacute;sentations consulaires de pays alli&eacute;s dans le Sahara marocain. Entretemps, l&rsquo;ambition du leadership marocain s&#39;est traduite par des succ&egrave;s &agrave; divers niveaux interconnect&eacute;s. Sur le plan &eacute;conomique, le Maroc a consolid&eacute; sa comp&eacute;titivit&eacute; gr&acirc;ce &agrave; une diplomatie &eacute;conomique dynamique, se positionnant comme l&#39;un des principaux investisseurs intra-africains. Sur le plan religieux, le royaume a investi dans la formation des leaders religieux africains et la construction de mosqu&eacute;es, renfor&ccedil;ant ainsi son influence spirituelle. Parall&egrave;lement, la promotion de la culture marocaine &agrave; travers des &eacute;v&eacute;nements nationaux et continentaux a consolid&eacute; sa pr&eacute;sence culturelle en Afrique. Enfin, la diplomatie sportive et les efforts pour accueillir des &eacute;v&eacute;nements internationaux et continentaux ont &eacute;galement contribu&eacute; &agrave; accro&icirc;tre son rayonnement sur le continent. En conclusion, le d&eacute;cryptage des dispositifs d&#39;influence du Maroc en Afrique met en lumi&egrave;re une approche complexe et multifacette, m&ecirc;lant subtilement attractivit&eacute; et persuasion pour consolider sa position sur la sc&egrave;ne continentale.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Enfin, ce papier met en &eacute;vidence que l&rsquo;essor du <i>soft power</i> dans l&#39;&eacute;chiquier mondial a cr&eacute;&eacute; un paysage comp&eacute;titif o&ugrave; les nations rivalisent pour attirer talents, touristes, et investisseurs &eacute;trangers. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne, catalys&eacute; par les effets de la mondialisation, a propuls&eacute; le <i>nation branding</i> au premier plan des strat&eacute;gies nationales, d&eacute;montrant que la r&eacute;putation et l&#39;identit&eacute; d&#39;un pays sont d&eacute;sormais des &eacute;l&eacute;ments cruciaux et d&eacute;terminants de son influence internationale. Traditionnellement, la puissance militaire, le poids &eacute;conomique et l&rsquo;influence politique &eacute;taient les principaux leviers de puissance. Aujourd&#39;hui, ils coexistent avec des &eacute;l&eacute;ments, jadis marginalis&eacute;s, comme la culture, ou &eacute;mergents, comme les r&eacute;seaux sociaux. Cette &eacute;volution oblige ainsi les &Eacute;tats &agrave; r&eacute;&eacute;valuer leurs strat&eacute;gies, leurs instruments diplomatiques et leurs politiques de communication afin de s&#39;adapter &agrave; l&rsquo;&egrave;re du num&eacute;rique.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Bibliographie </span></span></span></span></b></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Ahmed, S. A., &amp; d&rsquo;Astous, A. (2004). </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Perceptions of countries as producers of consumer goods. Journal of Fashion Marketing and Management, 8(2), 187-200.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Ahn, M. J., &amp; Wu, H. C. (2015). The art of nation branding: National branding value and the role of government and the arts and culture sector.&nbsp;</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Public Organization Review,&nbsp;15, 157-173.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">ASMEX. (2014). Etude du Partenariat Maroc Afrique. En collaboration avec l&rsquo;Institut Amadeus. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Juillet 2014.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Aurier, P. (1991). Variety research: A major concept of marketing theory. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Vol 6, no 1, 85-106.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Baygert, N. (2014). Le nouveau branding wallon. Outre-Terre, 40(3), 156</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">165. https://doi.org/10.3917/oute1.040.0156</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Blanc, P. (2012). Marques et image nationale : une exploration de l&rsquo;effet COO inverse. Place Branding et diplomatie publique.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Blanc, P. (2012). Place Branding and Public Diplomacy Advance. Publication en ligne.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Boniface, P. (2006). La g&eacute;opolitique subtile du football. Institut de relations internationales et strat&eacute;giques de Paris.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cattin, P., &amp; coll. (1982). Cit&eacute; dans Elliott, G. R., &amp; Cameron, R. C. (1994).</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Chattalas, Kramer, &amp; Takada. (2008); Johansson, Johansson, Ronkainen, &amp; Czinkota, M. R. (1994).</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Constitution du Royaume du Maroc. (2011).</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cull, N. J. (2008). Diplomatie publique: taxonomies et histoires. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">The Annals of the American Academy of Political and Social Science, 616, 31&ndash;54.