<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Introduction</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Suite à l’accélération de la mondialisation, l’échiquier mondial est devenu un marché « patriotique » concurrentiel entre des États cherchant à attirer talents, touristes, importateurs, investisseurs et résidents étrangers, entre autres cibles, en agrémentant, de façon plus explicite, la perception de la réputation qu’ils ont forgée en faisant du marketing pays un vecteur de mobilisation dans le cadre de leur stratégie de visibilité internationale qu’elle soit politique, économique, culturelle, religieuse ou touristique (Silvanto et Ryan, 2014 ; Papadopoulos et al., 2018). Dans cette volonté d’affirmation identitaire, plusieurs États emploient désormais des moyens distincts, à rebours des méthodes conventionnelles, et ce en aspirant à un objectif identique, en l’occurrence, le renforcement de leur <i>soft power</i> : concept devenu un champ d’investigation objectif à la base d’indicateurs quantifiables et mesurables (Nye, 2004). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Subséquemment, culture, présence sur les réseaux sociaux, organisation de manifestations internationales, découvertes scientifiques, performance sportive, politique d’immigration, mobilisation de la diaspora et autres aspects jadis marginalisés, sont devenus tributaires de la réputation d’un pays, et donc des composants élémentaires de ses référents identitaires et ce, au lieu des leviers factuels et classiques ayant depuis longtemps façonné la notoriété des nations dans l’espace mondial, plus particulièrement, la force militaire, le poids économique et le rayonnement politique, ce qui fait que les États se trouvent aujourd’hui confrontés à une redéfinition fondamentale de leurs enjeux stratégiques où la réputation au sens large fait désormais jeu égal avec la puissance tous azimuts (Knott et al., 2016). Au cœur de cet essor, et loin de toute théorie de relents déterministes, il est important de prendre en considération la complexité croissante de la contingence des événements dans la géopolitique contemporaine.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Au Maroc, la pratique de l’influence au niveau supranational s’est manifestée plus particulièrement en Afrique, privilégiant un effet de notoriété mettant en avant un partenariat sud-sud sur fond de solidarité et de considérations historiques et religieuses (Iraqi, 2021b). Cette démarche progressive s’est soldée par des réussites à quatre niveaux interreliés. Sur l’échiquier économique, le Maroc a capitalisé sur sa diplomatie économique en préservant sa compétitivité économique, notamment ses investissements directs étrangers et sa position parmi les premiers investisseurs intra-africains. Quant à l’échiquier religieux, le royaume s’est investi dans la formation des futurs oulémas, imams et prédicateurs africains, ainsi que dans la construction des mosquées. De manière symétrique, la création de la fondation Mohamed VI des oulémas africains vient renforcer davantage cette dynamique, en lui donnant une légitimité et une reconnaissance certaines. Entretemps, dans le même sens d’idée, le Royaume a consolidé son aura continental par la promotion de sa culture à travers la tenue d’évènements culturels et scientifiques divers à l’échelle nationale et continentale. Le dernier échiquier porte sur la diplomatie du sport et la performance sportive. À ce niveau, le Maroc a intensément valorisé ses infrastructures sportives, dans le but de candidater pour l’organisation d’évènements sportifs internationaux, et ce en plus des postes de responsabilité qu’il a réussi à obtenir au sein d’organes décisionnels de différentes instances sportives internationales.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cette recherche propose ainsi de mettre en évidence les dispositifs d’influence du Maroc en Afrique, que ce soit par l’attraction ou par la persuasion, et d’en déduire les particularités à travers un essai d’analyse.</span></span></span></span></span></span></span></p>
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<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le <i>Nation branding</i> comme vecteur d’influence</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Consubstantielle du <i>nation branding</i>, la capacité d’influence est devenue un marqueur du <i>soft power</i> des États, un néologisme contemporain où branding des États fait dorénavant partie intégrante des facteurs persuasifs mettant en avant les caractéristiques idiosyncratiques de la nation dans un monde résolument apolaire, grâce à une péréquation instiguée par la puissance de l’influence, ce qui suppose une nouvelle lecture des rapports de force considérant des incitants symboliques comme le storytelling ou l’advocacy comme outils démultiplicateurs, ce qui implique un basculement sémantique incrémental des décideurs publics vers un registre propre au location branding (Dinnie, 2015).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le processus de mise en valeur de l’identité des États est bien loin d’être rigoureusement linéaire. Même des pays dont la notoriété est d’ores et déjà bien installée, à l’instar des États-Unis, de l’Allemagne et du Japon, doivent continuellement investir dans la promotion de leur image démarcative. De nos jours, la focale change. La gestion d’une marque pays est devenue tellement compliquée et vitale que des gouvernements mobilisent des cabinets de conseil spécialisés en la matière. En effet, le branding territorial ne consiste pas uniquement dans le lancement d’une nouvelle identité graphique. C’est une stratégie intégrée, sophistiquée et critique qui doit refléter un état d’esprit impliquant un réajustement même de l’auto perception avant une reconfiguration de la rhétorique vis-à-vis les cibles étrangères (Rasmusen et Merkelsen, 2012). De la même manière, la façon dont le recours croissant à la technologie et aux réseaux socio-numériques a métamorphosé la pratique de la diplomatie publique, en se penchant plus spécifiquement sur le digital, a fait que les recherches portant sur la nouvelle diplomatie publique 2.0 abondent en analyses qui jettent l’anathème sur les méthodes conventionnelles (Koch et Mattelart, 2023). Cependant, bien que la discipline semble relativement nouvelle, les pratiques du <i>nation branding</i> existent depuis longtemps. Elles n'ont simplement pas été désignées par le terme qui leur est attribué aujourd'hui (Gienow-Hecht, 2020).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le <i>nation branding</i> est avant tout une question de stratégie globale intégrée impliquant une architecture de marque englobante, regroupant un portefeuille de sous-marques chapeautées par une marque ombrelle ‘’country brand’’ étiquetant tout le territoire qui, à son tour, est constitué par des labels territoriaux ‘’region branding’’, ‘’city branding’’ déclinés en une panoplie de marques-produits et de marques-institutionnelles publiques et privées, qui sont de facto toutes liées entre elles. Autrement dit, le marketing territorial fait référence à l’ensemble des stratégies visant à communiquer sur l’attractivité d’un territoire via des processus de coordination destinés à modeler l’image, la formation idéologique et la perception d’un territoire, nommément ‘’<i>image making</i>’’, de manière proactive afin d’agrémenter sa réputation vis-à-vis d’une audience internationale ciblée (Baygert, 2014). Il n’est donc pas étonnant de considérer que tout est instrumentalisable dans la marque pays (politiciens, hommes d’affaires, artistes, personnalités célèbres, scientifiques, sportifs, clubs de sport, universités, partis politiques… etc) que les États cherchent à exploiter en tant qu’adjuvants de leur <i>soft power</i>. Cela renvoie à la notion de performativité du discours employé dans la mise en place d’une stratégie de marque vivante cherchant volontairement, tout en agissant sur la conscientisation, à pousser la cible à s’appuyer sur une traduction visuelle de l’identité nationale dans son imaginaire, lui donnant ainsi une perception intangible de puissance, pendant qu’elle se décide de l’endroit où investir, travailler, étudier, acheter un bien, passer des vacances ou immigrer. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Bien que les enjeux du <i>nation branding</i> soient similaires, le modus operandi de chaque État est très singulier. À ce titre, si l’approche américaine est connue pour être intrinsèquement agressive en puisant sa force dans son rayonnement culturel ainsi que dans son statut de devancière en la matière, le branding de pays comme le Costa Rica, le Mexique et l’Italie table plutôt sur leurs atouts naturels et touristiques, quand d’autres nations comme, d’un côté, le Qatar, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, ou de l’autre côté, l’Espagne reposent leur démarche marketing pays respectivement sur la diplomatie du sport (Olivereau, 2022) et la performance sportive. Par ailleurs, l’Allemagne, le Japon et, dans une moindre mesure, la Corée du sud, reposent leur marque nationale essentiellement sur leur label d’origine industrielle développé au fil des années par leurs fleurons nationaux dont la qualité des produits est mondialement reconnue dans une panoplie de secteurs d’activité. Enfin, la France, la Turquie et la Chine s’alignent quant à elles sur la trajectoire américaine en déployant une stratégie tentaculaire cherchant à positionner leur marque dans une logique de rivalités de pouvoir géopolitique.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Toutefois, le <i>nation branding</i> n’est pas nouveau, tant en théorie qu’en pratique, c’est plutôt l’intérêt croissant qui lui est accordé dans un monde où l’influence est devenue à géométrie variable, qui a fait qu’il soit considéré comme une discipline récente. En effet, l’étude des pratiques du place branding, concept générique regroupant entre autres, le marketing pays, remonte au milieu du 19<sup>ème</sup> siècle, d’abord aux États-Unis, ensuite en Europe, où on cherchait à attirer des populations et des touristes vers, respectivement, des terres agricoles et des lieux de villégiature.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Dans cette quête de leadership tous azimuts, et dans le continuum de la guerre froide entre les États-Unis et l’URSS dont la conquête spatiale a été un enjeu majeur pour avoir été à la fois symbole de puissance internationale et de fierté nationale, en plus d’être synonyme d’hégémonie technologique, scientifique et militaire à l’époque, la récente course au vaccin anti COVID-19 entre plusieurs superpuissances révèle l’implacable lutte de puissance que se livrent inépuisablement les États en vue d’alimenter leur ego et leur prestige à l’international (Errighi, 2021). Dans ce contexte international en mutation rapide et perpétuelle, les nations doivent développer un label-pays distinctif, influent et attractif, en totale adéquation avec leur capital historique et identitaire, le tout en phase avec leurs perspectives géostratégiques régionales et internationales, et ce en considérant la nation comme une marque commerciale devant s’adapter aux besoins de la cible. Toutefois, cela reste fortement assujetti à un changement de paradigme, où ‘’<i>nation building</i>’’ se substitue au <i>nation branding</i>.<br />
De surcroit, la nécessité de façonner la réputation dans l’imaginaire collectif des citoyens du monde vient s’ajouter à la contrainte cyberspatiale, un nouveau territoire de souveraineté virtuelle à conquérir, et où tous les domaines des pouvoirs régaliens sont source de risques comme d’opportunités indéniables, d’où l’intérêt de se doter d’une cyber stratégie en congruence avec la marque nationale.</span></span></span></span></span></span></span></p>
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<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><i><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Soft power</span></span></span></span></i></b><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black"> et réputation des États comme nouvelles formes de puissance </span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le construit de <i>soft power</i> évoque la capacité d'influencer les comportements et les préférences des autres nations par la persuasion et l'attraction, plutôt que par la coercition, l’incitation financière ou la force. Cette forme de pouvoir repose sur des atouts divers et variés tel que la culture, les valeurs et les idées, en contraste avec le hard power, qui recourt à la coercition et à la force militaire ou économique. Dans le contexte diplomatique, le <i>soft power</i> est cultivé à travers diverses formes de diplomatie, notamment la diplomatie de l'éducation, la diplomatie scientifique, la diplomatie publique et la diplomatie numérique (Nye, 2004; Billion, 2013). Cependant, les pratiques du <i>soft power</i> ne se limitent pas à une approche irénique, elles peuvent parfois adopter une vision belliqueuse (Mattern, 2005), et ce bien que le concept de <i>smart power</i> a été développé pour combiner judicieusement les deux formes -hard et soft- de puissance (Wilson III, 2008).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Les instruments diplomatiques du <i>soft power</i> sont nombreux et s’opèrent dans de multiples contextes des relations internationales. La diplomatie électronique, par exemple, comprend l'utilisation de plateformes en ligne telles que les sites Web, les blogs et les réseaux sociaux dans le but d’influencer l'opinion publique et de façonner les conversations mondiales (Robert, 2003). Durant des événements tels que le printemps arabe, l'importance des médias et des réseaux sociaux a été mise en évidence, donnant lieu à ce que l'on peut désigner comme une "diplomatie Twitter et Facebook", voire une géopolitique des réseaux sociaux. La diplomatie culturelle, quant à elle, favorise l'établissement de liens avec diverses communautés et contribue à la compréhension mutuelle des valeurs et de la culture d'un pays. Elle se matérialise par l'organisation de festivals, d'expositions, et l'échange d'artistes (Nye, 2004). En parallèle, la diplomatie de l'éducation prend de l'ampleur, exploitant les échanges éducatifs et les bourses d'études pour renforcer les relations internationales et le prestige d'un pays sur la scène mondiale (Ory, 2003). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">La diplomatie publique constitue un levier pour le <i>soft power</i>, permettant de diffuser une image positive et de promouvoir les objectifs de politique étrangère. Elle embrasse diverses pratiques telles que la diplomatie culturelle, les échanges éducatifs et la gestion des médias. Par le biais de la diplomatie sportive, les pays cherchent également à accroître leur influence, en organisant des événements d'envergure comme la Coupe du Monde de la FIFA, les compétitions sportives continentales ou les jeux olympiques, ce qui renforce leur visibilité et leur prestige sur la scène internationale (Boniface, 2022). En parallèle, la diplomatie économique, illustrée par des initiatives telles que le plan Marshall des États Unis après la Seconde Guerre mondiale ou l'initiative chinoise "Belt and Road", contribue également à l'accroissement du <i>soft power</i> en influençant les priorités sociétales (Nye, 2004). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><i><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le soft power</span></span></span></span></i><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black"> vise à sculpter les préférences en suscitant de l’intérêt et du désir chez la cible. Nye souligne que la réputation et l'image d'un pays sont des éléments déterminants de son <i>soft power</i>, influençant directement sa capacité à mobiliser et à rallier d'autres nations à ses objectifs (Gienow-Hecht, 2013). Il met en garde contre les risques de réduction de la légitimité d'un pays à l'échelle internationale par une utilisation excessive de la puissance coercitive, soulignant l'importance de maintenir un équilibre entre la force dure et la légitimité pour exercer efficacement son pouvoir sur la scène mondiale. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le <i>soft power</i> repose également sur des aspects intangibles tels que la culture populaire, les médias et le sport. Par exemple, la consommation mondiale de produits culturels et médiatiques américains, ainsi que l'attrait exercé par la culture populaire américaine ‘’The American dream’’, contribuent à renforcer le <i>soft power</i> des États-Unis à l'échelle internationale (Mennell, 2014 ; Kasiyarno, 2014). Pareillement, la Corée use de l’influence de sa culture pop pour accroitre sa visibilité (Nye et Kim, 2019). De même, les événements sportifs majeurs tels que les Jeux olympiques et la Coupe du Monde de la FIFA offrent une plateforme pour les pays hôtes afin de projeter leur image et d'accroître leur influence mondiale. La diplomatie sportive, qui s'appuie sur de tels événements, devient ainsi un élément crucial du <i>soft power</i> pour le pays hôte (Murray, 2016 ; 2018).</span></span></span></span></span></span></span></p>
