<p> </p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Titre de l’article : L’intelligence économique en Afrique aux prises des défis de la guerre économique</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Résumé :</span></span></b></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:35.4pt; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">À une époque où il semble que la vision stratégique et la compréhension de la complexité du monde ont cédé le pas à l’absence de vision et à l’incapacité de définir le réel, faire l’étude du concept de l’intelligence économique, sous le prisme des défis qu’engendre la guerre économique, demeure d’une impérieuse nécessité. Notre propos est de comprendre les défis qui se posent aux politiques de l’intelligence économique en Afrique ainsi que du devenir des États et des sociétés face à la guerre économique et cette scène économique mondiale hyperconcurrentielle, où les États se voient en train de renier les principes du libre-échange et les principes de l’ordre économique international au nom de la protection des intérêts économiques nationaux. Le premier point de notre intervention aura donc pour objectif d’analyser le défi que pose le vide stratégique, c’est-à-dire l’absence de vision stratégique dont l’intelligence économique en est l’expression, à la mise en œuvre de l’intelligence économique en Afrique. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:35.4pt; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">La quintessence de l’intelligence économique est de fournir aux décideurs économiques une information stratégique, toutefois elle demeure tributaire de ce dont les décideurs vont en faire. En d’autres termes, l’intelligence économique est soumise à la présence d’une vision stratégique, cependant à l’ère du vide stratégique<a href="#_ftn1" name="_ftnref1" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[1]</span></span></span></span></span></a> cette dernière fait défaut aux acteurs économiques publics ou privés. En ce sens, le XXIe siècle ne semble devenir qu’une inlassable répétition et accumulation d’une même crise économique globale. Il semble que nous sommes à l’ère qu’appréhendait le philosophe Kolakowski, une ère qui fait l’éloge de l’inconséquence, une ère des permacrises et des polycrises. La crise pandémique et la crise climatique que nous vivons sont le prélude à une remise en cause de la mondialisation économique et commerciale. Ainsi, le raccourcissement des chaînes de valeur et une crise énergétique résultant d’une augmentation des prix de l’énergie et un passage nécessaire vers les énergies décarbonées condition sine qua non pour la diminution du changement climatique exige des acteurs économiques africains une adaptabilité de leur tissu économique, industriel et commercial pour parer à ces crises. La crise de la pensée stratégique questionne aussi le rapport des acteurs économiques au temps stratégique puisque dans un capitalisme de la vitesse les dirigeants économiques ne parviennent à saisir la nature et la portée des actions qu’ils ont entreprises que lorsque ces derniers sont achevés. Toute action de prévision devient ainsi hasardeuse, ce qui fait que les responsables d’entreprises, en majorités, n’ont qu’une vision approximative de leur propre industrie<a href="#_ftn2" name="_ftnref2" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[2]</span></span></span></span></span></a>. Les États et les entreprises sont ainsi dépassés par le phénomène de la globalisation qui a réduit le coût et le temps des échanges commerciaux et puisqu’aucune barrière ne peut s’opposer à cette circulation vertigineuse des marchandises, il ne reste pour les États et les entreprises en Afrique et dans le monde que d’adopter deux stratagèmes, puisque toute vision stratégique leur fait défaut : la préemption et la domination<a href="#_ftn3" name="_ftnref3" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[3]</span></span></span></span></span></a>. La préemption implique que l’acteur économique, qu’il soit public ou privé, doit préserver constamment son avancée sur ses concurrents. Une avancée qui peut être technologique, mais surtout informationnelle puisque ce sont les acteurs économiques qui parviennent à obtenir les informations stratégiques le plus rapidement qui garantissent leur supériorité au sein du marché. Le stratagème de la domination ou d’hyperconcurrence est mis en œuvre par la coercition ou la dissuasion et vise à garantir à l’acteur économique une position de marché.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:35.4pt; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Dans le deuxième point, on propose de comprendre comment l’intelligence économique peut permettre aux États africains et globalement à l’ensemble des acteurs économiques du continent, puisque le fondement de l’intelligence économique est d’être une dynamique collective, de relever les défis de la mondialisation, en tant qu’arène où se déroule la guerre économique, et ainsi avoir des avantages et de gagner en agilité dans cette scène économique mondiale hyperconcurrentielle et prédatrice. