<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:right"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Beno&icirc;t Lefbvre, CRISES <a name="_Hlk504748860">&ndash;</a> EA 4424, Universit&eacute; Paul-Val&eacute;ry (Montpellier)<a href="#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span style="font-size:12.0pt">[1]</span></a></span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Introduction </span></strong></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Dans l&rsquo;Antiquit&eacute;, trois empires, dont le c&oelig;ur se trouvait dans l&rsquo;actuel Iran, ont domin&eacute; successivement le Moyen-Orient, du VI<sup>e</sup> si&egrave;cle av. J.-C. au VII<sup>e</sup> si&egrave;cle&nbsp;: les Ach&eacute;m&eacute;nides, les Arsacides et les Sassanides. M&ecirc;me si ces trois empires pr&eacute;sentaient des points communs et des continuit&eacute;s, ils avaient chacun leurs particularit&eacute;s. Ces empires &eacute;taient plus ou moins centralis&eacute;s, et ce contexte politique favorisait les troubles, les &eacute;meutes et les comp&eacute;titions pour le pouvoir. Les rois, &agrave; travers les &eacute;poques, devaient lutter contre des ennemis aussi bien ext&eacute;rieurs qu&rsquo;int&eacute;rieurs.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Le titre de cette communication peut surprendre. Pour durer, la paix doit s&rsquo;installer avec le consentement de tous. On voit mal comment celle-ci pourrait s&rsquo;imposer par le recours aux armes. Pourtant, dans l&rsquo;Iran antique, les armes n&rsquo;&eacute;taient pas seulement synonymes de violence et de destruction, elles participaient aussi de la d&eacute;finition du pouvoir royal, et donc d&rsquo;un processus de construction politique. Si le pouvoir du roi est stable et assur&eacute;, alors la paix r&eacute;gnera aussi bien parmi les sujets qu&rsquo;avec les puissances voisines. Parmi les diff&eacute;rentes armes, l&rsquo;arc, la fl&egrave;che et le carquois occupaient une place de choix. Les rois iraniens les associaient &agrave; des valeurs qu&rsquo;ils consid&eacute;raient au fondement de leur pouvoir, comme la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute;, la cl&eacute;mence et le courage<a href="#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span style="font-size:12.0pt">[2]</span></a>. Or, les deux premi&egrave;res valeurs favorisaient la paix entre le roi et ses sujets, surtout apr&egrave;s une p&eacute;riode de conflit. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Le concept de paix ne s&rsquo;applique pas seulement aux relations avec les voisins ext&eacute;rieurs, mais aussi &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des fronti&egrave;res, et ce type de paix est tout aussi int&eacute;ressant &agrave; &eacute;tudier. Les relations entre les rois iraniens et leur aristocratie &eacute;taient souvent tendues, parfois ouvertement hostiles. Pour s&rsquo;assurer un pouvoir stable et l&rsquo;int&eacute;grit&eacute; de leur empire, les souverains devaient prendre les armes et imposer la paix, selon leurs conditions. La paix &eacute;tait indissociable de la l&eacute;gitimit&eacute; du souverain.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Il ne faut pas opposer trop sch&eacute;matiquement paix &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur, avec les voisins, et paix &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur, entre le roi et son aristocratie. En effet, l&rsquo;instabilit&eacute; int&eacute;rieure pouvait avoir pour cons&eacute;quence l&rsquo;instabilit&eacute; ext&eacute;rieure, et inversement. Face aux diff&eacute;rents ennemis, le roi devait remporter la victoire par les armes et &eacute;liminer les comp&eacute;titeurs. Toutefois, le recours &agrave; la force ne suffisait pas pour installer un pouvoir dans la dur&eacute;e. Le roi l&eacute;gitimait son pouvoir par tout un programme id&eacute;ologique et politique, connu essentiellement &agrave; travers des sources iconographiques, comme les reliefs monumentaux, numismatiques et &eacute;pigraphiques. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Les sources sont notre principal probl&egrave;me. Pendant des d&eacute;cennies, les historiens ont appuy&eacute; leurs analyses sur les sources litt&eacute;raires gr&eacute;co-romaines pour construire une histoire politique et sociale des empires iraniens antiques. Par exemple, sous le Haut-Empire romain (I<sup>er</sup>-III<sup>e</sup> si&egrave;cles), des auteurs comme Tacite, Plutarque, Justin et Dion Cassius d&eacute;crivent l&rsquo;organisation sociale et politique des Parthes, mais les informations ne sont le plus souvent ni claires, ni pr&eacute;cises<a href="#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><span style="font-size:12.0pt">[3]</span></a>. De plus, certains auteurs gr&eacute;co-romains ont tendance &agrave; pr&eacute;senter les Parthes sous un jour d&eacute;favorable, ce qui pose la question de leur cr&eacute;dibilit&eacute;<a href="#_ftn4" name="_ftnref4" title=""><span style="font-size:12.0pt">[4]</span></a>. D&rsquo;autres ont mal compris les institutions politiques des royaumes iraniens, l&rsquo;obstacle linguistique emp&ecirc;chant parfois de comprendre et de saisir certaines r&eacute;alit&eacute;s sociales et politiques<a href="#_ftn5" name="_ftnref5" title=""><span style="font-size:12.0pt">[5]</span></a>. Les possibilit&eacute;s de saisir l&rsquo;histoire de ces royaumes dans leur totalit&eacute; ont donc &eacute;t&eacute; consid&eacute;rablement limit&eacute;es, mais force est de reconna&icirc;tre que nous restons d&eacute;pendants des textes gr&eacute;co-romains. Toutefois, il est possible de croiser les textes avec d&rsquo;autres sources&nbsp;: les monnaies, les reliefs monumentaux et les inscriptions. Ajoutons aussi, entre autres, les &eacute;ph&eacute;m&eacute;rides astronomiques babyloniennes, publi&eacute;es r&eacute;cemment et qui contiennent, en plus des observations astronomiques, quelques r&eacute;f&eacute;rences &agrave; des &eacute;v&eacute;nements historiques d&rsquo;actualit&eacute;<a href="#_ftn6" name="_ftnref6" title=""><span style="font-size:12.0pt">[6]</span></a>. Ces diff&eacute;rents t&eacute;moignages apportent un compl&eacute;ment d&rsquo;information indispensable, et m&ecirc;me un autre &eacute;clairage sur l&rsquo;histoire politique de ces royaumes iraniens<a href="#_ftn7" name="_ftnref7" title=""><span style="font-size:12.0pt">[7]</span></a>. Malgr&eacute; le d&eacute;s&eacute;quilibre des sources, il faut s&rsquo;efforcer d&rsquo;adopter une perspective iranienne<a href="#_ftn8" name="_ftnref8" title=""><span style="font-size:12.0pt">[8]</span></a>. Le fait que nous soyons d&eacute;pendants des sources litt&eacute;raires gr&eacute;co-romaines explique pourquoi, parmi tous les royaumes iraniens, les Parthes occuperont une place plus importante dans cette communication. En d&eacute;pit des changements de dynastie, les trois royaut&eacute;s ach&eacute;m&eacute;nide, arsacide et sassanide ont conserv&eacute; des liens politiques et culturels importants. Certains aspects d&rsquo;id&eacute;ologie politique se caract&eacute;risent ainsi par une certaine long&eacute;vit&eacute;, m&ecirc;me s&rsquo;il ne faut pas les voir comme quelque chose de fig&eacute;. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">1. Une instabilit&eacute; politique favorable aux guerres</span></strong></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:center">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Mais que disent les textes gr&eacute;co-romains&nbsp;? Les Grecs et les Romains, pour d&eacute;crire les Orientaux, utilisent toute une s&eacute;rie de poncifs. Par exemple, les rois orientaux sont assimil&eacute;s &agrave; des tyrans vautr&eacute;s dans la richesse, parfois mous et eff&eacute;min&eacute;s, dont le pouvoir, pour durer, repose sur l&rsquo;utilisation de la force<a href="#_ftn9" name="_ftnref9" title=""><span style="font-size:12.0pt">[9]</span></a>. Il est alors &eacute;vident que, d&rsquo;apr&egrave;s ces repr&eacute;sentations, cette paix s&rsquo;impose sans le consentement des sujets. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Selon le philosophe S&eacute;n&egrave;que, qui a v&eacute;cu au I<sup>er</sup> si&egrave;cle, le roi des Parthes ne peut trouver le repos car il est contraint de maintenir son arc constamment arm&eacute; pour terrifier ses sujets<a href="#_ftn10" name="_ftnref10" title=""><span style="font-size:12.0pt">[10]</span></a>. Le pouvoir tyrannique ne peut reposer sur des bases solides, car sa dur&eacute;e d&eacute;pend de la violence, qui est le fait du plus fort et n&rsquo;est donc pas un fondement durable du pouvoir. Ce sont la stabilit&eacute; du pouvoir et sa reconnaissance qui garantissent la paix. Le propos de S&eacute;n&egrave;que n&rsquo;est pas qu&rsquo;une simple reprise de tous les poncifs sur l&rsquo;Orient, il illustre une situation probl&eacute;matique qui ronge les empires iraniens, et notamment l&rsquo;empire parthe&nbsp;: des membres de l&rsquo;aristocratie peuvent menacer le pouvoir du roi. Plus celui-ci est faible, plus le risque de r&eacute;volte, et donc de guerre civile, est &eacute;lev&eacute;. Tant que le roi est puissant et victorieux, l&rsquo;aristocratie continue de le servir, mais lorsque des conflits &eacute;clatent pour la succession, des aristocrates peuvent voir des occasions suppl&eacute;mentaires de s&rsquo;enrichir et de renforcer leur influence, et les rivalit&eacute;s entre familles menacent la coh&eacute;sion interne de l&rsquo;empire<a href="#_ftn11" name="_ftnref11" title=""><span style="font-size:12.0pt">[11]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Ces repr&eacute;sentations gr&eacute;co-romaines de la politique chez les Orientaux se fondaient-elles sur une quelconque r&eacute;alit&eacute;&nbsp;? En tout cas, les Romains tout comme les Grecs devaient &ecirc;tre conscients que dans ces royaumes la violence politique &eacute;tait importante, notamment dans les questions de succession. Pour citer Pierre Briant, sp&eacute;cialiste de l&rsquo;histoire des Perses Ach&eacute;m&eacute;nides&nbsp;: </span><span style="font-size:12.0pt">&laquo;&nbsp;Comme toute construction imp&eacute;riale, l&rsquo;empire ach&eacute;m&eacute;nide est fond&eacute; sur une s&eacute;rie d&rsquo;objectifs et de moyens contradictoires. Ses dirigeants &eacute;taient &eacute;cartel&eacute;s entre la paix et la guerre, entre la volont&eacute; affich&eacute;e de r&eacute;gner dans l&rsquo;harmonie, et la n&eacute;cessit&eacute; de maintenir les peuples sous leur domination&nbsp;&raquo;<a href="#_ftn12" name="_ftnref12" title=""><span style="font-size:12.0pt">[12]</span></a>.</span><span style="font-size:12.0pt"> Cette violence politique et sociale n&rsquo;&eacute;tait pas propre &agrave; l&rsquo;Orient ancien, et touchait aussi le monde romain<a href="#_ftn13" name="_ftnref13" title=""><span style="font-size:12.0pt">[13]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Que savons-nous des guerres civiles dans les empires iraniens&nbsp;? Il ne faut pas voir ces luttes pour le pouvoir simplement comme des conjurations de cour. Les luttes impliquent de v&eacute;ritables affrontements entre deux arm&eacute;es, et les exemples dans l&rsquo;histoire des royaumes iraniens sont nombreux<a href="#_ftn14" name="_ftnref14" title=""><span style="font-size:12.0pt">[14]</span></a>. En 401 av. J.-C., Cyrus le Jeune, fr&egrave;re du roi ach&eacute;m&eacute;nide Artaxerx&egrave;s I<sup>er</sup>, prend les armes contre ce dernier pour lui contester le pouvoir, et recrute une importante arm&eacute;e de mercenaires grecs. Les deux arm&eacute;es s&rsquo;affrontent &agrave; Counaxa, en plein c&oelig;ur de l&rsquo;empire perse, o&ugrave; Cyrus le Jeune trouve la mort. En 224, un noble perse sassanide du nom d&rsquo;Ardashir se r&eacute;volte contre le dernier souverain parthe, Artaban V, qu&rsquo;il &eacute;crase militairement. Cette victoire inaugure l&rsquo;av&egrave;nement d&rsquo;une nouvelle dynastie&nbsp;: les Sassanides. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">La guerre civile frappe aussi des empires plus centralis&eacute;s comme celui des Perses Sassanides. On conna&icirc;t une inscription royale du temps du roi Narseh (293-302), qui fait le r&eacute;cit d&rsquo;une guerre victorieuse contre l&rsquo;arri&egrave;re-petit-fils de Bahr&acirc;m III, qui voulait prendre sa place<a href="#_ftn15" name="_ftnref15" title=""><span style="font-size:12.0pt">[15]</span></a>. Cette inscription est int&eacute;ressante, car y figure &eacute;galement une liste de diff&eacute;rents souverains et vassaux, dont l&rsquo;empereur romain, qui reconnaissent le pouvoir du vainqueur<a href="#_ftn16" name="_ftnref16" title=""><span style="font-size:12.0pt">[16]</span></a>. La l&eacute;gitimit&eacute; du roi &eacute;tant universellement reconnue, la paix, &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur comme &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur, est solidement &eacute;tablie. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Par le recours aux armes, le roi contraint ses opposants &agrave; reconna&icirc;tre son autorit&eacute; et sa l&eacute;gitimit&eacute;, m&ecirc;me s&rsquo;il ne faut pas croire, selon un sch&eacute;ma binaire, que l&rsquo;ensemble de l&rsquo;aristocratie &eacute;tait oppos&eacute; au pouvoir du roi. Celui-ci savait jouer des rivalit&eacute;s entre les diff&eacute;rentes factions. Pourquoi &eacute;tait-il parfois difficile aux rois de faire reconna&icirc;tre leur pouvoir&nbsp;? Il est un probl&egrave;me qui n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; vraiment r&eacute;solu, des Ach&eacute;m&eacute;nides aux Sassanides&nbsp;: celui de la succession<a href="#_ftn17" name="_ftnref17" title=""><span style="font-size:12.0pt">[17]</span></a>. Pourtant, la monarchie fond&eacute;e par Arsace I<sup>er</sup> est une monarchie absolue et h&eacute;r&eacute;ditaire, et le roi est le seul &agrave; choisir son successeur<a href="#_ftn18" name="_ftnref18" title=""><span style="font-size:12.0pt">[18]</span></a>. Le roi avait &agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s un conseil, compos&eacute;, entre autres, des repr&eacute;sentants des grandes familles aristocratiques, mais il est difficile de mesurer sa v&eacute;ritable influence. En tout cas, ce conseil a probablement profit&eacute; des moments o&ugrave; l&rsquo;autorit&eacute; du roi &eacute;tait faible pour renforcer son autonomie<a href="#_ftn19" name="_ftnref19" title=""><span style="font-size:12.0pt">[19]</span></a>. Cependant, des fils pouvaient conspirer contre leur p&egrave;re pour prendre sa place, surtout quand ils &eacute;taient issus d&rsquo;unions entre le roi et des concubines<a href="#_ftn20" name="_ftnref20" title=""><span style="font-size:12.0pt">[20]</span></a>. M&ecirc;me au sein d&rsquo;une famille nombreuse, il suffit que l&rsquo;h&eacute;ritier potentiel meure pour que les rivalit&eacute;s &eacute;clatent au grand jour. Pire encore, la d&eacute;signation d&rsquo;un h&eacute;ritier du vivant du roi ne r&egrave;gle pas vraiment le probl&egrave;me des luttes pour le pouvoir<a href="#_ftn21" name="_ftnref21" title=""><span style="font-size:12.0pt">[21]</span></a>. La situation s&rsquo;aggrave encore quand les fronti&egrave;res sont menac&eacute;es, surtout par les Romains. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Prenons l&rsquo;exemple de l&rsquo;exp&eacute;dition men&eacute;e par Antoine en 36 av. J.-C.<a href="#_ftn22" name="_ftnref22" title=""><span style="font-size:12.0pt">[22]</span></a>. Certains membres des factions aristocratiques pouvaient mettre en p&eacute;ril le pouvoir du roi, et m&ecirc;me l&rsquo;int&eacute;grit&eacute; du royaume. Lorsque les Romains attaquaient les Parthes, ils s&rsquo;appuyaient parfois sur des personnalit&eacute;s de l&rsquo;aristocratie &agrave; qui ils promettaient le tr&ocirc;ne. &Agrave; cette &eacute;poque, le roi des Parthes est Phraat&egrave;s IV, qui s&rsquo;est empar&eacute; du pouvoir dans des conditions particuli&egrave;res&nbsp;: il a fait assassiner son propre p&egrave;re, Orode II (57-38 av. J.-C.), qui se trouvait alors dans une situation d&eacute;licate apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;chec d&rsquo;une exp&eacute;dition en 42-40 av. J.-C.&nbsp;contre la Syrie romaine. En effet, Pacorus, son fils, pressenti pour lui succ&eacute;der, a trouv&eacute; la mort au combat. Son d&eacute;c&egrave;s a ouvert la voie &agrave; toutes les ambitions, et Phraat&egrave;s s&rsquo;est empar&eacute; du pouvoir en &eacute;liminant non seulement son p&egrave;re, mais aussi d&rsquo;autres membres de sa famille<a href="#_ftn23" name="_ftnref23" title=""><span style="font-size:12.0pt">[23]</span></a>. On comprend donc que les conditions de son accession au pouvoir le placent en conflit avec l&rsquo;aristocratie. Pour mener &agrave; bien sa conqu&ecirc;te, Antoine demande l&rsquo;appui de Monaes&egrave;s, chef de l&rsquo;opposition aristocratique, et lui fait des promesses politiques. Cependant, Phraat&egrave;s a vent de cette alliance et parvient &agrave; un accord avec Monaes&egrave;s. Antoine cherche alors &agrave; tromper Phraat&egrave;s en proposant une solution diplomatique&nbsp;: il demande au roi de restituer des enseignes romaines perdues au cours de pr&eacute;c&eacute;dentes campagnes. Phraat&egrave;s, en position difficile, ne peut accepter cette proposition &ndash; cela appara&icirc;trait comme un aveu de faiblesse &ndash;, et Antoine saisit ce refus pour d&eacute;clarer la guerre<a href="#_ftn24" name="_ftnref24" title=""><span style="font-size:12.0pt">[24]</span></a>. Si le pouvoir du roi n&rsquo;est pas assez fort face aux diff&eacute;rents ennemis, alors les diff&eacute;rentes factions aristocratiques se lancent dans des intrigues et des luttes pour le pouvoir, dont Rome se sert pour lancer des op&eacute;rations militaires. En fait, la multiplication des contacts entre Parthes et Romains d&egrave;s le I<sup>er</sup> si&egrave;cle av. J.-C. aboutit &agrave; une implication toujours plus grande des aristocrates dans les affaires de politique int&eacute;rieure et ext&eacute;rieure<a href="#_ftn25" name="_ftnref25" title=""><span style="font-size:12.0pt">[25]</span></a>. D&eacute;j&agrave; en 54 av. J.-C., Mithridate III, en guerre avec son fr&egrave;re Orode II pour le tr&ocirc;ne des Parthes, demande de l&rsquo;aide au gouverneur de la province romaine de Syrie, Aulus Gabinius, ce qui constituait une premi&egrave;re<a href="#_ftn26" name="_ftnref26" title=""><span style="font-size:12.0pt">[26]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">La figure de Monaes&egrave;s est r&eacute;v&eacute;latrice des tensions qui affectent les relations entre les aristocrates et le souverain, mais aussi des fractures qui traversent l&rsquo;aristocratie elle-m&ecirc;me. Une limite tend &agrave; se dessiner entre les nobles des provinces plus hell&eacute;nis&eacute;es de l&rsquo;ouest, et ceux des provinces orientales, plus attach&eacute;s aux traditions iraniennes. Les premiers sont plus enclins &agrave; collaborer avec les Romains, et les seconds se font les champions de la d&eacute;fense des&nbsp; traditions iraniennes et des rois arsacides qui s&rsquo;en r&eacute;clament<a href="#_ftn27" name="_ftnref27" title=""><span style="font-size:12.0pt">[27]</span></a>. Comment expliquer que des aristocrates soient pr&ecirc;ts &agrave; demander de l&rsquo;aide &agrave; Rome&nbsp;? Les aristocrates, notamment des provinces occidentales de l&rsquo;empire, vivent mal le fait que le roi cherche &agrave; renforcer son pouvoir &agrave; leurs d&eacute;pens&nbsp;: ils craignent pour leur influence et leur pouvoir. Ainsi l&rsquo;arriv&eacute;e des Romains &agrave; la fronti&egrave;re leur permet d&rsquo;exercer une forme de chantage pour accomplir leurs ambitions personnelles et politiques. Ces aristocrates sont motiv&eacute;s par des raisons politiques, et non id&eacute;ologiques<a href="#_ftn28" name="_ftnref28" title=""><span style="font-size:12.0pt">[28]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">L&rsquo;&eacute;chec de l&rsquo;exp&eacute;dition d&rsquo;Antoine ne dissuade pas les Romains de soutenir des rivaux du souverain parthe. Ainsi, en 26 av. J.