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<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><i><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Nation branding</span></span></span></span></i></b><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black"> et performance économique du Maroc en Afrique </span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Véritable aorte historique dans le développement du commerce en Afrique, en particulier dans la région sahélienne (Iraqi, 2019h ; 2021b), le Maroc a depuis toujours capitalisé sur ses liens historiques, sa position géographique stratégique et ses alliances économiques pour renforcer son influence sur le continent. Dans le contexte de l'évaluation de l'incidence des performances économiques du Maroc sur son influence en Afrique, il est manifeste que sa réintégration au sein de l'Union Africaine en 2017 a joué un rôle stratégiquement central, témoignant d'une volonté affirmée de s'insérer dans un marché continental à potentiel élevé. Cette démarche diplomatique a éclairé la voie vers une diplomatie polymorphe et proactive (Iraqi, 2019b), considérant les nations africaines comme partenaires privilégiés. Cette volonté a engendré une série d'initiatives, incluant des visites officielles du souverain marocain et des investissements substantiels, tant publics que privés, dans divers pays du continent. Ces efforts se sont concrétisés par la conclusion de multiples accords et conventions bilatéraux, promouvant une intégration économique régionale et consolidant l'image et la valeur du Label ‘’Maroc’’. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Avant même 2017, le Royaume avait établi sa position dominante en tant que premier investisseur intra-africain en 2016, et s'était classé comme le cinquième investisseur en Afrique au niveau mondial cette même année. À première vue, on pouvait imaginer que ces flux d’investissement ciblaient principalement les alliés ou les détracteurs du royaume dont la résultante soit apte à susciter leur soutien politique en faveur de la marocanité du Sahara, or, la stratégie d'investissements du Maroc en Afrique repose sur une série de facteurs complexes, à la fois internes et externes, qui influencent son orientation. Ces facteurs incluent la compétitivité internationale des entreprises multinationales marocaines et leur connaissance des marchés africains, ainsi que des considérations externes telles que le risque pays, les obstacles à l'entrée sur le marché et le potentiel de retour sur investissement (Iraqi, 2020b ; 2021a). Dans ce cadre, le Royaume a adopté une approche stratégique axée principalement sur des motivations économiques, reléguant au second plan toute considération politique, bien que l'aspect économique puisse être implicitement utilisé comme un levier d'influence, amorcé par l’émergence progressive de la classe moyenne africaine (Iraqi, 2019g) et le désir de combler le déficit infrastructurel du continent (Iraqi, 2019a ; 2019d).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Entretemps, le projet de gazoduc Maroc-Nigéria, étant le plus grand projet stratégique du continent, s'étendant sur environ 6 000 km, promet de bouleverser l'échiquier géopolitique énergétique, entraînant ainsi une souveraineté énergétique à l'échelle continentale. À mesure que le projet avance, respectant scrupuleusement son calendrier et franchissant des étapes majeures depuis son lancement en 2016, il devient un catalyseur majeur des relations entre le Maroc et les pays africains, en particulier le Nigeria. En s'engageant dans un partenariat d'une telle envergure, les deux pays établissent des liens économiques et stratégiques plus étroits, renforçant ainsi leur influence dans la région et au-delà. De plus, en connectant 11 pays le long de son itinéraire, ce gazoduc contribuera à l'intégration économique de l'Afrique de l'Ouest, favorisant le développement socio-économique de la région. En outre, en s'intégrant au gazoduc Maghreb-Europe, le projet renforce également les liens énergétiques entre l'Afrique et l'Europe, offrant à ce dernier une source d'énergie diversifiée et fiable. Ainsi, ce méga projet joue un rôle crucial dans la redéfinition des dynamiques géopolitiques régionales et mondiales, ouvrant de nouvelles perspectives de coopération et de prospérité pour les pays impliqués.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Ces indicateurs témoignent de manière indéniable des efforts déployés par le Royaume pour s'affirmer en tant que puissance régionale, ayant méticuleusement préparé le terrain pour garantir le succès de sa stratégie africaine. L'impact des investissements marocains en Afrique dépasse largement le cadre économique et a joué un rôle significatif dans l'expansion de l'influence marocaine sur le continent. Cela s'est concrétisé par l'implication active des plus grandes entreprises nationales dans divers secteurs économiques clés, telles qu'Attijari Wafa Bank, Maroc Telecom, Addoha et l'OCP (Iraqi, 2019f). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cette stratégie d'intégration de l'investissement dans le politique a également été marquée par la participation personnelle et efficace du souverain marocain, qui a agi en tant que catalyseur lors de ses multiples voyages en Afrique, précédant la signature d'accords commerciaux et d'investissement (Iraqi, 2019e<sup> </sup>; 2020a). Ces initiatives ont conféré un caractère souverain à ces démarches, tout en reléguant les objections potentielles à un simple discours marginal. Au-delà de l'influence du souverain, l'impact des géants économiques marocains est profondément enraciné, incarnant l'image du Royaume en tant que puissance émergente sur le continent, et assumant implicitement le rôle d'ambassadeurs du Maroc.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Par ailleurs, l'importance du Label marocain dans la perception des produits et des services par les consommateurs revêt une signification particulière dans ce contexte. Durant le processus d'évaluation des produits, les consommateurs accordent une attention particulière aux attributs associés au label d’origine, notamment en l'absence d'informations exhaustives sur le produit en question. À titre illustratif, dans le secteur de la téléphonie mobile, les marques étrangères telles que l'iPhone, d’origine américaine, et les smartphones Samsung, d’origine sud-coréenne dominent le marché marocain, et ce malgré l'absence de liens directs avec ces pays dans les préférences touristiques des Marocains. Cette inclination des consommateurs envers ces produits étrangers témoigne de l'influence positive de l’image de ces pays sur la perception des produits dans l'esprit des consommateurs marocains. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">L'analyse des comportements des consommateurs met en lumière l'impact substantiel du pays d'origine sur la perception des produits. En effet, le concept de pays d'origine, défini comme le lieu de fabrication ou d'assemblage d'un produit, exerce une influence significative sur la qualité perçue, le prix perçu et l'intention d'achat des consommateurs. De plus, l'image stéréotypée associée à un pays peut façonner les attitudes des consommateurs envers ses produits. Dans cette perspective, l'effet du pays d'origine sur la perception des produits marocains en Afrique est un élément crucial pour comprendre l'impact du <i>nation branding</i> sur la performance économique du Maroc dans la région. Selon les dernières statistiques de l’Office des changes, arrêtées à fin 2021, les importations du Maroc vers les pays africains montrent le poids important des achats de produits énergétiques et alimentaires marocains.<br />
