<p style="text-align:justify; margin-top:8px; margin-bottom:8px"><span style="font-size:12pt"><span calibri="" style="font-family:"><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">Le référentiel de compétences du grade de Licence (bac+3) mentionne la maîtrise de l’expression écrite et orale en langue française comme une compétence à acquérir. Les étudiants inscrits en Licence Sciences de l’Éducation et de la Formation (SEF) projettent, pour la plupart, de devenir enseignants. Les compétences en communication écrite et orale apparaissent donc comme étant essentielles à leur future pratique professionnelle, notamment pour transmettre des consignes claires, faciliter la compréhension et l’apprentissage ou encore encourager la participation des apprenants.</span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-top:8px; margin-bottom:8px"><span style="font-size:12pt"><span calibri="" style="font-family:"><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">Cette contribution propose de décrire un retour d’expérience sur une séquence ayant pour objectif le développement des compétences en expression orale, menée auprès d’une quarantaine d’étudiants de Licence 2 SEF à l’Université de Bretagne Occidentale. L’objectif est de faire un retour réflexif sur une pratique de formateur, en tentant de répondre à cette question : comment créer les conditions propices au développement des compétences communicationnelles chez les étudiants, au service de leur professionnalisation ?</span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify; margin-top:8px; margin-bottom:8px"><span style="font-size:12pt"><span calibri="" style="font-family:"><span arial="" style="font-family:"><span style="color:black">Cette analyse réflexive prend appui sur les principes de l’analyse de pratiques professionnelles développés par Zeitler et Leblanc (2005). Ces principes s’inscrivent dans une approche centrée sur l’analyse de l’activité, à savoir une prise en compte de l’activité réelle de l’individu avec une centration sur l’observation, l’analyse de l’activité de l’individu et le sens qu’il lui accorde (Albero & Guérin, 2014 ; Barbier, 2013). L’intérêt est de questionner la pratique professionnelle, d’adopter une posture de « praticien réflexif » (Schön, 1994), en établissant des liens entre une activité singulière et des concepts issus des sciences de l’éducation et de la formation.</span></span></span></span></p>
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<p style="text-align:justify; margin-top:8px; margin-bottom:8px"><span style="font-size:12pt"><span calibri="" style="font-family:"><i><span arial="" style="font-family:">Dans le présent document, le genre masculin est utilisé comme générique, dans le seul but de ne pas alourdir le texte.</span></i></span></span></p>