-C., pendant une br&egrave;ve p&eacute;riode un usurpateur du nom de Tiridate fait frapper &agrave; S&eacute;leucie des monnaies avec la l&eacute;gende suivante&nbsp;: &laquo;&nbsp;Du roi des rois, Arsace, le bienfaiteur, l&rsquo;autocrate, ami des Romains, dieu manifest&eacute;, philhell&egrave;ne&nbsp;&raquo;. L&rsquo;usurpateur se dit &laquo;&nbsp;ami des Romains&nbsp;&raquo;, preuve que son entreprise est soutenue par ces derniers<a href="#_ftn29" name="_ftnref29" title=""><span style="font-size:12.0pt">[29]</span></a>. Apr&egrave;s une guerre de plusieurs ann&eacute;es, Tiridate est finalement vaincu et se r&eacute;fugie chez les Romains<a href="#_ftn30" name="_ftnref30" title=""><span style="font-size:12.0pt">[30]</span></a>. Ces derniers apportent finalement un soutien timide, et Rome renonce d&eacute;finitivement &agrave; soutenir Tiridate en 23 av. J.-C.<a href="#_ftn31" name="_ftnref31" title=""><span style="font-size:12.0pt">[31]</span></a>. M&ecirc;me le soutien des Romains change au gr&eacute; des circonstances politiques. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Les Romains pouvaient aussi tirer pr&eacute;texte d&rsquo;une pr&eacute;tendue collaboration entre leurs ennemis iraniens et des rois-clients pour envahir les territoires de ces derniers. Ainsi, le royaume de Commag&egrave;ne, dont le roi Antiochos IV a &eacute;t&eacute; accus&eacute; de conspirer avec les Parthes, est annex&eacute; en 72<a href="#_ftn32" name="_ftnref32" title=""><span style="font-size:12.0pt">[32]</span></a> (Fig. 1). Cette annexion permet de compl&eacute;ter le dispositif de d&eacute;fense romain en Orient, face aux Parthes. Soulignons toutefois que la Commag&egrave;ne, &agrave; l&rsquo;est de l&rsquo;actuelle Turquie, fait partie du monde iranien, et il est probable que les Parthes aient voulu tenter un rapprochement diplomatique avec ce royaume, ce que les Romains auraient vu d&rsquo;un mauvais &oelig;il<a href="#_ftn33" name="_ftnref33" title=""><span style="font-size:12.0pt">[33]</span></a>. Toutefois, les Parthes ne r&eacute;agissent pas quand la Commag&egrave;ne est envahie par les Romains.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">D&rsquo;apr&egrave;s les sources gr&eacute;co-romaines, les rois parthes faisaient vibrer la corde de leur arc pour manifester leur puissance et menacer leur interlocuteur. Ainsi, selon l&rsquo;historien grec Dion Cassius, le roi des Parthes, peu de temps avant l&rsquo;exp&eacute;dition d&rsquo;Antoine en 36 av. J.-C., a abondamment invectiv&eacute; les ambassadeurs, tout en faisant vibrer la corde son arc, avant de leur demander de partir<a href="#_ftn34" name="_ftnref34" title=""><span style="font-size:12.0pt">[34]</span></a>. La puissance de l&rsquo;arc &eacute;tait telle qu&rsquo;il suffisait de toucher la corde, sans tirer de fl&egrave;che, pour susciter la crainte. Plutarque rapporte &eacute;galement que cet usage &eacute;tait en vigueur chez les Scythes, un peuple nomade au nord de la mer Noire, dont les rois, apr&egrave;s avoir abus&eacute; de la boisson et de la nourriture au cours de banquets, touchaient la corde de leur arc pour ranimer leur courage<a href="#_ftn35" name="_ftnref35" title=""><span style="font-size:12.0pt">[35]</span></a>. La puissance royale est donc indissociable de l&rsquo;arme que le roi porte et de valeurs comme le courage et la force. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">&Agrave; l&rsquo;inverse, pour entamer des pourparlers ou pour louer la valeur de leurs adversaires, les Parthes, selon Plutarque, d&eacute;tachaient la corde de leur arc<a href="#_ftn36" name="_ftnref36" title=""><span style="font-size:12.0pt">[36]</span></a>. Le son produit par l&rsquo;arme est une forme de langage politique. C&rsquo;est un langage qui se passe de mots, de dialogue entre des participants, et qui r&eacute;duit au silence les opposants. Le dialogue est une base essentielle pour construire la paix, mais le langage des armes, en se passant du consentement des interlocuteurs, impose plus l&rsquo;ordre que la paix, comme le montre l&rsquo;exemple du roi parthe qui se permet d&rsquo;insulter et de chasser des ambassadeurs romains<a href="#_ftn37" name="_ftnref37" title=""><span style="font-size:12.0pt">[37]</span></a>. L&rsquo;arc, en tant que symbole, fait aussi partie d&rsquo;un langage. Nous reprenons ici les propos de l&rsquo;&eacute;gyptologue S.H. Aufr&egrave;re&nbsp;: dans l&rsquo;iconographie &eacute;gyptienne, un &laquo;&nbsp;langage de l&rsquo;arc&nbsp;&raquo; se met en place<a href="#_ftn38" name="_ftnref38" title=""><span style="font-size:12.0pt">[38]</span></a>. Dans l&rsquo;histoire des royaumes iraniens, ce &laquo;&nbsp;langage de l&rsquo;arc&nbsp;&raquo; existe &eacute;galement et ne se limite pas aux sources iconographiques. Les sources litt&eacute;raires semblent montrer que les Romains et les Grecs avaient conscience des subtilit&eacute;s de ce langage autour de la dualit&eacute; faire vibrer la corde / d&eacute;tendre l&rsquo;arc.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">En somme, le souverain, quand il est assur&eacute; de sa force et de son pouvoir, ne favorise pas la paix, il impose <em>sa</em> paix. La qualit&eacute; de la corde de l&rsquo;arc semble m&ecirc;me &eacute;troitement li&eacute;e &agrave; la temporalit&eacute; de la guerre &ndash; et on sait que victoire militaire et pouvoir politique ont toujours &eacute;t&eacute; li&eacute;s. Selon Dion Cassius, les cordes des arcs sont sensibles &agrave; l&rsquo;humidit&eacute;, et c&rsquo;est pour cette raison que les Parthes font la guerre en &eacute;t&eacute;, et non en hiver. En effet, un climat sec assure aux arcs une parfaite tension<a href="#_ftn39" name="_ftnref39" title=""><span style="font-size:12.0pt">[39]</span></a>. &Agrave; la bataille de Carrhes (53 av. J.