Si les importations de gaz de pétrole et autres hydrocarbures arrivent en tête (25,3%), suivies des variétés de charbons (houilles et cokes) avec une part de 5,3%, on retrouve ensuite les importations de dattes (5,1%), des matières plastiques (4,2%) et de l’huile de soja (4,1%). D'un autre côté, les exportations du Maroc vers l’Afrique sont constituées principalement des engrais naturels et chimiques (25,4%), des préparations et conserves de poissons et crustacés (8,6%), du sucre brut et raffiné (5,9%), des poissons frais, salés, séchés ou fumés (5,1%) mais également des fils, câbles et autres conducteurs isolés pour l’électricité (4%) et des voitures de tourisme (3,6%).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">L'expérience Africaine du Maroc met en lumière l'importance stratégique du <i>nation branding</i> dans le contexte de la diplomatie économique et commerciale. L'intégration réussie du Maroc dans le paysage économique africain, illustrée par ses investissements soutenus et sa présence active sur le continent, démontre l'efficacité d'une stratégie cohérente de promotion de l'image nationale. De surcroit, l'engagement du souverain marocain et le rôle des grandes entreprises nationales en tant qu'ambassadeurs du pays soulignent l'importance de la coordination entre les acteurs publics et privés dans la construction d'une marque nationale forte. En outre, l'examen des échanges commerciaux et des préférences d'importation des pays africains met en lumière l'impact significatif du pays d'origine sur la perception des produits, soulignant ainsi l'importance d'une approche holistique du <i>nation branding</i> dans la promotion des intérêts économiques nationaux.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">En définitive, à travers la réactivation des routes commerciales historiques, le Maroc légitime à nouveau une "voie naturelle" d'échanges en Afrique, autrefois empruntée par les caravanes transsahariennes, s'inscrivant dans une continuité géo-historique revendiquée.</span></span></span></span></span></span></span></p>
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<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">L’influence Marocaine en Afrique au prisme de sa stature religieuse </span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">De tout temps, la dynamique diplomatique du Maroc en Afrique subsaharienne a été profondément ancrée dans son engagement en faveur de la tolérance religieuse et de l'ouverture au dialogue interculturel. Ce positionnement repose sur une identité religieuse -constitutionnellement- bien définie, symbolisée par le sunnisme malékite, qui a joué un rôle essentiel dans la préservation de la stabilité sociale et religieuse du royaume, et par extension de ses partenaires sur le continent. En se présentant comme un bastion de modération religieuse, le Maroc a réussi à attirer l'attention et le respect des pays africains, consolidant ainsi sa réputation en tant que partenaire régional influent (Iraqi, 2019c). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Dans ce cadre, la construction et la réhabilitation de mosquées dans plusieurs pays africains témoignent de l'engagement continu du Maroc à promouvoir les valeurs de tolérance et de coexistence pacifique. Ces initiatives, largement financées par le royaume, renforcent les liens religieux et culturels qu’il tisse avec ses partenaires africains, tout en consolidant son image en tant que leader régional dans la promotion de la paix et de la stabilité. Le Maroc utilise également son influence spirituelle pour promouvoir la tolérance et lutter contre le radicalisme en Afrique subsaharienne, organisant des forums de dialogue interreligieux et favorisant la restauration des lieux de culte (Iraqi, 2019c).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">De plus, la formation du corps religieux des pays africains par le biais de l'Institut Mohamed VI contribue à diffuser les principes de tolérance et de modération prônés par le Maroc à travers le continent. En offrant une éducation religieuse de qualité aux étudiants africains, il renforce davantage son influence spirituelle et consolide ses relations diplomatiques avec les pays voisins (Iraqi, 2019c).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Enfin, le statut symbolique de "Commandeur des Croyants" accordé au Roi du Maroc confère au pays une autorité morale et spirituelle unique en Afrique, transcendant les frontières religieuses et culturelles. Cette sacralité royale renforce la position du Maroc en tant que médiateur et facilitateur dans les relations inter-états en Afrique, favorisant ainsi la coopération régionale et la stabilité politique. En somme, la réputation religieuse du royaume joue un rôle central dans sa diplomatie africaine, offrant au pays un avantage stratégique dans la construction de relations inter-états basées sur la confiance, le respect mutuel et la coopération (Iraqi, 2019c ; 2021b).</span></span></span></span></span></span></span></p>
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<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Relais de la diplomatie culturelle Marocaine en Afrique</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Dans un monde où les industries culturelles émergent comme des acteurs économiques majeurs, la culture est de plus en plus reconnue comme un moteur de développement qui va de pair avec une désétatisation progressive de la dimension culturelle de l’appareil diplomatique, sous-traitant les affaires culturelles aux organisations non gouvernementales, aux industries cinématographiques, à la diaspora, aux artistes, aux influenceurs et autres acteurs privés. Autrement dit, la diplomatie culturelle réinvente la diplomatie publique qui devient la diplomatie du ‘’public’’ par l’agrégation de plusieurs acteurs poursuivants des objectifs hétérogènes (Gillabert, 2017). Conséquemment, la culture devient un élément clé du <i>soft power</i>, favorisant le dialogue et l'influence entre les nations (Kanji, 2016 ; Ahn et Wu, 2015 ; Iwabuchi, 2015). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Comprendre la diplomatie culturelle du Maroc, implique de saisir la manière dont ses dispositifs s’articulent avec ses mécanismes diplomatiques traditionnels, couverts ou explicites. En d’autres mots, cela induit de décortiquer les liens existant entre ces deux types de dispositifs et comment, ensemble, ils forment un écosystème d’influence.<br />
Sa diplomatie culturelle en Afrique s'inscrit dans un contexte où le pays exhibe son identité plurielle et diversifiée, comme le souligne la Constitution de 2011. En effet, l'alinéa 2 du Préambule de cette Constitution affirme clairement le caractère pluraliste de l'identité nationale marocaine en mettant en avant sa diversité, sa richesse et son héritage africain. Le texte précise que <i>« le Royaume du Maroc entend préserver, dans sa plénitude et sa diversité, son identité nationale une et indivisible. Cette identité est forgée par la convergence de plusieurs composantes, arabo-islamique, amazighe et saharo-hassani, s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen »</i>. Ainsi, cette identité inclusive renforce l'engagement du Maroc envers les pays subsahariens en valorisant les liens historiques, culturels et humains.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Depuis le règne du souverain Hassan II, la projection marocaine en Afrique joue un rôle déterminant dans sa politique étrangère, comme symbolisé par l'une de ses citations emblématiques <i>« Le Maroc est un arbre dont les racines plongent en Afrique, et qui respire par ses feuilles en Europe »</i>. Cette métaphore illustre la profondeur des liens historiques, culturels et économiques entre le Maroc et l’Afrique, ainsi que l'importance stratégique accordée par le Royaume à son influence et à son engagement envers son continent mère.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cette coopération culturelle s'étend à divers secteurs tels que l'éducation, la sécurité et le social, impliquant également des parlementaires, des firmes privées et des ONG. Cette diplomatie se concentre aussi sur la lutte et la prévention des menaces à la sécurité, en particulier en Afrique subsaharienne, à travers diverses initiatives de coopération (Iraqi, 2019c). Ces liens ont été marqués par une longue histoire de coopération et de rapprochement, mais également par des défis. Pourtant, malgré ces challenges, le Maroc a continué à œuvrer en faveur d'une diplomatie active et multidimensionnelle dans la région, en s'engageant notamment dans la résolution de conflits et en renforçant ses liens économiques et culturels avec les pays subsahariens. Cette approche reflète la conviction profonde du Maroc en son destin africain et sa détermination à jouer un rôle de premier plan sur la scène continentale. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Dans le domaine de l'enseignement supérieur, le Maroc promeut la coopération scientifique avec les pays africains, offrant aux universités la capacité de valoriser le patrimoine culturel marocain et de diffuser ses valeurs ancestrales. Cette coopération favorise la mobilité des étudiants africains en fournissant des bourses aux étudiants subsahariens. Cette dynamique est engagée grâce à la mobilisation de plusieurs acteurs marocains qui façonnent la marque pays à l'étranger (Iraqi, 2018). À titre d’exemple, l'Agence marocaine pour la coopération internationale (AMCI) pilote cette politique d'ouverture vers l'Afrique subsaharienne, contribuant à l'accueil et à la formation des étudiants africains dans les établissements d'enseignement supérieur marocains. L'accueil massif des étudiants africains par les universités marocaines démontre ainsi l'engagement du pays envers la coopération culturelle en Afrique. Pareillement, l'institut d'études africaines, créé dans cette optique, confirme la vocation africaine du Maroc en tant que pont scientifique entre le royaume et l'Afrique. Cette vision, soutenue par son adhésion à plusieurs organisations africaines, se traduit par la création de réseaux de collaboration, des échanges d'expertise et le développement d'études thématiques sur les relations africaines du Maroc, renforçant ainsi la connaissance mutuelle. Toutefois, malgré ces efforts, le Maroc demeure relativement peu actif sur le plan scientifique à l'échelle continentale par rapport à d'autres nations, et ce même si les établissements d'enseignement supérieur privés participent également à cette démarche d'internationalisation.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">La diaspora marocaine ou Marocains résidant à l'étranger (MRE), au-delà de son rôle économique par le biais des transferts financiers vers le Maroc, jouit d’un potentiel multidimensionnel en tant que vecteur de rayonnement culturel et diplomatique outre-Maroc pour le pays. Comptant parmi les plus importantes au monde, cette diaspora se distingue par sa dispersion géographique à travers plusieurs continents, plus particulièrement en Europe où on compte plus de 5 millions de MRE, bien que sa présence en Afrique, bien que moins prédominante, soit significative. Ces mouvements migratoires à destination de l’Europe sont alimentés de manière constante par le regroupement familial, l'arrivée d'étudiants, et, dans une moindre mesure, par les entrées irrégulières. Historiquement, l'émigration marocaine vers l'Afrique subsaharienne a été influencée par des facteurs essentiellement religieux et commerciaux, avec le Sénégal comme une destination principale. Ce qui fait que les Marocains jouissent d'un respect particulier et d'un statut spécial dans ce pays, faisant d’eux des ambassadeurs civils pour le royaume. Toutefois, d'autres nations africaines, telles que la Côte d'Ivoire, la Guinée équatoriale et le Gabon, attirent également des émigrés marocains (Iraqi, 2019b). Cette présence, enracinée dans des liens séculaires économiques et culturels, offre des opportunités pour une diplomatie parallèle, bien que cette dynamique soit encore en développement et requière une direction officielle afin d’être pleinement optimisée. Contrairement à l'Europe, où l'élite marocaine a réussi à s'intégrer dans des sphères de pouvoir, à décrocher des postes de haute responsabilité dans les gouvernements et les organisations publiques, et à établir des réseaux efficaces, cette intégration et cette coordination restent des défis en Afrique, soulignant ainsi la nécessité d'une stratégie plus proactive et concertée pour tirer parti du potentiel de la diaspora marocaine dans la région.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Somme toute, le Maroc a déployé une stratégie à la fois réfléchie et non délibérée en mettant en œuvre une diversité d’actions dans le dessein de cultiver son influence normative, ce qui a eu pour effet de renforcer son identité politique et de façonner les perceptions régionales à son égard. Cette approche s'explique en partie par la reconnaissance internationale de la richesse culturelle du Maroc, avec des villes telles que Rabat et Marrakech désignées comme capitales culturelles de l'Afrique, et son patrimoine classé par comme le deuxième plus riche de la région MENA et du continent africain. Le Maroc se positionne ainsi comme un carrefour où se croisent différentes cultures africaines, méditerranéennes, orientales et occidentales. Ses festivals et événements culturels témoignent de cette diversité et mettent en lumière les valeurs communes partagées avec le continent africain à travers la promotion de la tolérance et du dialogue interreligieux. Les artistes marocains, quant à eux, expriment à travers leurs œuvres un attachement profond aux valeurs de tolérance, de solidarité et d'altérité, qui sont au cœur de l'identité culturelle du pays. Leur créativité s'inspire des cultures variées tout en préservant leur authenticité. Cette vision ambitieuse vise à renforcer les échanges culturels entre le Maroc et l'Afrique, valorise la contribution marocaine au patrimoine africain, et participe activement à la construction d'un nouveau narratif sur l'Afrique à travers la consolidation des liens entre les nations africaines. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Finalement, la diplomatie culturelle du Maroc en Afrique subsaharienne revêt une importance stratégique dans la poursuite de ses intérêts nationaux et de ses objectifs régionaux. En mettant l'accent sur des domaines tels que l'éducation, la formation et la promotion d'un islam modéré, le Maroc cherche à renforcer ses liens historiques et culturels avec les pays subsahariens, tout en contribuant au développement à la stabilité de la région. </span></span></span></span></span></span></span></p>
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<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le sport comme levier du <i>soft power</i> marocain en Afrique</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Passons désormais au ‘’<i>Sport power</i>’’ où le sport devient un langage universel qui transcende les frontières, dans une époque marquée par les conflits et des tensions croissantes, des divisions idéologiques profondes et une polarisation sociale grandissante. La diplomatie sportive du Maroc représente un pilier essentiel de sa stratégie d'influence en Afrique mais aussi en dehors du continent, marquée par son engagement actif dans les instances sportives internationales.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cette diplomatie porte principalement sur l’accueil de manifestations sportives internationales dans le but de promouvoir et de renforcer l’image du pays à l’échelle mondiale, ce qui en fait un véritable outil de communication, d’influence et de <i>soft power</i>. De même, le royaume se distingue dans ce domaine grâce à des stratégies de communication et de branding sportif visant à associer son image à divers événements sportifs en vue de renforcer sa notoriété (El Hafed, 2023).