Abstract The economic intelligence is a discipline which takes more and more extent in Algeria. The objective of our study is to draw up an inventory of this discipline in Algeria. This study is qualitative and is part of the paradigm of interpretativism. The data collection is carried out through semi-directive interviews with a sample of eight interviewees composed of practitioners and researchers in economic intelligence. The analysis of the collected corpus is carried out with the method of analysis by theme which represents one of the two great methods of analysis of the contents, that made it possible to draw up a state of the art on the economic intelligence according to four great axes, which are the economic intelligence and the Algerian company, the economic intelligence and the public authority, the scientific research in economic intelligence and the formation and the accompaniment in economic intelligence. Keywords:Economic intelligence, Africa, Information, Algeria, Developing countries.   <h2 style="text-align: justify;">INTRODUCTION </h2> Dans un monde où l’information est devenue une marchandise précieuse. L’intelligence économique prend de plus en plus d’ampleur, adoptée la première fois dans quelques pays développés, actuellement les pays en développement créent leur chemin vers la pratique de l’intelligence économique (désormais IE) notamment les pays Africains. L’Algérie fait partie des pays Africains qui ont commencé leurs chemins dans le domaine de l’IE. L’objet de notre étude est de dresser un état des lieux sur l’IE en Algérie, à travers la réponse aux questions suivantes : quelles sont les étapes achevées dans le parcours de l’Algérie vers une pratique efficace de l’intelligence économique ? et qu’est-ce qu’il reste à faire ? Pour répondre à ces deux questions, nous avons utilisé une méthode qualitative qui s’inscrit dans le paradigme de l’interprétativisme (Perret & Séville, 2014), où nous avons réalisé huit entretiens semi-directifs (Gavard-Perret et al., 2008) avec des praticiens et des chercheurs dans l’IE en Algérie. Le corpus collecté à travers les entretiens est analysé avec la méthode d’analyse par thématique, qui représente une des deux grandes méthodes d’analyse du contenu (Perret & Séville, 2014). Nous avons présenté dans un premier temps le concept de l’IE et ses différents axes, plus ses spécificités en Algérie. Dans un second temps nous avons exposé notre méthodologie de recherche. Dans un dernier temps nous avons présenté l’analyse et la discussion des résultats obtenus des huit entretiens.   <h2 style="text-align: justify;">L’intelligence économique : une discipline émergente</h2> <h3 style="text-align: justify;">Le concept de l’intelligence économique</h3>  « L’information le pétrole d’hier, l’eau de demain » (Chalus-Sauvannet, 2021, p. 27), cette citation met en exergue l’importance perpétuelle de l’information dans l’économie mondiale. Pour maitriser l’information, des nouvelles disciplines sont apparues parmi ces disciplines l’IE, cette dernière a vu le jour selon la communauté internationale des praticiens et chercheurs occidentaux grâce aux travaux d’Harold Wilensky dans les années 1960 sous forme du concept d’intelligence organisationnelle aux États Unis (Dou et al., 2018). Cependant, le concept de l’IE n’a pas existé jusqu’à l’apparition du rapport d’intelligence économique et stratégie des entreprises en 1994 qui le définit comme « l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques » (Martre, 1994, p. 10). L’IE est l’intersection de trois axes clés qui sont la veille, la sécurisation du patrimoine informationnel et l’influence (Belkacemi et al., 2019). Le premier axe est défini comme « la veille stratégique est l’aptitude à capter les informations d’anticipation, clés de l’environnement de l’entreprise, et de les traiter afin de maintenir les capacités d’adaptation de l’organisation et d’alimenter le processus de décision grâce à la détection précoce d’informations sources d’opportunités ou de menaces » (Chalus-Sauvannet, 2021, p. 57), concernent la sécurisation de l’information « il ne s’agit pas simplement d’enfermer ses dossiers dans une armoire forte ou de porter chaque soir les documents confidentiels à la déchiqueteuse, actions essentielles au demeurant. Il peut s’agir également de « briefer » ses collaborateurs sur