-C.), Plutarque rapporte m&ecirc;me que les archers mont&eacute;s parthes, &agrave; force de tirer, ont bris&eacute; les cordes des arcs, offrant aux Romains un temps de r&eacute;pit<a href="#_ftn40" name="_ftnref40" title=""><span style="font-size:12.0pt">[40]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Parfois, le roi peut anticiper les troubles politiques en ordonnant la mort de comp&eacute;titeurs potentiels. Dans l&rsquo;Iran antique, l&rsquo;arc, la fl&egrave;che et le carquois &eacute;taient des symboles du pouvoir royal, des armes de prestige<a href="#_ftn41" name="_ftnref41" title=""><span style="font-size:12.0pt">[41]</span></a>. Les rois maniaient un arc puissant, au fondement de leur l&eacute;gitimit&eacute;. H&eacute;rodote, historien grec du V<sup>e</sup> si&egrave;cle av. J.-C., rapporte que Cambyse, roi des Perses au VI<sup>e</sup> si&egrave;cle av. J.-C., a fait mettre &agrave; mort son fr&egrave;re au motif qu&rsquo;il avait r&eacute;ussi &agrave; bander avec seulement deux doigts l&rsquo;arc des Ichtyophages<a href="#_ftn42" name="_ftnref42" title=""><span style="font-size:12.0pt">[42]</span></a>. En vertu de cet exploit, il apparaissait comme un comp&eacute;titeur redoutable, susceptible de menacer le pouvoir en place. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Autre exemple, la bataille de Carrhes (53 av. J.-C.), qui reste la victoire la plus connue remport&eacute;e par les Parthes sur les Romains. Tandis que le roi des Parthes faisait la guerre contre le roi d&rsquo;Arm&eacute;nie, alli&eacute; des Romains, le g&eacute;n&eacute;ral Sur&eacute;na, qui occupait aupr&egrave;s du roi une fonction tr&egrave;s importante, &eacute;crasait les arm&eacute;es de Crassus<a href="#_ftn43" name="_ftnref43" title=""><span style="font-size:12.0pt">[43]</span></a>. Pourtant, peu de temps apr&egrave;s cette victoire &eacute;clatante, le roi mettait &agrave; mort Sur&eacute;na. Peut-&ecirc;tre ce dernier suscitait-il de nombreux espoirs au sein de l&rsquo;aristocratie, dont il fallait limiter les app&eacute;tits. Sur&eacute;na faisait partie d&rsquo;une grande famille, les Souren<a href="#_ftn44" name="_ftnref44" title=""><span style="font-size:12.0pt">[44]</span></a>, attach&eacute;e &agrave; la cour depuis de longues d&eacute;cennies. Elle avait m&ecirc;me le privil&egrave;ge de poser la couronne sur la t&ecirc;te du roi le jour du couronnement<a href="#_ftn45" name="_ftnref45" title=""><span style="font-size:12.0pt">[45]</span></a>. Cette famille &eacute;tait tr&egrave;s puissante, poss&eacute;dait des ressources en abondance, contr&ocirc;lait des populations d&eacute;pendantes et entretenait des arm&eacute;es priv&eacute;es<a href="#_ftn46" name="_ftnref46" title=""><span style="font-size:12.0pt">[46]</span></a>. De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, les conqu&ecirc;tes &eacute;taient l&rsquo;occasion pour les familles aristocratiques d&rsquo;augmenter leurs richesses, car le roi pouvait les r&eacute;compenser en terres prises aux territoires conquis<a href="#_ftn47" name="_ftnref47" title=""><span style="font-size:12.0pt">[47]</span></a>. Les ressources mat&eacute;rielles et humaines dont pouvaient disposer ces familles &eacute;taient telles que, si des conflits &eacute;clataient entre les arm&eacute;es du roi et les arm&eacute;es de rebelles aristocrates, le roi n&rsquo;&eacute;tait pas toujours certain de l&rsquo;emporter<a href="#_ftn48" name="_ftnref48" title=""><span style="font-size:12.0pt">[48]</span></a>. Mais les rivalit&eacute;s pouvaient &eacute;galement se jouer entre diff&eacute;rentes factions aristocratiques, chacune &eacute;tant soucieuse d&rsquo;agrandir son prestige aupr&egrave;s du roi<a href="#_ftn49" name="_ftnref49" title=""><span style="font-size:12.0pt">[49]</span></a>. Les relations entre les souverains et aristocrates parthes &eacute;taient parfois si tendues que, d&egrave;s le I<sup>er</sup> si&egrave;cle av. J.-C., les positions les plus importantes &agrave; la t&ecirc;te de l&rsquo;&Eacute;tat n&rsquo;&eacute;taient plus confi&eacute;es &agrave; des aristocrates mais surtout &agrave; des membres de la famille royale. En effet, pour certaines familles aristocratiques, le fait d&#39;occuper ces positions pouvait augmenter leur puissance et leur autonomie par rapport au pouvoir royal<a href="#_ftn50" name="_ftnref50" title=""><span style="font-size:12.0pt">[50]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Le pouvoir pouvait se conqu&eacute;rir par la violence, mais aussi se garder par le recours aux armes. Toutefois, pour l&eacute;gitimer leur pouvoir et lui garantir une certaine stabilit&eacute;, les rois s&rsquo;appuyaient sur un programme politique et id&eacute;ologique glorifiant leur puissance militaire.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">2. Comment l&eacute;gitimer le pouvoir et imposer la paix&nbsp;?</span></strong></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">La l&eacute;gitimation d&rsquo;un pouvoir politique, qu&rsquo;il soit acquis ou maintenu par les armes, passe par toute une s&eacute;rie de rituels et de monuments. Ces derniers aident l&rsquo;id&eacute;ologie &agrave; se manifester dans la r&eacute;alit&eacute;, et inversement donnent &agrave; la r&eacute;alit&eacute; une coloration id&eacute;ologique<a href="#_ftn51" name="_ftnref51" title=""><span style="font-size:12.0pt">[51]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">&Agrave; l&rsquo;&eacute;poque ach&eacute;m&eacute;nide (VI<sup>e</sup>-IV<sup>e</sup> si&egrave;cles av. J.-C.), l&rsquo;id&eacute;ologie royale est profond&eacute;ment enracin&eacute;e en Perse. Quels en sont les &eacute;l&eacute;ments constitutifs&nbsp;? Tout d&rsquo;abord, par le titre de &laquo;&nbsp;roi des rois&nbsp;&raquo;, adopt&eacute; par le souverain, les Perses se distinguent des autres peuples qui composent leur empire. Le roi, li&eacute; aux dieux, dont il est le repr&eacute;sentant sur terre, est dot&eacute; d&rsquo;un charisme royal. Il est le garant de l&rsquo;ordre et de la justice, en somme de toutes les bonnes cr&eacute;ations des dieux. Cet ordre peut &ecirc;tre gravement perturb&eacute; si le roi meurt violemment ou si certains sujets ne sont pas loyaux envers lui. Pourtant, les inscriptions royales ach&eacute;m&eacute;nides tiennent la loyaut&eacute; des sujets pour garantie, cette fid&eacute;lit&eacute; &eacute;tant la cons&eacute;quence n&eacute;cessaire de la relation qui unit le souverain aux dieux et des efforts entrepris par ce dernier pour pr&eacute;server l&rsquo;ordre et la justice<a href="#_ftn52" name="_ftnref52" title=""><span style="font-size:12.0pt">[52]</span></a>. En d&rsquo;autres termes, s&rsquo;attaquer au souverain, c&rsquo;est remettre