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Malgré des ressources financières relativement modestes par rapport à certains acteurs régionaux, le Royaume apparait comme une référence dans le domaine du sport et a su se distinguer en siégeant au sein de plusieurs organes décisionnels du sport mondial, notamment le Comité international olympique (CIO), la Fédération internationale de football association (FIFA), la Confédération africaine de football (CAF), l’Union des associations européennes de football (UEFA) et l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">En 2022, le budget du ministère marocain des Sports s’élevait à 180 millions d’euros, dont une partie -dont le montant est tenu secret- était consacrée à la diplomatie sportive. La Fédération royale marocaine de football (FRMF), dont 85% du budget global (77 millions d’euros) provient de l’État par le biais d’établissements publics, est présidée par Fouzi Lekjâa, ministre délégué au Budget, et, par ailleurs, membre de la Confédération africaine de football (CAF) et de la FIFA, a établi des partenariats avec 44 fédérations d’Afrique subsaharienne, portant principalement sur l’accompagnement à la création d'infrastructures sportives, la formation des cadres, l'accueil de stages pour les sélections nationales, la formation des arbitres et l'organisation de matchs amicaux, et reste très active en matière de diplomatie sportive sur le continent. Son dynamisme a permis au pays d’organiser plusieurs manifestations footballistiques d'envergure, dont le Championnat d’Afrique des nations en 2018, la CAN féminine en 2022, et celle de 2024. Il est prévu également que le royaume organise la CAN 2025 et la coupe du monde 2030 en collaboration avec l'Espagne et le Portugal. Ces événements ont des retombées économiques, sociales et culturelles considérables pour le Maroc et pour son rayonnement continental, attirant l’attention des médias internationaux, stimulant les investissements dans les infrastructures, favorisant le développement du tourisme, renforçant l’attractivité et la compétitivité du pays, valorisant son image et sa notoriété, créant des opportunités d’échanges et de coopération avec les pays participants, et contribuant à diffuser ses valeurs et ses messages à travers le monde.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cette dynamique sportive est principalement attribuable aux réalisations du Football marocain, sous la présidence de Fouzi Lekjâa à la FRMF, depuis2014, sur la scène continentale et mondiale. En effet, sous sa direction, l’équipe nationale masculine a atteint les demi-finales de la coupe du monde en 2022, devenant ainsi la première nation africaine et arabe à atteindre ce stade de la compétition. De même, l’équipe nationale féminine, lors de sa première participation à la coupe du monde, a atteint les huitièmes de finale, créant ainsi un nouveau récit pour le football africain. En tant que premier Marocain à siéger au conseil de la FIFA et deuxième vice-président de la CAF, son influence a été cruciale dans l’élévation du statut du Maroc sur la scène footballistique internationale. En jonglant avec habileté entre ses responsabilités en tant que ministre délégué chargé du budget, et son engagement à promouvoir le football marocain au niveau mondial, il incarne un modèle d’efficacité et de transparence (El Yattioui, 2024).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cette politique proactive a permis au Maroc de ‘’peser’’ dans des institutions telles que la FIFA et la CAF, notamment lors de l’attribution de l’organisation de compétitions importantes comme la coupe du monde des clubs de la FIFA en 2023, 2014 et 2022, la CAN masculine 2025, et la CAN féminine 2022 et 2024 (El Hafed, 2023). Le pays mise sur la qualité de ses infrastructures -stades, hôtels, transports, communications- pour s’imposer comme un acteur incontournable sur le continent. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Au fil des années, le Royaume s’est positionné comme un paradis du football africain (Khater et Serrar, 2022). Plusieurs fédérations africaines de football ont signé des partenariats avec le Maroc pour y jouer, leurs stades n'étant pas agréés. Le gouvernement a mis en place une diplomatie footballistique, concentrant tous ses efforts sur cette discipline. Le football est ainsi devenu un vecteur de rapprochement avec les pays africains anglophones, plus proches de l’Afrique du Sud (El Yattioui, 2024). D’autres disciplines sportives telles que le handball ou le basket-ball, bien que moins populaires que le football, sont également envisagées dans cette vision. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Par ailleurs, la dernière Coupe d’Afrique des Nations 2024, organisée et remportée par la Côte d’ivoire est une véritable illustration de la réussite de la diplomatie sportive du Maroc sur le continent. Au moment de célébrer le titre continental, de nombreux supporters et joueurs de l'équipe nationale ivoirienne ont rendu hommage au Maroc, pays hôte de la CAN 2025, pour avoir donné une seconde chance à leur équipe nationale alors qu'elle était au bord de l'élimination lors de la phase de groupes. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Enfin, le secteur sportif privé au Maroc a contribué à hauteur de 1,16 % au PIB du pays en 2021, générant plus de 2,33 milliards de dirhams de revenus et employant plus de 100 000 personnes. Ces chiffres illustrent l'impact économique et social significatif du sport au Maroc et mettent en évidence l'importance de la diplomatie sportive dans la stratégie globale du pays.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"> </p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Conclusion</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">En résumé, les ressorts de l’influence marocaine en Afrique relèvent d’une quête de plus d’indépendance géopolitique en réponse à un rapprochement européen qui n’a pas abouti aux résultats escomptés. Cette vision résolument tournées vers l’Afrique est issue d’une volonté de s’affirmer en tant que leader régional tout en défendant la première cause nationale : la souveraineté du Royaume sur son Sahara, et ce en misant concomitamment sur les régions avec lesquelles il maintient des liens historiques et cultuels.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le royaume a déployé une stratégie d'influence privilégiant un partenariat sud-sud gagnant-gagnant fondé sur la solidarité, et surtout, une histoire partagée. Dans cette dynamique, la défense de l’intégrité territoriale demeure une constante nationale en tête des intérêts supérieurs du Royaume. En effet, son engagement consiste à défendre sa cause auprès des instances continentales et internationales et, parallèlement, de contrecarrer toute manœuvre détractrice. Concrètement, l’une des politiques entreprises dans ce sens consiste à ouvrir des représentations consulaires de pays alliés dans le Sahara marocain. Entretemps, l’ambition du leadership marocain s'est traduite par des succès à divers niveaux interconnectés. Sur le plan économique, le Maroc a consolidé sa compétitivité grâce à une diplomatie économique dynamique, se positionnant comme l'un des principaux investisseurs intra-africains. Sur le plan religieux, le royaume a investi dans la formation des leaders religieux africains et la construction de mosquées, renforçant ainsi son influence spirituelle. Parallèlement, la promotion de la culture marocaine à travers des événements nationaux et continentaux a consolidé sa présence culturelle en Afrique. Enfin, la diplomatie sportive et les efforts pour accueillir des événements internationaux et continentaux ont également contribué à accroître son rayonnement sur le continent. En conclusion, le décryptage des dispositifs d'influence du Maroc en Afrique met en lumière une approche complexe et multifacette, mêlant subtilement attractivité et persuasion pour consolider sa position sur la scène continentale.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Enfin, ce papier met en évidence que l’essor du <i>soft power</i> dans l'échiquier mondial a créé un paysage compétitif où les nations rivalisent pour attirer talents, touristes, et investisseurs étrangers. Ce phénomène, catalysé par les effets de la mondialisation, a propulsé le <i>nation branding</i> au premier plan des stratégies nationales, démontrant que la réputation et l'identité d'un pays sont désormais des éléments cruciaux et déterminants de son influence internationale. Traditionnellement, la puissance militaire, le poids économique et l’influence politique étaient les principaux leviers de puissance. Aujourd'hui, ils coexistent avec des éléments, jadis marginalisés, comme la culture, ou émergents, comme les réseaux sociaux. Cette évolution oblige ainsi les États à réévaluer leurs stratégies, leurs instruments diplomatiques et leurs politiques de communication afin de s'adapter à l’ère du numérique.