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">D&eacute;partement de la Statistique et des &Eacute;changes Ext&eacute;rieurs. (2017). Maroc Afrique-Commerce Subsaharien. En collaboration avec l&rsquo;Office des Changes.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Dinnie, K. (2015). Nation Branding : Concepts, Issues, Practice (2e &eacute;d.). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Routledge. https://doi.org/10.4324/9781315773612</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Dubois, B. (1994). Comprendre le consommateur. Dalloz, Paris, 227.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Eiglier, P. (2004); de Maisonnas, C., &amp; Dufour, C. (2006). L&rsquo;intelligence &eacute;conomique et la diplomatie du Maroc en Afrique de l&rsquo;Ouest. Universit&eacute; de Salamanque, 2019.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">EL HAFED, B. (2023). La diplomatie sportive: l&#39;art d&#39;aligner le soft power pour gagner en geopolitique, cas du Maroc. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">International Journal of Advanced Research on Law and Governance, 5(2), 80-115.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">El Yattioui, S. (2024). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">La politique &eacute;trang&egrave;re et l&rsquo;intelligence &eacute;conomique du Maroc [Th&egrave;se de doctorat, Universit&eacute; de Salamanque].</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><a name="_Hlk163463311"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Engel, J. F., Blackwell, R. D., &amp; Kollat, D. T. (1970). </span></span></span></a><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">D&eacute;finition selon le mod&egrave;le am&eacute;ricain d&rsquo;Engel, Blackwell et Kollat.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Errighi, L. (2021). COVID-19 and the global vaccine race. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Instituto Affari Internazionali, 21(19), 1</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">7.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Frank, R. (2003). Diplomaties et Transferts Culturels Au XXe Si&egrave;cle. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Pr&eacute;sentation. Relations Internationales, 115, 319-323.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Gienow-Hecht, J. (2019). Nation branding: a useful category for international history.&nbsp;</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Diplomacy &amp; Statecraft,&nbsp;30(4), 755-779.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Gienow-Hecht, J. C. E. (2013). Que cherchons-nous? la culture, la diplomatie, les agents et l&rsquo;&Eacute;tat. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">In J. Gienow-Hecht &amp; M. C. Donfried (Eds.), Searching For a Cultural Diplomacy (pp. 3-12). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">New York, Oxford: Berghain Books.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Gilboa, E. (2008). &Agrave; la recherche d&rsquo;une th&eacute;orie de la diplomatie publique. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">The Annals of the American Academy of Political and Social Science, 616, 55&ndash;77.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Gillabert, M. (2017). Diplomatie culturelle et&nbsp;diplomatie publique : Des histoires parall&egrave;les ? Relations internationales, 169(1), 11</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">26. https://doi.org/10.3917/ri.169.0011</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2018). &Eacute;tude des composantes &eacute;l&eacute;mentaires du &rdquo;Marketing Pays&rdquo; du Maroc en Afrique. <i>Proceedings des actes du CIMSO 2018</i>. https://hal.science/hal-02377134/</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019a). &Eacute;tude descriptive de l&rsquo;&eacute;tat des lieux et des perspectives de d&eacute;veloppement des infrastructures en Afrique subsaharienne : Entre attraction et r&eacute;pulsion des investissements &eacute;trangers. <i>La logistique de demain: L&rsquo;essence de l&rsquo;excellence de la cha&icirc;ne logistique</i>. https://hal.science/hal-02368660/</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019b). <i>La strat&eacute;gie du Maroc en Afrique subsaharienne : Diplomatie polymorphe: soubassements, limites et enjeux</i>. &Eacute;ditions universitaires europ&eacute;ennes. https://scholar.google.com/scholar?cluster=5922678181200122032&amp;hl=en&amp;oi=scholarr</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019c). L&rsquo;articulation de la dimension s&eacute;curitaire et religieuse dans la politique &eacute;trang&egrave;re du Maroc en Afrique subsaharienne : Branding religieux &agrave; double face. </span></span></span><i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">International Journal of Innovation and Applied Studies</span></span></span></i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">, <i>25</i>(3), 890</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">899.