les informations à ne pas diffuser et sur celles qu’il est possible, au contraire, de donner …  en guise de monnaie d’échange » (Marcon & Moinet, 2011, p. 19), et pour l’influence elle « consiste à amener celui que l’on veut influencer à changer son paradigme de pensée, à modifier ses fondamentaux » (Juillet & Racouchot, 2012, p. 162). Il est important de faire la distinction entre l’IE et le business intelligence qui est traduit en français par l’informatique décisionnelle, malgré l’existence d’une grande ressemblance entre ces deux disciplines la différence se trouve dans le type des données, le business intelligence s’intéresse aux données structurées et l’IE s’intéresse aux données non structurées (Bondu, 2020).   <h3 style="text-align: justify;">Intelligence économique en Afrique</h3> L’IE se développe avec une manière différente d’un pays à un autre selon plusieurs facteurs comme le contexte et le niveau de développement, ce qui empêche l’utilisation de la même manière les standards de la pratique de l’IE dans des pays avec un niveau de développement différent (Belkacemi, 2021). Dans le continent Africain, il existe une école d’IE, mais elle est caractérisée par une grande diversité, cette diversité représente un atout majeur pour l’Afrique, vu qu’elle incarne un syncrétisme entre le courant francophone et le courant anglo-saxon (Dou et al., 2018). La diversité de l’école Africaine de l’IE n’a pas empêché que plusieurs initiatives panafricaines s’émergent. Selon François Jeanne-Beylot dans son livre l’Atlas de l’intelligence économique en Afrique (2021), il existe plusieurs initiatives panafricaines de l’IE comme les assises Africaines de l’IE, qui représente depuis 2016 un rendez-vous incontournable des experts et des praticiens du domaine pour échanger et partager leurs expériences, le forum des associations Africaines d’IE qui regroupe les associations de l’IE de plusieurs pays Africains dans le but de réaliser des objectifs communs et la troisième initiative est le centre Africain de veille et d’IE qui a comme objectif de promouvoir les bonnes pratique de l’IE dans les pays Africains.   <h3 style="text-align: justify;">L’intelligence économique dans le contexte Algérien</h3> L’Algérie fait partie des pays Africains qui ont fait leurs premiers pas vers l’IE à partir du début des années 2000. Le tableau 1 synthétise l’évolution de cette discipline en Algérie. Tableau - 1 Évolution de l’intelligence économique en Algérie <img height="677" src="https://www.numerev.com/img/ck_2903_18_image.png" width="576" /> Source : Le livre blanc de l’intelligence économique (2023), Direction générale de la veille stratégique des études et des systèmes d'informations, pp 43-48. La première apparition de la notion de l’IE dans l’État Algérien, était dans la première édition du manuel de formation en intelligence économique en Algérie qui la définit comme « l’ensemble des actions de surveillance de l’environnement national et international en vue de recueillir, traiter, analyser et diffuser toute information utile aux acteurs économiques. » (Bacha & Sahnoune, 2010, p. 12). Cette définition a été actualisée dans le livre blanc de l’intelligence économique qui la définit comme « l’ensemble des actions coordonnées de surveillance organisée de l’environnement interne et externe dans le but de saisir les opportunités qu'il offre pour s'y adapter et de réagir efficacement à ses menaces » (Abedou et al., 2023, p. 42), cette notion est caractérisée par quatre grands courants conceptuels qui sont: la guerre économique, la sécurité économique, la compétitivité économique et la quatrième est la diplomatie économique (Bulinge & Moinet, 2013), pour le cas de l’Algérie, il ne s’agit pas d’opter pour un courant ou un autre, mais il faut que le courant soit adopté avec une manière pragmatique selon les moyens et les besoins de l’économie Algérienne (M. R. Missoum, 2020). En Algérie, la plus haute structure dédiée à l’IE est la direction de l’intelligence économique, qui est une des quatre directions de la direction générale de la veille stratégique des études et des systèmes d’information du ministère de l’industrie. Les missions de la direction de l’IE ont été défini dans l’article 6 du décret exécutif n° 21-516 (2021) parmi ses missions le développement des réseaux de promotion de l’IE, plus la contribution dans la mise en place et la conception des dispositifs de veille adapter aux besoins. Selon le même article cette direction est composée de deux sous-directions, la première est la sous-direction de la veille stratégique qui contribue à l’identification et la structuration des informations qui permet à organiser la veille et la mise en place des outils de veille pour les missions d’IE, la deuxième sous-direction, selon la même source citée précédemment est la sous-direction de la promotion et de l’animation des réseaux de veille qui contribue à la sensibilisation et la promotion de veille stratégique et la diffusion de ses outils.   <h2 style="text-align: justify;">Méthodologie de recherche </h2> Dans le but de répondre à la question de recherche, nous avons choisi une méthode qualitative qui s’inscrit dans le paradigme de l’interprétativisme (Perret & Séville, 2014). L’échantillon de notre recherche est composé de chercheurs et de praticiens qui travaillent dans le domaine de l’IE en Algérie. La collecte de données est faite à travers des entretiens semi-directifs (Gavard-Perret et al., 2008), concernant l’analyse des données collectées nous avons choisi la méthode d’analyse thématique qui fait partie des deux grands types d’analyse du contenu (Blanc et al., 2014).   <h3 style="text-align: justify;">La collecte des données</h3> Avant d’entamer les entretiens, nous avons préparé un guide d’entretien (voir le guide d’entretien en annexe 01) sur la base de la documentation théorique et les rapports publiés par le ministère de l’industrie en Algérie. Nous avons conduit huit entretiens semi-directifs pendant les trois premiers mois de l’année 2023, avec un échantillon d’interviewé composé de quatre interviewés qui sont des praticiens dans le domaine de l’IE, plus quatre autres interviewés qui sont des enseignants-chercheurs qui font leurs recherches sur l’IE en Algérie. Le mode d’organisation des entretiens était en mode présentiel et à distance par contrainte de zone géographique, la langue utiliser dans les entretiens était la langue française. Dans le but d’encourager les interviewés à donner le maximum d’informations possibles (qui peuvent être dans certains cas sensibles). Nous avons choisi la méthode de prise de notes pour la collecte des informations dans les entretiens, après chaque entretien les notes ont été développées pour obtenir des textes plus clairs.   <h3 style="text-align: justify;">Le traitement des données collectées</h3> Dans notre recherche, à travers la méthode d’analyse thématique (Blanc et al., 2014), nous avons commencé par la lecture des entretiens après leur retranscription pour déterminer les unités d’analyse. Selon la méthode choisie pour l’analyse, les unités d’analyse représentent des thèmes, ensuite nous avons regroupé les unités d’analyse dans des catégories pour construire une grille d’analyse (voir la grille d’analyse en annexe 02). Cette dernière a été notre outil  pour faire une analyse thématique en utilisant les fragments des entretiens semi-directifs.   <h2 style="text-align: justify;">Analyse et discussion des résultats</h2> <h3 style="text-align: justify;">L’intelligence économique et l’entreprise Algérienne</h3> Selon les entretiens que nous avons conduits, la conscience sur l’importance de l’IE et sa potentielle valeur ajoutée reste méconnue au sein des entreprises Algériennes, une partie de ces entreprises pratiquent l’IE sans qu’elles soient conscientes qu’elles la pratiquent, souvent les pratiques de ces entreprises sont liées à la veille stratégique ou dans certains cas à la sécurité d’information. Concernant les entreprises qui ne pratiquent pas l’IE, cela peut se justifier relativement par l’absence de connaissance de leurs dirigeants sur cette discipline, mais l’empêchement majeur reste le manque des moyens, étant donné que les entreprises qui ont intégrées l’IE dans leur fonctionnement et qui ont créées des structures ou des cellules dédiées à l’IE sont des grandes entreprises, qui ont été poussées à l’adopter par leur environnement qui est en perpétuel changement. Les petites et moyennes entreprises, généralement, elles ne pratiquent pas l’IE par contrainte de moyen et l’absence d’un support externe qui peut les aider pour la pratiquer. Actuellement, le problème qui se pose même pour les entreprises qui ont les moyens pour