en cause la paix entre les hommes et les dieux, la paix au sein de l&rsquo;univers entier. L&rsquo;id&eacute;ologie royale ach&eacute;m&eacute;nide se fonde sur le principe de r&eacute;ciprocit&eacute;&nbsp;: le roi prend soin de ses sujets, en retour ces derniers lui sont fid&egrave;les<a href="#_ftn53" name="_ftnref53" title=""><span style="font-size:12.0pt">[53]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Les monnaies sont une source essentielle pour conna&icirc;tre l&rsquo;histoire politique des Parthes Arsacides. Nous nous int&eacute;ressons &agrave; deux motifs d&rsquo;importance sur les monnaies<a href="#_ftn54" name="_ftnref54" title=""><span style="font-size:12.0pt">[54]</span></a>. Le premier est le plus r&eacute;pandu, il s&rsquo;agit du roi assis sur son tr&ocirc;ne et tenant dans ses mains le redoutable arc composite (Fig. 2). L&rsquo;association entre l&rsquo;arme et le pouvoir &ndash; repr&eacute;sent&eacute; par le tr&ocirc;ne &ndash; est &eacute;vidente, et rappelle l&rsquo;&eacute;pisode de Cambyse. Quiconque ma&icirc;trise l&rsquo;arme peut pr&eacute;tendre au pouvoir royal. Le motif du roi-archer est d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sent sur les monnaies d&rsquo;&eacute;poque ach&eacute;m&eacute;nide<a href="#_ftn55" name="_ftnref55" title=""><span style="font-size:12.0pt">[55]</span></a> (Fig. 3). En mati&egrave;re d&rsquo;archerie, les souverains iraniens devaient faire preuve de comp&eacute;tences techniques et militaires qui leur permettaient de r&eacute;gner. Ainsi, d&rsquo;apr&egrave;s Plutarque, les rois parthes se vantaient de forger eux-m&ecirc;mes les pointes de leurs fl&egrave;ches<a href="#_ftn56" name="_ftnref56" title=""><span style="font-size:12.0pt">[56]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Le second motif est le <em>gorytos</em>, compos&eacute; d&rsquo;un &eacute;tui pour l&rsquo;arc et d&rsquo;un carquois pour les fl&egrave;ches (Fig. 4). C&rsquo;est un objet d&rsquo;origine nomade, plus pr&eacute;cis&eacute;ment d&rsquo;origine scythe. Le motif du <em>gorytos</em> appara&icirc;t, selon les sp&eacute;cialistes, dans des circonstances bien particuli&egrave;res. On le trouve sur les monnaies du r&egrave;gne d&rsquo;Arsace I<sup>er </sup>(v. 238-211 av. J.-C.), le fondateur de la dynastie des Arsacides, et jusqu&rsquo;au r&egrave;gne d&rsquo;Orode II (57-38 av. J.-C.). Sous le r&egrave;gne de ce dernier se situe l&rsquo;apog&eacute;e de l&rsquo;empire parthe&nbsp;: les Romains de Crassus ont &eacute;t&eacute; vaincus &agrave; Carrhes, mais surtout les troubles internes ont &eacute;t&eacute; r&eacute;prim&eacute;s, et l&rsquo;autorit&eacute; du roi est reconnue. Le <em>gorytos</em> serait donc l&rsquo;illustration des succ&egrave;s militaires remport&eacute;s par le roi contre ses rivaux, et le symbole dynastique de la victoire et de la paix<a href="#_ftn57" name="_ftnref57" title=""><span style="font-size:12.0pt">[57]</span></a>. Il est toutefois surprenant de voir que, &agrave; notre connaissance, il n&rsquo;est fait aucune mention de la victoire de Carrhes sur les monnaies, mais on peut en avoir des indices. Sur des monnaies d&rsquo;Orode II appara&icirc;t la l&eacute;gende&nbsp;: &laquo;&nbsp;Du roi des rois et fondateur, Arsace&nbsp;&raquo;. En se r&eacute;f&eacute;rant au fondateur de la dynastie des Arsacides, Orode II s&rsquo;affiche comme un nouveau fondateur, qui a &laquo;&nbsp;lib&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo; son royaume de la menace romaine, mais aussi arm&eacute;nienne, les Arm&eacute;niens ayant &eacute;t&eacute; les alli&eacute;s des Romains pendant l&rsquo;exp&eacute;dition romaine de 54-53 av. J.-C.<a href="#_ftn58" name="_ftnref58" title=""><span style="font-size:12.0pt">[58]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Bien que les Parthes soient souvent d&eacute;sign&eacute;s comme &eacute;tant de parent&eacute; scythe<a href="#_ftn59" name="_ftnref59" title=""><span style="font-size:12.0pt">[59]</span></a> dans les sources, celles-ci montrent &eacute;galement que ces derniers ont cherch&eacute; assez t&ocirc;t &agrave; capter l&rsquo;h&eacute;ritage des anciens souverains ach&eacute;m&eacute;nides pour l&eacute;gitimer leur pouvoir face aux troubles politiques int&eacute;rieurs<a href="#_ftn60" name="_ftnref60" title=""><span style="font-size:12.0pt">[60]</span></a>. En d&rsquo;autres termes, le royaume parthe &laquo;&nbsp;s&rsquo;iranise&nbsp;&raquo; de plus en plus<a href="#_ftn61" name="_ftnref61" title=""><span style="font-size:12.0pt">[61]</span></a>. Avant, les chercheurs pensaient qu&rsquo;il fallait attendre les Sassanides au III<sup>e </sup>si&egrave;cle pour voir cet h&eacute;ritage ach&eacute;m&eacute;nide revivifi&eacute;<a href="#_ftn62" name="_ftnref62" title=""><span style="font-size:12.0pt">[62]</span></a>. On estimait que les Sassanides utilisaient cet h&eacute;ritage pour mieux s&rsquo;opposer &agrave; leurs pr&eacute;d&eacute;cesseurs, les Parthes Arsacides. En effet, les Sassanides les ont calomni&eacute;s pour r&eacute;cup&eacute;rer le b&eacute;n&eacute;fice des traditions iraniennes, et cette tradition historiographique a ensuite &eacute;t&eacute; reprise par les historiens arabes de l&rsquo;&eacute;poque m&eacute;di&eacute;vale<a href="#_ftn63" name="_ftnref63" title=""><span style="font-size:12.0pt">[63]</span></a>. Or, la p&eacute;riode ach&eacute;m&eacute;nide a exerc&eacute;&nbsp;une grande influence sur les Parthes<a href="#_ftn64" name="_ftnref64" title=""><span style="font-size:12.0pt">[64]</span></a>. Historiquement, les Parthes sont les h&eacute;ritiers des Perses Ach&eacute;m&eacute;nides, et cette situation n&rsquo;a pas seulement &eacute;t&eacute; exploit&eacute;e &agrave; des fins id&eacute;ologiques par les Romains, mais aussi par les Parthes eux-m&ecirc;mes<a href="#_ftn65" name="_ftnref65" title=""><span style="font-size:12.0pt">[65]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Sur les monnaies, le titre de &laquo;&nbsp;roi des rois&nbsp;&raquo;, d&rsquo;origine ach&eacute;m&eacute;nide, appara&icirc;t d&egrave;s la fin du II<sup>e </sup>si&egrave;cle av. J.-C. et fait pleinement partie de la titulature des rois parthes au I<sup>er </sup>si&egrave;cle de notre &egrave;re<a href="#_ftn66" name="_ftnref66" title=""><span style="font-size:12.0pt">[66]</span></a>. Il est int&eacute;ressant de constater que ce titre peut &ecirc;tre port&eacute; par les rois en r&eacute;action &agrave; une tentative d&rsquo;usurpation. Par exemple, la fin de r&egrave;gne du roi parthe Mithridate II (v. 123-88 av. J.