<p><u><strong>Résumé</strong></u></p>
<p>Évaluer un Système de Recherche d’Information en Ligne (SRIL) revient traditionnellement à interroger son acceptabilité, voire son utilisation. L’acceptabilité d’un SRIL se définit traditionnellement par la perception plus ou moins positive à propos de son utilité et de son utilisabilité. A ces deux dimensions traditionnelles nous ajoutons la désirabilité, c’est-à-dire la nécessité du système et l’envie d’utilisation qu’il suscite. Nous postulons donc pour évaluer un SRIL, il faut s’intéresser à son utilité, à son utilisabilité et à sa désirabilité. L’utilité du système recouvre sa performance et l’avantage relatif qu’il procure. L’utilisabilité se rapporte quant à elle, à l’efficience du système, à son apprenabilité, à sa mémorabilité et à sa capacité de gestion des erreurs. Enfin, la désirabilité renvoie à l’apparence esthétique du système et à son intégration dans le contexte de l’utilisateur. Nous avançons également que toute relation entre ces trois dimensions est à priori possible et que ces probables relations sont interprétables suivant la rigueur que requiert une évaluation d’un SRIL.</p>
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<p><u><strong>Abstract</strong></u></p>
<p>Evaluating an Online Information Retrieval System (SRIL) traditionally comes down to questioning its acceptability, or even its use. The acceptability of an SRIL has traditionally been defined by the more or less positive perception about its usefulness and usability. To these two traditional dimensions we add desirability, that is to say the necessity of the system and the desire for use that it arouses. We therefore postulate to evaluate an SRIL, we must be interested in its utility, its usability and its desirability. The utility of the system encompasses its performance and the relative advantage it provides. Usability relates to the efficiency of the system, its learnability, its memorability and its ability to handle errors. Finally, desirability refers to the aesthetic appearance of the system and its integration into the context of the user. We also argue that any relationship between these three dimensions is a priori possible and that these probable relationships can be interpreted according to the rigor required by an assessment of an SRIL.</p>