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019d). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Les apories structurelles en Afrique en tant que facteurs r&eacute;pulsifs des investissements directs &eacute;trangers : Clivage entre afro-optimisme et afro-pessimisme. <i>Revista de Estudios Fronterizos del Estrecho de Gibraltar: REFEG</i>, <i>7</i>, 1</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">25.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019e). <i>L&rsquo;investissement direct &eacute;tranger en tant que facteur g&eacute;opolitique du Soft Power marocain en Afrique : R&eacute;flexion interpr&eacute;tativenals</i>. https://rodin.uca.es/handle/10498/22105</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019f). R&eacute;partition cartographique des investissements directs &eacute;trangers marocains en Afrique : lecture g&eacute;ostrat&eacute;gique. </span></span></span><i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Public &amp; Nonprofit Management Review</span></span></span></i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">, <i>4</i>(2). https://revues.imist.ma/index.php/PNMReview/article/view/17970</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019g). <i>The growth of the African middle class as a determining factor in attracting foreign direct investments</i>. Economic and Social Development: Book of Proceedings, 32-39.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019h). </span></span></span><i><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Le Maroc et l&#39;Afrique : &eacute;bauche nostalgique d&rsquo;une histoire multis&eacute;culaire et pluridimensionnelle</span></span></span></i><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">. Edilivre.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2020a). Approche analytique de la ventilation des investissements directs &eacute;trangers marocains en Afrique : Trifurcation strat&eacute;gique. <i>Revue Marocaine d&rsquo;Economie</i>, <i>3</i>, 44</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">59.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2020b). <i>G&eacute;opolitique des investissements marocains en Afrique</i>. Editions L&rsquo;Harmattan. </span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2021a). <i>La dimension strat&eacute;gique dans l&rsquo;investissement marocain en Afrique</i> [Th&egrave;se de doctorat, Universit&eacute; Abdelmalek Essa&acirc;di].</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2021b). R&eacute;trospective historique des relations entre le Maroc et l&rsquo;Afrique subsaharienne : Le r&ocirc;le &eacute;conomique et religieux du commerce transsaharien. </span></span></span><i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Bulletin d&rsquo;Arch&eacute;ologie Marocaine</span></span></span></i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">, <i>26</i>, 361</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">381.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Iwabuchi, K. (2015). Pop-culture diplomacy in Japan: Soft power, nation branding and the question of &lsquo;international cultural exchange&rsquo;.&nbsp;</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">International Journal of Cultural Policy,&nbsp;21(4), 419-432.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Johansson, J. K. (1989). D&eacute;terminants et effets de l&rsquo;utilisation de &raquo; Made in &laquo; Labels &raquo;. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">International Marketing Review, 6(1).</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Kanji, L. (2016). Illustrations and influence: soft diplomacy and nation branding through popular culture.&nbsp;Harvard International Review,&nbsp;37(2), 40.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Kasiyarno, K. (2014). American Dream: the American Hegemonic Culture and Its Implications to the World.&nbsp;</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Humaniora,&nbsp;26(1), 11573.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Kaynak, E., &amp; Kucukemiroglu, O. (1992). Cit&eacute; dans Nis, B. L. (1996).</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Khater, I., &amp; Serrar, S. (2022). Le Maroc et la Diplomatie par le football en Afrique. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">PODIUM OF SPORT SCIENCES, 1(1), 13-26.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Knott, B., Fyall, A., &amp; Jones, I. (2016). Leveraging nation branding opportunities through sport mega-events.&nbsp;International journal of culture, tourism and hospitality research,&nbsp;10(1), 105-118.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Koch, O., &amp; Mattelart, T. (2023). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">La diplomatie publique &agrave; l&rsquo;heure des r&eacute;seaux. Mutations des strat&eacute;gies et pratiques internationales d&rsquo;influence m&eacute;diatique. Questions de communication, 44(2), 7</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">28.