<p>Résumé : Des séances de travaux dirigés, en formation des enseignants au niveau master, permettent d'étudier les enjeux de la mobilisation de la technique d'improvisation vocale du scat en vue des cours que ceux-ci auront à donner en BTS. La relecture proposée développe une théorie ancrée dépassant la mise en jeu du jazz pour décrypter des enjeux de l'enseignement de la communication interpersonnelle.</p>
<p>Contexte et problématique : Le contexte est la formation d'étudiants de master MEEF et d'enseignant-stagiaires post-concours, en vue de leurs prochains enseignements en BTS de l'Enseignement agricole. Dans ce cadre, il a paru fertile de mener une série de séances explorant une modalité de formation à la communication interpersonnelle, prescrite par les référentiels de diplôme des BTS agricoles, par le biais d'une pratique vocale issue du monde du jazz : le « scat ». Sur la base de six séances d'un même TD et en s'appuyant sur les verbatims des étudiants, cet article tente de répondre à une problématique basée sur l'opérationnalisation : pourquoi mobiliser les techniques du scat, et en ouvrant quelles perspectives, dans la formation de futurs enseignants en BTS à la communication interpersonnelle ?</p>
<p>Attendus : Par-delà la restitution analytique d'expériences vécues, cet article apporte des appuis théoriques ancrés, sourcés dans le jazz – compris comme support esthétique et culturel favorisant la construction de soi, suivant en ceci Charles Calamel (2012) –, dans les sciences de l'éducation et dans les sciences sociales.</p>