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:35.4pt; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Désormais, l’information devient l’arme la plus efficace dans la guerre économique que se livrent les acteurs économiques étatiques et privés, une arme dont l’importance s’accentue avec le dévoiement et la radicalisation de la concurrence économique. Une concurrence dont le sens n’est plus celui de contribuer avec d’autres acteurs économiques au développement, mais à contrôler le plus de marchés possible pour neutraliser, voire anéantir son concurrent<a href="#_ftn4" name="_ftnref4" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[4]</span></span></span></span></span></a>. Dans ce sens, l’information devient la clé de voûte de la guerre économique dont les vainqueurs sont ceux qui maîtrisent la collecte et l’analyse des informations stratégiques sur leur environnement économique et concurrentiel. L’art de l’intelligence économique est de transformer la menace en une opportunité et l’environnement économique de l’ère de l’hyperconcurrence, qui se caractérise par la flexibilité, le bouleversement et le changement intense dans les règles de la concurrence, offre pour les nouveaux acteurs économiques africains sur le marché une occasion où grâce à la concurrence et à l’innovation d’éroder rapidement les avantages des grands acteurs établis. Dans cette guerre économique internationale, les grandes puissances s’intéressent aux ressources naturelles, minières et énergétiques, relativement rares en dehors de l’Afrique et au marché africain avec son milliard de consommateurs. Une attention qui suscite de nombreuses interrogations notamment sur l’instauration en Afrique d’économie essentiellement de rente, encouragée par la croissance des importations des matières premières de la part de pays comme la Chine ou l’Inde<a href="#_ftn5" name="_ftnref5" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[5]</span></span></span></span></span></a>. Une situation qui conduit à l’émergence de <i>mineroconflits</i> d’une part et d’autre part à l’émergence d’État prédateur dont les dirigeants confisquent les profits de la rente issue de l’exportation des matières premières afin de maintenir leur régime</span></span>. <span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Au préalable, il faudrait que les acteurs économiques prennent conscience de la réalité de la géopolitique des relations économiques mondiales et que cette guerre n’épargne personne, les États, les multinationales et même les TPE et PME<a href="#_ftn6" name="_ftnref6" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[6]</span></span></span></span></span></a>. L’une des réponses face à cette guerre économique est de renforcer la coopération et l’intégration économique en Afrique ce qui permet aux acteurs économiques de réaliser ensemble ce qu'ils ne peuvent faire seuls. Une intégration qui permet d’outrepasser les contraintes au développement économique en Afrique: manque dans les facteurs de production comme les matières premières, les ressources humaines qualifiées et la technologie de pointe<a href="#_ftn7" name="_ftnref7" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[7]</span></span></span></sup></sup></a>. S'ajoute à cela un marché intérieur de taille modeste incapable d'absorber l'intégralité de la production ainsi que le poids faible des États africains dans les négociations monétaires et commerciales internationales<a href="#_ftn8" name="_ftnref8" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[8]</span></span></span></sup></sup></a>. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:35.4pt; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Le </span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">troisième point de notre article vise à étudier le défi, à la mise en œuvre de l’intelligence économique, que pose le pan criminel de </span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">la guerre économique. Contrairement à la croyance d’une scène économique sans ennemis et libérées des frontières, il faudrait que les acteurs économiques voient le monde économique tel qu’il soit, à savoir, un monde où les règles ne sont pas neutres et où un ordinateur, un téléphone portable, une clé USB, une messagerie électronique, un moteur de recherche ou des données stockées sur le Cloud sont des armes qui peuvent être utilisées contre eux. Dans le jeu de la vélocité, de la violence, de la prédation et de la préemption la criminalité transnationale organisée à une expérience plurimillénaire<a href="#_ftn9" name="_ftnref9" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[9]</span></span></span></span></span></a>. En ce sens, la globalisation la plus aboutie et la plus performante est celle de la criminalité<a href="#_ftn10" name="_ftnref10" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[10]</span></span></span></span></span></a>. En d’autres termes, le développement de la criminalité organisée n’est pas représentation d’une face sombre de la mondialisation, mais l’un de ses rouages les plus actifs<a href="#_ftn11" name="_ftnref11" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[11]</span></span></span></span></span></a>.