-C.) est marqu&eacute;e par des troubles et des soul&egrave;vements. Or, c&rsquo;est &agrave; ce moment qu&rsquo;on observe sur des &eacute;missions mon&eacute;taires la l&eacute;gende&nbsp;: &laquo;&nbsp;Du roi des rois, Arsace, le juste, le bienfaiteur et le philhell&egrave;ne&nbsp;&raquo;<a href="#_ftn67" name="_ftnref67" title=""><span style="font-size:12.0pt">[67]</span></a>. La mention du fondateur de la dynastie sur les monnaies de ses successeurs n&rsquo;est pas inhabituelle. Deuxi&egrave;mement, le fait que le roi se revendique philhell&egrave;ne montre qu&rsquo;il souhaite avoir &agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s, contre ses rivaux, les populations grecques d&rsquo;Orient, ou du moins &ndash; et surtout &ndash; les &eacute;lites locales<a href="#_ftn68" name="_ftnref68" title=""><span style="font-size:12.0pt">[68]</span></a>. Apr&egrave;s la conqu&ecirc;te de la M&eacute;sopotamie en 141 av. J.-C.<a href="#_ftn69" name="_ftnref69" title=""><span style="font-size:12.0pt">[69]</span></a>, sous le r&egrave;gne de Mithridate I<sup>er</sup> (175-132 av. J.-C.), les Parthes ont m&ecirc;me int&eacute;gr&eacute;, temporairement, des Grecs dans leur arm&eacute;e, notamment pour d&eacute;fendre la r&eacute;gion face aux attaques de puissances voisines<a href="#_ftn70" name="_ftnref70" title=""><span style="font-size:12.0pt">[70]</span></a>. M&ecirc;me si l&rsquo;exp&eacute;rience n&rsquo;a pas eu les effets escompt&eacute;s, les rois parthes n&rsquo;ont pas touch&eacute; aux privil&egrave;ges qu&rsquo;ils avaient accord&eacute;s aux communaut&eacute;s grecques<a href="#_ftn71" name="_ftnref71" title=""><span style="font-size:12.0pt">[71]</span></a>. Le titre de &laquo;&nbsp;philhell&egrave;ne&nbsp;&raquo; &eacute;tait aussi une mani&egrave;re pour les rois parthes de se rattacher aux diff&eacute;rents souverains qui ont succ&eacute;d&eacute; &agrave; Alexandre le Grand. Ainsi, le titre &laquo;&nbsp;philhell&egrave;ne&nbsp;&raquo; n&rsquo;&eacute;tait pas seulement destin&eacute; aux populations grecques, mais aussi aux &Eacute;tats voisins<a href="#_ftn72" name="_ftnref72" title=""><span style="font-size:12.0pt">[72]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Prendre le titre de &laquo;&nbsp;roi des rois&nbsp;&raquo; est suppos&eacute; conf&eacute;rer la l&eacute;gitimit&eacute; n&eacute;cessaire pour r&eacute;gner. Plus tard, apr&egrave;s avoir fait d&eacute;poser leur p&egrave;re Phraat&egrave;s III en 57 av. J.-C., Mithridate III (58/57-55 av. J.-C.) et Orode II (58/57-38 av. J.-C.) s&rsquo;affrontent pour le tr&ocirc;ne des Parthes. Tous deux re&ccedil;oivent le soutien d&rsquo;une partie de l&rsquo;aristocratie<a href="#_ftn73" name="_ftnref73" title=""><span style="font-size:12.0pt">[73]</span></a>. Ils utilisent le titre de &laquo;&nbsp;roi des rois&nbsp;&raquo; sur leurs monnaies pour l&eacute;gitimer leurs pr&eacute;tentions dans la comp&eacute;tition vers le tr&ocirc;ne<a href="#_ftn74" name="_ftnref74" title=""><span style="font-size:12.0pt">[74]</span></a>. Les monnaies sont un support pratique et &eacute;conomique pour diffuser toute id&eacute;ologie politique<a href="#_ftn75" name="_ftnref75" title=""><span style="font-size:12.0pt">[75]</span></a>. Si l&rsquo;utilisation id&eacute;ologique du pass&eacute; ach&eacute;m&eacute;nide a permis aux souverains parthes de se concilier une partie de l&rsquo;aristocratie, en revanche il convient de ne pas surestimer les motivations id&eacute;ologiques de certains soutiens<a href="#_ftn76" name="_ftnref76" title=""><span style="font-size:12.0pt">[76]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Tacite rapporte aussi qu&rsquo;au I<sup>er</sup> si&egrave;cle les Parthes s&rsquo;affichent comme les h&eacute;ritiers non seulement des Ach&eacute;m&eacute;nides, mais aussi des Mac&eacute;doniens d&rsquo;Alexandre le Grand, dans le but d&rsquo;appuyer leurs pr&eacute;tentions territoriales. Or, entre les Romains et les Parthes, l&rsquo;Euphrate a toujours constitu&eacute; une fronti&egrave;re &agrave; ne pas franchir<a href="#_ftn77" name="_ftnref77" title=""><span style="font-size:12.0pt">[77]</span></a>. Ces objectifs g&eacute;opolitiques &eacute;taient difficilement r&eacute;alisables, mais suffisamment inqui&eacute;tants pour que les Romains les prennent au s&eacute;rieux, d&rsquo;autant plus que, durant la seconde moiti&eacute; du I<sup>er</sup> si&egrave;cle, les Romains perdent de l&rsquo;influence en Arm&eacute;nie. Les Romains devaient se donc se montrer tr&egrave;s prudents dans leurs relations diplomatiques avec les Parthes<a href="#_ftn78" name="_ftnref78" title=""><span style="font-size:12.0pt">[78]</span></a>. La domination des Parthes sur l&rsquo;Arm&eacute;nie a &eacute;t&eacute; l&eacute;galement &eacute;tablie lors du trait&eacute; de Rhandeia, en 63, au terme d&rsquo;une guerre qui a dur&eacute; de nombreuses ann&eacute;es. Il ne faut pas croire que les Parthes sont simplement rest&eacute;s sur la d&eacute;fensive face aux Romains. Ils ont attaqu&eacute; Rome en Orient en 42-40 av. J.-C. et en 161. L&rsquo;objectif &eacute;tait sans doute de reprendre la Syrie aux Romains, mais les deux exp&eacute;ditions ont &eacute;chou&eacute;. C&rsquo;est surtout au III<sup>e</sup> si&egrave;cle que les Sassanides, ayant &eacute;galement repris &agrave; leur compte l&rsquo;h&eacute;ritage des Ach&eacute;m&eacute;nides, se montrent les plus mena&ccedil;ants et dirigent leurs offensives directement contre la Syrie, dont la capitale, Antioche, est prise et pill&eacute;e plusieurs fois<a href="#_ftn79" name="_ftnref79" title=""><span style="font-size:12.0pt">[79]</span></a>. Toutefois, il serait erron&eacute; de croire que les relations entre Grecs, Romains et Iraniens ont toujours &eacute;t&eacute; conflictuelles<a href="#_ftn80" name="_ftnref80" title=""><span style="font-size:12.0pt">[80]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Quand aurait eu lieu ce changement dans l&rsquo;id&eacute;ologie politique des Arsacides&nbsp;? On peut supposer entre le I<sup>er</sup> si&egrave;cle avant notre &egrave;re et le d&eacute;but du I<sup>er</sup> si&egrave;cle, dans un contexte particulier&nbsp;: le temps des grandes conqu&ecirc;tes est termin&eacute; et l&rsquo;autorit&eacute; du roi commence &agrave; &ecirc;tre contest&eacute;e. Du temps de l&rsquo;extension au II<sup>e</sup> si&egrave;cle av. J.