<p align="left" style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial, sans-serif"><span style="color:black"><span style="font-size:14.0pt">Sur les murs des capitales mondiales s’affichent les portraits photographiques de</span> <span style="font-size:14.0pt">l’artiste-plasticien JR, dans les pages des journaux s’écrivent les douloureux Portraits of Grief,</span> <span style="font-size:14.0pt">témoins des tragédies terroristes du XXI</span><span style="font-size:8.5pt">e </span><span style="font-size:14.0pt">siècle, sur la toile naissent des agences</span> <span style="font-size:14.0pt">contemporaines de portraits, comme la lyonnaise Trafalgar Maison de portraits : le portrait est</span> <span style="font-size:14.0pt">partout. Adeline Wrona, spécialiste du portrait dans l’univers méditique</span> <span style="font-size:14.0pt">, a ainsi souligné qu’« en matière d’information, et plus largement en contexte médiatique, [le portrait] participe</span> <span style="font-size:14.0pt">à l’édification de ce que Norbert Elias analyse comme une "société des individus". [...] L’individu</span> <span style="font-size:14.0pt">représenté s’intègre dans ce "quelque chose qui est quelque chose de plus et quelque chose</span> <span style="font-size:14.0pt">d’autre que la réunion d’une multitude d’individus isolés" : "une société"» (Elias, 1941, p. 41 ;</span> <span style="font-size:14.0pt">cité dans Wrona, 2007, p. 35-40). Cette observation nous permet de comprendre, à partir d’un</span> <span style="font-size:14.0pt">genre multiforme, ce qui peut motiver l’enseignant d’expression-communication invitant ses</span> <span style="font-size:14.0pt">étudiants, bien souvent déjà adeptes de ce que Michel Foucault appelle les « techniques de</span> <span style="font-size:14.0pt">soi » (Foucault, 2001, p. 1604) via les « réseaux socionumériques » (Coutant, 2011, p. 54), à</span> <span style="font-size:14.0pt">mettre en pratique ce type de projet d’écriture.</span></span></span></span></p>