<p>&laquo; Les d&eacute;fis qui s&rsquo;offrent &agrave; l&rsquo;universit&eacute; l&rsquo;interrogent jusque dans ses fondements &raquo; (Le Mouillour, 2016 , p. 7). En effet, au travers de ses missions d&rsquo;enseignement et de recherche, elle figure parmi les institutions contraintes &agrave; l&rsquo;innovation (Fichez, 2008) tant sur le plan organisationnel (Alter, 2013) que technologique (Akrich, Callon et Latour, 2006) et p&eacute;dagogique (Tricot, 2017). Si plusieurs politiques publiques (notamment la loi du 22 juillet 2013) soulignent la n&eacute;cessit&eacute; de mieux accompagner ses &eacute;tudiants dans la pr&eacute;paration de leur insertion professionnelle, elles nous invitent &eacute;galement &agrave; privil&eacute;gier, dans les apprentissages, des connaissances et des m&eacute;thodologies de recherche suppl&eacute;mentaires en mati&egrave;re de savoir-&ecirc;tre et de savoir-faire (Dulaurans, 2016). S&rsquo;appuyant ainsi sur une &eacute;pist&eacute;mologie pragmatique, nous souhaitons nous interroger scientifiquement sur la d&eacute;marche d&rsquo;innovation p&eacute;dagogique &agrave; l&rsquo;universit&eacute; et la mani&egrave;re dont elle constitue un levier de changement technique et organisationnel.</p>