<p><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">La partie thématique du présent numéro est née des échanges informels d’une poignée de chercheuses en lettres, arts et sciences humaines et sociales (LASHS), qui enseignent la communication en IUT. Nous étions quelques un·e·s à partager l’impression de voir notre activité professionnelle scindée en deux champs parfaitement étanches l’un par rapport l’autre : d’un côté nos enseignements à l’IUT, de l’autre nos recherches. Ce sentiment de décalage entre la recherche (son temps long, sa dimension exploratoire, sa méthodologie spécifique) et la nécessité de faire produire des écrits professionnels, orientée sur un temps court, une visée pragmatique, peut en effet conduire à considérer les deux champs au prisme d’une impossible conciliation. Ce constat – ou du moins ce qui apparaissait alors comme tel – était particulièrement marqué dans les départements secondaires (Informatique, GEII, Mesures physiques, etc.), où les LASHS se limitent souvent aux enseignements de langues, de Communication et de gestion, quand les départements tertiaires (Information-Communication, Métiers du Multimédia et de L’internet, Techniques de Commercialisation, Carrières Sociales…) intègrent les LASHS dans les enseignements de spécialité des étudiant·e·s. </span></span></p>