pratiquer l’IE est le problème de l’influence au niveau de leur environnement, étant donné qu’il n’y a pas des lois qui régissent l’influence, et la distinction entre corruption et influence n’a pas été déterminée. Il existe quelques initiatives pour garantir les intérêts des entreprises comme les associations patronales, mais l’influence garde sa connotation négative liée à la corruption. Nous avons constaté qu’il existe des entreprises qui pratiquent l’IE en Algérie, cependant, elles copient du modèle francophone ou du modèle anglo-saxon, qui sont conçus pour des pays développés et qui ont un contexte différent à celui de l’Algérie. Les entreprises Algériennes qui sont conscientes de l’importance de ce concept ne sont pas nombreuses pour ne pas dire rare, mais ce qui est plus rare dans ces entreprises est la conscience de la nécessité de pratiquer l’IE adaptée au contexte Algérien, en prennent en considération les dimensions et les caractéristiques de l’économie Algérienne.   <h3 style="text-align: justify;">L’intelligence économique et le pouvoir public</h3> Nous avons constaté l’absence d’encadrement juridique de la pratique de l’IE, malgré l’absence d’une loi qui interdit sa pratique, en revanche il n’y a pas une loi qui la définit d’une manière légale. Ce constat fait le consensus entre le milieu académique et professionnel sur la nécessité de cadrer sa pratique juridiquement en Algérie. Cette absence de lois dans le domaine de l’IE, entrave la pratique d’un de ses axes importants qui est l’influence, car il n’existe pas une frontière déterminée entre l’influence et la corruption, ce qui fait celui qui pratique l’influence n’est pas protégé. Cela a causé l’absence des bureaux de lobbying et même les signes des rares pratiques d’influence sont souvent cachés par les entités qui les font, alors que l’existence de l’influence aux niveaux national et international contribue au développement de l’économie Algérienne. Le changement de la manière négative avec laquelle l’influence est aperçue, représente un enjeu majeur pour le pouvoir public en Algérie. Ce que nous avons remarqué pendant la réalisation des entretiens, est l’existence au niveau du ministère de l’industrie une structure spécialiser en IE qui est la direction de l’intelligence économique, qui joue le rôle de la locomotive de cette discipline dans le pays. Pour certains de nos interviewés l’existence d’une seule direction de l’IE au niveau d’un seul ministère n’est pas suffisant, mais ça n’empêche pas d’admettre son rôle important pour promouvoir cette discipline à travers la publication du premier manuel de formation en IE en Algérie, suivi par trois autres documents publiés en 2023 qui sont le livre blanc de l’IE en Algérie, le guide méthodologique d’implémentation de la fonction IE dans les entreprises et la deuxième édition  du manuel de formation en IE, ces documents représentent les références de base pour connaitre avec quelle manière l’IE est perçu dans le pays. Le rôle de la direction de l’IE ne se limite pas dans la publication des rapports, elle contribue aussi dans la sensibilisation sur l’importance de cette discipline à travers les séminaires et les conférences. En matière de synergie au niveau international, elle existe dans le domaine de formation et échange entre universitaires et professionnels, avec les pays de l’union européenne, notamment la France, ce qui est bien pour développer une IE Algérienne. En revanche, ce qui est ignoré dans ce genre de synergie est la dimension africaine de l’IE, vu qu’il n’y a pas un dialogue Africo-Africaine dans l’IE en Algérie.   <h3 style="text-align: justify;">La recherche scientifique en intelligence économique</h3> La pratique de l’IE nécessite que l’université et les centres de recherche jouent un rôle primordial. Dans le cas de l’Algérie les universités et les centres de recherche contribuent par la sensibilisation, la formation et la production de la matière scientifique. Cependant, la recherche scientifique souffre de l’absence de collaboration entre les entreprises et les centres de recherche, chaque organisme qui joue un rôle dans l’IE en Algérie, fonctionne d’une manière isolée des autres organismes, cela empêche que la production dans le domaine de recherche scientifique soit utilisée dans le milieu professionnel.   <h3 style="text-align: justify;">La formation et l’accompagnement en intelligence économique</h3> Selon les entretiens que nous avons conduits, l’accompagnement dans la pratique de l’IE se fait à plusieurs niveaux, d’abord la sensibilisation, une entreprise avec des dirigeants qui ne maitrise pas les bases de l’IE ne peut pas la pratiquer avec une manière efficace. La sensibilisation pour la pratiquer se fait en Algérie, à travers les séminaires et les colloques dans les universités et centres de recherche, en partenariat avec les acteurs importants comme la direction de l’IE, cela est suivi par la publication des rapports et publications académiques en relation avec l’IE. Il y a un problème qui se pose après la sensibilisation, ce problème est la rareté des organisations qui peuvent accompagner la mise en &oelig;uvre de l’IE au profit des entreprises sensibiliser par son l’importance, malgré l’existence des organismes comme veil-tech et le centre Algérien de la diplomatie économique, plus d’autres cabinets de conseil qui ne sont pas spécialisés dans le domaine, mais proposent des prestations de services liées à l’IE, cependant, ça reste un marché très limité à cause de l’absence de l’offre et de la demande. L’absence d’un marché développé pour les prestations de services dans ce domaine représente une entrave pour les entreprises qui veulent bénéficier de ce genre de services et les offreurs de services qui veulent se spécialiser dans ce domaine en Algérie. La formation représente un des piliers de l’IE, pour le cas de l’Algérie, il y a des organismes qui proposent des masters ou des formations avec un niveau équivalent comme l’université de formation continue d’Alger, l’institut supérieur de gestion et de planification et l’institut national de la productivité et du développement, plus des formations qui sont liées à l’IE comme le master en management stratégique et système d’information de l’école nationale supérieure de management. Elle est enseignée aussi comme module dans d’autres universités et écoles comme l’école des hautes études commerciales, l’école supérieure d’économie et l’université d’Abderrahmane Mira. Les formations proposées actuellement restent limitées par rapport à l’ampleur de l’IE, dans certains cas elles ne sont pas assez spécialisées, étant donné que l’IE est une discipline vaste qui touche plusieurs domaines. Nous avons remarqué le besoin de l’Algérie d’une école au minimum spécialisé dans l’IE et ses différentes spécialités, qui a comme seul objectif de former les futures cadres dans cette discipline selon le contexte Algérien. Plus la nécessité de l’adaptation des formations offertes actuellement avec le besoin des entreprises Algériennes.   <h2 style="text-align: justify;">CONCLUSION</h2> La connaissance de l’état d’avancement de la pratique de l’IE est une nécessité, pour connaitre avec quelle manière il faut agir pour la promouvoir dans chaque pays. L’Algérie ne fait pas exception de cette règle. L’analyse et la discussion des résultats obtenus par les huit entretiens semi-directifs conduits avec des praticiens et des chercheurs dans l’IE en Algérie, nous ont permis de dresser un état des lieux sur l’IE en Algérie, où nous avons détecté ce qu’il a été réalisé dans le domaine de l’IE en Algérie et ce qu’il reste à faire ou à modifier dans certains cas. Dans le cadre de notre étude, nous recommandons pour promouvoir l’IE en Algérie : · l’élaboration d’un cadre juridique dans le domaine de l’IE ; · la création des cellules d’IE au niveau des ministères ; · la création d’un organisme qui se charge de la mission de coordination entre les cellules gouvernementales de l’IE ; · encourager les échanges et les partenariats en IE avec des pays qui ont un niveau de développement similaire à celui de l’Algérie ; · la création des écoles spécialisées en IE et l’adaptation des formations proposées actuellement ; · aider les petites et les moyennes entreprises à faire de l’IE par la création d’un dispositif qui les facilite l’accès à l’information. Le résultat de notre étude est réparti en quatre grands axes représentés dans les quatre catégories d’analyse, qui sont l’IE et l’entreprise Algérienne, l’IE et le pouvoir public, la recherche scientifique en IE et la formation et l’accompagnement en IE, cependant, elle reste une étude qui n’est pas exhaustive. Dans le cadre de l’étude nous avons tenté d’apporter un plus dans le domaine de l’IE en Algérie comme les études précédentes ont fait (Baaziz et al., 2014; Belkacemi et al., 2019; R. Missoum & Bouroubi, 2018).   <h2 style="text-align: justify;">BIBLIOGRAPHIE</h2> Abedou, A., Bouroubi, M., Damou, A., Messaoudi, A., & Yousnadj, A. (2023). Livre blanc de l’intelligence économique. la direction générale de la veille stratégique des études et des systèmes d’information. Baaziz, A., Quoniam, L., & Reymond, D. (2014, May 21). Quels modèles d’Intelligence Economique pour l’Algérie ? Quelques pistes de réflexion. https://hal.science/hal-00995776 Bacha, M., & Sahnoune, N. (2010). Manuel de formation en intelligence écnomique en Algérie. Direction générale de l’intelligence économique, des études et de la prospective. Belkacemi, M. A. (2021). La pratique de l’intelligence économique : quels prérequis au niveau national ? le cas de l’Algérie. In L. Konate & S. Mortier (Dirs.), Manuel de l’itelligence économique en Afrique. VA Éditions. Belkacemi, M. A., Moinet, N., & Salaouatchi, H. S. (2019). L’intelligence économique en Algérie : bilan et analyse après 13 ans d’existence officielle. La Revue Des Sciences Commerciales, 18(1), 6–19. https://www.asjp.cerist.dz/en/article/92899 Blanc, A., Drucker-Godard, C., & Ehlinger, S. (2014). Exploitation des données textuelles. In R.-A. Thietart (Coor.), Méthodes de recherche en management (4th ed.). Dunod. Bondu, J. (2020). Maîtrisez internet: Avant qu’internet ne vous maîtrise ! (2nd ed.). V A Édition. Bulinge, F., & Moinet, N. (2013). L’intelligence économique : un concept, quatre courants. 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Dunod.   <h2 style="text-align: center;">ANNEXE 01 : Guide d’entretien</h2>   Questions de départ Q1 : Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ? Q2 : Depuis quand êtes-vous intéressé par l’intelligence économique ? § Volet Entreprise Q1 : L’entreprise Algérienne, pratique-t-elle l’intelligence économique ? Q2 : L’entreprise Algérienne, est-elle consciente de l’importance de la pratique de l’intelligence économique ? Q3 : Existent-ils des organismes d’accompagnement de la pratique d’intelligence économique en faveur des entreprises Algériennes ? § Volet Formation Q : En Algérie,  par quel moyen est-il possible de se former en intelligence économique? § Volet Recherche Scientifique Q : Quel est le rôle des universités et les centres de recherche dans le domaine de la pratique de l’intelligence économique au sein de l’entreprise Algérienne ? § Volet Pouvoir Public Q1 : Existe-t-il à l’échelle nationale, une coordination entre les différents acteurs agissant directement sur l’intelligence économique? Q2 : Existe-t-il une synergie avec d’autres pays en matière d’intelligence économique ? Q3 : Existent-ils des lois qui régissent la pratique de l’intelligence économique en Algérie ? Q4 : Quel sont les enjeux et les défis liés à l’influence en Algérie ? Questions de clôture Q : Si vous souhaitez, vous pouvez poser des questions ou apportez des remarques à ce guide d’entretien <h2 style="text-align: center;">ANNEXE 02 : Grille d’analyse</h2>   Cette grille d’analyse représente l’outil que nous avons utilisé pour faire l’analyse des entretiens avec la méthode d’analyse par thématique (Blanc et al., 2014). <img height="411" src="https://www.numerev.com/img/ck_2903_18_image3.png" width="894" /> Liste des catégories utilisées dans l’étude :  · Catégorie n°01 : L’IE et l’entreprise Algérienne ; · Catégorie n°02 : L’IE et pouvoir public ; · Catégorie n°03 : La recherche scientifique en IE ; · Catégorie n°04 : Formation et accompagnement en IE. Liste des thèmes utilisés dans l’étude · Thème n°01 : L’IE au sein des entreprises Algériennes ; · Thème n°02 : Les caractéristiques des entreprises qui pratiquent l’IE ; · Thème n°03 : La pratique de l’influence au sein des entreprises Algériennes ; · Thème n°04 : La législation de l’IE ; · Thème n°05 : Les défis de l’influence en Algérie ; · Thème n°06 : La locomotive de l’IE en Algérie ; · Thème n°07 : La synergie au niveau international ; · Thème n°08 : Le rôle de l’université et centre de recherche dans le domaine de l’IE en Algérie ; · Thème n°09 : La collaboration entre le monde académique et le monde professional ; · Thème n°10 : L’accompagnement de la pratique de l’IE ; · Thème n°11 : La formation dans l’IE en Algérie.