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"> </p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><b><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Bibliographie </span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Ahmed, S. A., & d’Astous, A. (2004). </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Perceptions of countries as producers of consumer goods. Journal of Fashion Marketing and Management, 8(2), 187-200.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Ahn, M. J., & Wu, H. C. (2015). The art of nation branding: National branding value and the role of government and the arts and culture sector. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Public Organization Review, 15, 157-173.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">ASMEX. (2014). Etude du Partenariat Maroc Afrique. En collaboration avec l’Institut Amadeus. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Juillet 2014.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Aurier, P. (1991). Variety research: A major concept of marketing theory. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Vol 6, no 1, 85-106.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Baygert, N. (2014). Le nouveau branding wallon. Outre-Terre, 40(3), 156</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">165. https://doi.org/10.3917/oute1.040.0156</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Blanc, P. (2012). Marques et image nationale : une exploration de l’effet COO inverse. Place Branding et diplomatie publique.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Blanc, P. (2012). Place Branding and Public Diplomacy Advance. Publication en ligne.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Boniface, P. (2006). La géopolitique subtile du football. Institut de relations internationales et stratégiques de Paris.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cattin, P., & coll. (1982). Cité dans Elliott, G. R., & Cameron, R. C. (1994).</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Chattalas, Kramer, & Takada. (2008); Johansson, Johansson, Ronkainen, & Czinkota, M. R. (1994).</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Constitution du Royaume du Maroc. (2011).</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cull, N. J. (2008). Diplomatie publique: taxonomies et histoires. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">The Annals of the American Academy of Political and Social Science, 616, 31–54.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Département de la Statistique et des Échanges Extérieurs. (2017). Maroc Afrique-Commerce Subsaharien. En collaboration avec l’Office des Changes.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Dinnie, K. (2015). Nation Branding : Concepts, Issues, Practice (2e éd.). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Routledge. https://doi.org/10.4324/9781315773612</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Dubois, B. (1994). Comprendre le consommateur. Dalloz, Paris, 227.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Eiglier, P. (2004); de Maisonnas, C., & Dufour, C. (2006). L’intelligence économique et la diplomatie du Maroc en Afrique de l’Ouest. Université de Salamanque, 2019.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">EL HAFED, B. (2023). La diplomatie sportive: l'art d'aligner le soft power pour gagner en geopolitique, cas du Maroc. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">International Journal of Advanced Research on Law and Governance, 5(2), 80-115.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">El Yattioui, S. (2024). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">La politique étrangère et l’intelligence économique du Maroc [Thèse de doctorat, Université de Salamanque].</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><a name="_Hlk163463311"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Engel, J. F., Blackwell, R. D., & Kollat, D. T. (1970). </span></span></span></a><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Définition selon le modèle américain d’Engel, Blackwell et Kollat.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Errighi, L. (2021). COVID-19 and the global vaccine race. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Instituto Affari Internazionali, 21(19), 1</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">7.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Frank, R. (2003). Diplomaties et Transferts Culturels Au XXe Siècle. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Présentation. Relations Internationales, 115, 319-323.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Gienow-Hecht, J. (2019). Nation branding: a useful category for international history. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Diplomacy & Statecraft, 30(4), 755-779.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Gienow-Hecht, J. C. E. (2013). Que cherchons-nous? la culture, la diplomatie, les agents et l’État. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">In J. Gienow-Hecht & M. C. Donfried (Eds.), Searching For a Cultural Diplomacy (pp. 3-12). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">New York, Oxford: Berghain Books.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Gilboa, E. (2008). À la recherche d’une théorie de la diplomatie publique. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">The Annals of the American Academy of Political and Social Science, 616, 55–77.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Gillabert, M. (2017). Diplomatie culturelle et diplomatie publique : Des histoires parallèles ? Relations internationales, 169(1), 11</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">26. https://doi.org/10.3917/ri.169.0011</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2018). Étude des composantes élémentaires du ”Marketing Pays” du Maroc en Afrique. <i>Proceedings des actes du CIMSO 2018</i>. https://hal.science/hal-02377134/</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019a). Étude descriptive de l’état des lieux et des perspectives de développement des infrastructures en Afrique subsaharienne : Entre attraction et répulsion des investissements étrangers. <i>La logistique de demain: L’essence de l’excellence de la chaîne logistique</i>. https://hal.science/hal-02368660/</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019b). <i>La stratégie du Maroc en Afrique subsaharienne : Diplomatie polymorphe: soubassements, limites et enjeux</i>. Éditions universitaires européennes. https://scholar.google.com/scholar?cluster=5922678181200122032&hl=en&oi=scholarr</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019c). L’articulation de la dimension sécuritaire et religieuse dans la politique étrangère du Maroc en Afrique subsaharienne : Branding religieux à double face. </span></span></span><i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">International Journal of Innovation and Applied Studies</span></span></span></i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">, <i>25</i>(3), 890</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">899.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019d). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Les apories structurelles en Afrique en tant que facteurs répulsifs des investissements directs étrangers : Clivage entre afro-optimisme et afro-pessimisme. <i>Revista de Estudios Fronterizos del Estrecho de Gibraltar: REFEG</i>, <i>7</i>, 1</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">25.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019e). <i>L’investissement direct étranger en tant que facteur géopolitique du Soft Power marocain en Afrique : Réflexion interprétativenals</i>. https://rodin.uca.es/handle/10498/22105</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019f). Répartition cartographique des investissements directs étrangers marocains en Afrique : lecture géostratégique. </span></span></span><i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Public & Nonprofit Management Review</span></span></span></i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">, <i>4</i>(2). https://revues.imist.ma/index.php/PNMReview/article/view/17970</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019g). <i>The growth of the African middle class as a determining factor in attracting foreign direct investments</i>. Economic and Social Development: Book of Proceedings, 32-39.