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Mattern, J. B. (2005). Whysoft power&#39;isn&#39;t so soft: representational force and the sociolinguistic construction of attraction in world politics.&nbsp;Millennium,&nbsp;33(3), 583-612.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Mennell, S. (2014). Globalisation and the &lsquo;American dream&rsquo;.&nbsp;Human Figurations,&nbsp;3(2).</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Mohammed VI. (2017). Discours de l&rsquo;actuel Roi du Maroc Mohammed VI; &laquo; 28e Sommet de l&rsquo;Union africaine &raquo;, Addis-Abeba, 2017.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Monroe, B. (1973). Perceptions subjectives du prix par les acheteurs. </span></span></span><span lang="EN-GB" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Journal of Marketing Research, 10, 70-80.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Murray, S. (2016). Sports diplomacy.&nbsp;The SAGE handbook of diplomacy, 617-627.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Murray, S. (2018).&nbsp;Sports diplomacy: Origins, theory and practice. Routledge.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Nye, J. S. (2004). Soft power: the means to success in world politics. </span></span></span><span lang="EN-GB" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">New York: Public Affairs.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Nye, J., &amp; Kim, Y. (2019). Soft power and the Korean Wave. In&nbsp;South Korean popular culture and North Korea&nbsp;(pp. 41-53). Routledge.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">OCP Policy Center Report. (2016). Moroccan-Sub-Saharan Africa Research Paper Relations: What is the Assessment for the Last 15 Years? </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Novembre 2016.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Office des changes. (2021). Commerce ext&eacute;rieur du Maroc 2021.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Olivereau, V. (2022). </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Investing in Sport : A Comparison of Qatar, the United Arab Emirates and Saudi Arabia. In Routledge Handbook of Sport in the Middle East. Routledge.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Olson, J. C., &amp; Jacoby, J. (1972). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Cit&eacute;s dans Min Han, C., &amp; Terpstra, V. (1988).</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Ory, P. (2003). De la diplomatie culturelle &agrave; l&rsquo;acculturation. Relations internationales, 116, 479-481.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Papadopoulos, N., &amp; Heslop, L. (1993). Images produit-pays: impact et r&ocirc;le dans le marketing international.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Papadopoulos, N., Ibrahim, Y., De Nisco, A., &amp; Napolitano, M. R. (2018). </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">The role of country branding in attracting foreign investment: Country characteristics and country image.&nbsp;Mercati &amp; Competitivit&agrave;, (2018/2).</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Rasmussen, R. K., &amp; Merkelsen, H. (2012). The new PR of states : How nation branding practices affect the security function of public diplomacy. Public Relations Review, 38(5), 810</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Cambria Math&quot;,serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">818. https://doi.org/10.1016/j.pubrev.2012.06.007</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Roth, S., &amp; Romeo, J. B. (1992). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Un cadre pour la gestion des effets sur le pays d&rsquo;origine.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Scott-Smith, G. (2003). La guerre froide culturelle en Europe occidentale, 1945-1960. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">In H. Krabbendam (Ed.), Londres: Frank Cass.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Silvanto, S., &amp; Ryan, J. (2014). Relocation branding: a strategic framework for attracting talent from abroad.&nbsp;</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Journal of Global Mobility,&nbsp;2(1), 102-120.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Smaoui, H. (2009). Effet de l&rsquo;origine per&ccedil;ue de la marque sur les perceptions des consommateurs: le cas du consommateur des pays &eacute;mergents.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Tjandra, M., Omar, M., &amp; Ensor, J. (2015). La perception des &eacute;conomies avanc&eacute;es et &eacute;mergentes de la g&eacute;n&eacute;ration Y &agrave; l&rsquo;&eacute;gard du pays d&rsquo;origine. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">International Journal of Emerging Markets, 10(4), 858-874.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:&quot;Arial&quot;,sans-serif"><span style="color:black">Wilson III, E. J. (2008). Hard power, soft power, smart power.&nbsp;The annals of the American academy of Political and Social Science,&nbsp;616(1), 110-124.</span></span></span></span></span></span></p>