</span></span> <span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Face à cette déliquescence de l’économie, l’intelligence économique n’a de sens que dans la mesure où elle est le croisement entre l’information et la stratégie, en d’autres termes d’un usage stratégique de l’information. Du fait que la stabilité et la sécurité d’un pays sont l’une des conditions pour tout développement économique, la lutte contre la criminalité transnationale organisée par les États et la prise de conscience des entreprises de l’ampleur de cette menace doit faire partie des composantes de la stratégie d’intelligence économique et de sécurité économique des États et des entreprises notamment dans son aspect cybersécuritaire. Les menaces criminelles auxquelles font face les entreprises sont de natures polymorphes et correspondent à tout acte malveillant commis à l’encontre d’une entreprise avec l’intention de mettre en danger son organisation, ses salariés et sa réputation. </span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; text-indent:35.4pt; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Le vide stratégique, la mondialisation marchande et économique hyperconcurrentielle et la criminalité transnationale organisée, tels sont certains des défis que pose la guerre économique à l’intelligence économique en Afrique et que notre article propose d’étudier. Une invitation de transcender l’horizon du possible, de voir loin, de voir en prospective.</span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"> </p>
<div>
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref1" name="_ftn1" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[1]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> Philippe Baumard, le vide stratégique, CNRS Éditions, Paris, 2012, p.16.</span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn2">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref2" name="_ftn2" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[2]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> Ibid., p.59.</span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn3">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref3" name="_ftn3" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[3]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> Ibid., p.60.</span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn4">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref4" name="_ftn4" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[4]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> Ali Laidi, « la guerre économique : une réalité… malgré le déni ! L’éternel drame des grandes puissances », Diplomatie, les grands dossiers numéro 24, décembre 2014-janvier 2015, p.12.</span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn5">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref5" name="_ftn5" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[5]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> François Lafargue, « les grandes puissances prédatrices de l’Afrique noire ? », Conflits, hors-séries numéro 3, printemps 2016, p.68. </span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn6">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref6" name="_ftn6" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[6]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> Jean-Baptiste Noé, « les entreprises doivent se former à la guerre économique », Conflits, numéro 23, septembre-octobre 2019, p.41.</span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn7">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref7" name="_ftn7" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[7]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> Togba Zogbelemou, Droit des organisations d'intégration économique en Afrique - (CEDEAO - CEMAC - UEMOA - ZMAO), L'Harmattan, Paris, 2014, p.23.</span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn8">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref8" name="_ftn8" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[8]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> <i>Idem.</i></span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn9">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref9" name="_ftn9" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[9]</span></span></span></span></span></span></a> <span style="font-size:10.0pt">Jean-François Gayraud, Théorie des hybrides terrorismes et crimes organisé, CNRS Edition, Paris, 2017, p.43.</span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn10">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref10" name="_ftn10" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[10]</span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"> Ibid., p.21.</span></span></span></p>
</div>
<div id="ftn11">
<p class="MsoFootnoteText" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ftnref11" name="_ftn11" style="color:#0563c1; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[11]</span></span></span></span></span></span></a><span lang="EN-GB" style="font-size:10.0pt"> Ibid., p.55.</span></span></span></p>
</div>
</div>