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2019h). </span></span></span><i><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Le Maroc et l'Afrique : ébauche nostalgique d’une histoire multiséculaire et pluridimensionnelle</span></span></span></i><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">. Edilivre.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2020a). Approche analytique de la ventilation des investissements directs étrangers marocains en Afrique : Trifurcation stratégique. <i>Revue Marocaine d’Economie</i>, <i>3</i>, 44</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">59.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2020b). <i>Géopolitique des investissements marocains en Afrique</i>. Editions L’Harmattan. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2021a). <i>La dimension stratégique dans l’investissement marocain en Afrique</i> [Thèse de doctorat, Université Abdelmalek Essaâdi].</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iraqi, A. (2021b). Rétrospective historique des relations entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne : Le rôle économique et religieux du commerce transsaharien. </span></span></span><i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Bulletin d’Archéologie Marocaine</span></span></span></i><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">, <i>26</i>, 361</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">381.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Iwabuchi, K. (2015). Pop-culture diplomacy in Japan: Soft power, nation branding and the question of ‘international cultural exchange’. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">International Journal of Cultural Policy, 21(4), 419-432.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Johansson, J. K. (1989). Déterminants et effets de l’utilisation de » Made in « Labels ». </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">International Marketing Review, 6(1).</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Kanji, L. (2016). Illustrations and influence: soft diplomacy and nation branding through popular culture. Harvard International Review, 37(2), 40.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Kasiyarno, K. (2014). American Dream: the American Hegemonic Culture and Its Implications to the World. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Humaniora, 26(1), 11573.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Kaynak, E., & Kucukemiroglu, O. (1992). Cité dans Nis, B. L. (1996).</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Khater, I., & Serrar, S. (2022). Le Maroc et la Diplomatie par le football en Afrique. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">PODIUM OF SPORT SCIENCES, 1(1), 13-26.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Knott, B., Fyall, A., & Jones, I. (2016). Leveraging nation branding opportunities through sport mega-events. International journal of culture, tourism and hospitality research, 10(1), 105-118.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Koch, O., & Mattelart, T. (2023). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">La diplomatie publique à l’heure des réseaux. Mutations des stratégies et pratiques internationales d’influence médiatique. Questions de communication, 44(2), 7</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">28.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Mattern, J. B. (2005). Whysoft power'isn't so soft: representational force and the sociolinguistic construction of attraction in world politics. Millennium, 33(3), 583-612.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Mennell, S. (2014). Globalisation and the ‘American dream’. Human Figurations, 3(2).</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Mohammed VI. (2017). Discours de l’actuel Roi du Maroc Mohammed VI; « 28e Sommet de l’Union africaine », Addis-Abeba, 2017.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Monroe, B. (1973). Perceptions subjectives du prix par les acheteurs. </span></span></span><span lang="EN-GB" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Journal of Marketing Research, 10, 70-80.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Murray, S. (2016). Sports diplomacy. The SAGE handbook of diplomacy, 617-627.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Murray, S. (2018). Sports diplomacy: Origins, theory and practice. Routledge.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Nye, J. S. (2004). Soft power: the means to success in world politics. </span></span></span><span lang="EN-GB" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">New York: Public Affairs.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Nye, J., & Kim, Y. (2019). Soft power and the Korean Wave. In South Korean popular culture and North Korea (pp. 41-53). Routledge.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">OCP Policy Center Report. (2016). Moroccan-Sub-Saharan Africa Research Paper Relations: What is the Assessment for the Last 15 Years? </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Novembre 2016.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Office des changes. (2021). Commerce extérieur du Maroc 2021.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Olivereau, V. (2022). </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Investing in Sport : A Comparison of Qatar, the United Arab Emirates and Saudi Arabia. In Routledge Handbook of Sport in the Middle East. Routledge.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Olson, J. C., & Jacoby, J. (1972). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Cités dans Min Han, C., & Terpstra, V. (1988).</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Ory, P. (2003). De la diplomatie culturelle à l’acculturation. Relations internationales, 116, 479-481.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Papadopoulos, N., & Heslop, L. (1993). Images produit-pays: impact et rôle dans le marketing international.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Papadopoulos, N., Ibrahim, Y., De Nisco, A., & Napolitano, M. R. (2018). </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">The role of country branding in attracting foreign investment: Country characteristics and country image. Mercati & Competitività, (2018/2).</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Rasmussen, R. K., & Merkelsen, H. (2012). The new PR of states : How nation branding practices affect the security function of public diplomacy. Public Relations Review, 38(5), 810</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Cambria Math",serif"><span style="color:black">‑</span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">818. https://doi.org/10.1016/j.pubrev.2012.06.007</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Roth, S., & Romeo, J. B. (1992). </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Un cadre pour la gestion des effets sur le pays d’origine.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Scott-Smith, G. (2003). La guerre froide culturelle en Europe occidentale, 1945-1960. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">In H. Krabbendam (Ed.), Londres: Frank Cass.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Silvanto, S., & Ryan, J. (2014). Relocation branding: a strategic framework for attracting talent from abroad. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Journal of Global Mobility, 2(1), 102-120.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Smaoui, H. (2009). Effet de l’origine perçue de la marque sur les perceptions des consommateurs: le cas du consommateur des pays émergents.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Tjandra, M., Omar, M., & Ensor, J. (2015). La perception des économies avancées et émergentes de la génération Y à l’égard du pays d’origine. </span></span></span><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">International Journal of Emerging Markets, 10(4), 858-874.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="text-indent:-36pt; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span lang="EN-US" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial",sans-serif"><span style="color:black">Wilson III, E. J. (2008). Hard power, soft power, smart power. The annals of the American academy of Political and Social Science, 616(1), 110-124.</span></span></span></span></span></span></p>