-C. de l&rsquo;empire parthe, le parall&egrave;le entre les conqu&ecirc;tes fulgurantes des Parthes et celles du roi Cyrus, premier roi ach&eacute;m&eacute;nide, &eacute;tait si &eacute;vident qu&rsquo;il n&rsquo;&eacute;tait pas utile de le rappeler. Mais quand les grandes conqu&ecirc;tes s&rsquo;arr&ecirc;tent et que les fronti&egrave;res se stabilisent, ce parall&egrave;le ne tient plus<a href="#_ftn81" name="_ftnref81" title=""><span style="font-size:12.0pt">[81]</span></a>. Toutefois, la stabilisation des conqu&ecirc;tes n&rsquo;est pas un processus uniforme qui prend quelques ann&eacute;es seulement. Prenons l&rsquo;exemple de la M&eacute;sopotamie, conquise par les Parthes en 141 av. J.-C.&nbsp;: le processus de conqu&ecirc;te et de consolidation ne se r&eacute;duit pas &agrave; la d&eacute;cennie 140-130 av. J.-C., mais prend de longues ann&eacute;es, au point de durer jusqu&#39;au milieu du I<sup>er</sup> si&egrave;cle av. J.-C. Pendant un si&egrave;cle, la situation des Parthes dans la r&eacute;gion reste d&eacute;licate, aussi bien &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur<a href="#_ftn82" name="_ftnref82" title=""><span style="font-size:12.0pt">[82]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">L&rsquo;identification des Parthes aux Ach&eacute;m&eacute;nides se renforce et devient explicite lorsque les troubles apparaissent<a href="#_ftn83" name="_ftnref83" title=""><span style="font-size:12.0pt">[83]</span></a>. Il y a pourtant lieu de penser que les traditions iraniennes sont pr&eacute;sentes d&egrave;s les premiers souverains arsacides<a href="#_ftn84" name="_ftnref84" title=""><span style="font-size:12.0pt">[84]</span></a>, et que c&rsquo;est sous Mithridate II qu&rsquo;elles sont vraiment mises en avant. En effet, pour g&eacute;rer un territoire aussi &eacute;tendu, il &eacute;tait impossible de continuer &agrave; s&rsquo;appuyer sur les structures tribales originelles. Le passage d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; tribale &agrave; une monarchie absolue, fond&eacute;e sur un mod&egrave;le ach&eacute;m&eacute;nide ancien, &eacute;tait donc n&eacute;cessaire<a href="#_ftn85" name="_ftnref85" title=""><span style="font-size:12.0pt">[85]</span></a>. Lorsque l&rsquo;autorit&eacute; centrale est menac&eacute;e, les Parthes mettent en avant les notions politiques de continuit&eacute; et de l&eacute;gitimit&eacute;<a href="#_ftn86" name="_ftnref86" title=""><span style="font-size:12.0pt">[86]</span></a>. Afin de pr&eacute;venir tout conflit interne et de se concilier les barons et les nobles, les rois parthes s&rsquo;approprient la m&eacute;moire d&rsquo;un pass&eacute; glorieux, dont ils se veulent les garants et les h&eacute;ritiers l&eacute;gitimes. Toutefois, ce changement ne se fait pas sans heurt avec une partie de l&rsquo;aristocratie, puisqu&rsquo;il s&rsquo;agit de lutter contre les tendances centrifuges, renforc&eacute;es par la diversit&eacute; ethnique et culturelle de l&rsquo;empire<a href="#_ftn87" name="_ftnref87" title=""><span style="font-size:12.0pt">[87]</span></a>. En effet, l&rsquo;aristocratie parthe n&rsquo;est pas un groupe culturellement et ethniquement homog&egrave;ne<a href="#_ftn88" name="_ftnref88" title=""><span style="font-size:12.0pt">[88]</span></a>. D&egrave;s le r&egrave;gne d&rsquo;Arsace I<sup>er</sup> (247-211 av. J.-C.), l&rsquo;enjeu a &eacute;t&eacute; de construire une royaut&eacute; suffisamment puissante pour unifier un empire tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne<a href="#_ftn89" name="_ftnref89" title=""><span style="font-size:12.0pt">[89]</span></a>. L&rsquo;exemple de l&rsquo;&Eacute;lyma&iuml;de, r&eacute;gion voisine de la M&eacute;sopotamie, illustre bien cette situation. Au II<sup>e</sup> si&egrave;cle av. J.-C., la r&eacute;gion profite de la d&eacute;sint&eacute;gration progressive de l&rsquo;empire s&eacute;leucide pour prendre son ind&eacute;pendance. Tournant ses ambitions vers la M&eacute;sopotamie, le souverain se heurte aux Parthes dans la d&eacute;cennie 140 av. J.-C. Ces derniers l&rsquo;emportent militairement et occupent la r&eacute;gion<a href="#_ftn90" name="_ftnref90" title=""><span style="font-size:12.0pt">[90]</span></a>. Cependant, apr&egrave;s le r&egrave;gne de Mithridate II (122-88/87 av. J.-C.), les premiers troubles internes s&eacute;rieux apparaissent, et les tendances s&eacute;paratistes se confirment. C&rsquo;est pendant la guerre civile opposant Mithridate III et Orode II en 57 av. J.-C. que les Parthes perdent le contr&ocirc;le d&rsquo;une partie de l&rsquo;&Eacute;lyma&iuml;de<a href="#_ftn91" name="_ftnref91" title=""><span style="font-size:12.0pt">[91]</span></a>. Pourtant, d&egrave;s le I<sup>er</sup> si&egrave;cle de notre &egrave;re et jusqu&rsquo;&agrave; la fin de la dynastie des Arsacides en 224, l&rsquo;&Eacute;lyma&iuml;de reste sous domination parthe. Les rois parthes, notamment, s&rsquo;assurent le contr&ocirc;le de la partie orientale de l&rsquo;&Eacute;lyma&iuml;de en mettant &agrave; sa t&ecirc;te des membres de leur famille, au d&eacute;but du II<sup>e</sup> si&egrave;cle. Faisant ainsi, ils s&rsquo;assurent la paix et la stabilit&eacute; du c&ocirc;t&eacute; de leur voisin et vassal, qui avant repr&eacute;sentait une source d&rsquo;instabilit&eacute; s&eacute;rieuse. En somme, les relations s&rsquo;apaisent lorsque la domination parthe se confirme<a href="#_ftn92" name="_ftnref92" title=""><span style="font-size:12.0pt">[92]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">En mettant en valeur l&rsquo;id&eacute;e de continuit&eacute; avec les Ach&eacute;m&eacute;nides, les Parthes cherchent &agrave; emp&ecirc;cher des r&eacute;voltes, et m&ecirc;me des r&eacute;volutions, et &agrave; unifier le royaume autour de leur pouvoir. Le culte du souverain, d&egrave;s le r&egrave;gne de Mithridate I<sup>er</sup> (175-132 av. J.-C.), permet de renforcer la loyaut&eacute; des sujets envers le pouvoir. Les sources nous donnent peu d&rsquo;informations &agrave; ce sujet, mais les influences ext&eacute;rieures, notamment s&eacute;leucides, sont certaines<a href="#_ftn93" name="_ftnref93" title=""><span style="font-size:12.0pt">[93]</span></a>. L&rsquo;ironie du sort, c&rsquo;est que les Parthes eux-m&ecirc;mes se sont impos&eacute;s en se r&eacute;voltant d&rsquo;abord face au pouvoir des S&eacute;leucides. Toutefois, cette exaltation du pass&eacute; ach&eacute;m&eacute;nide ne suffit pas et on peut dire que la transition d&rsquo;une paix impos&eacute;e par les armes &agrave; une paix appuy&eacute;e par l&rsquo;id&eacute;ologie politique,&nbsp;sur le consentement de tous, n&rsquo;a pas eu les effets escompt&eacute;s. Au II<sup>e</sup> si&egrave;cle, les rois parthes n&rsquo;affichent plus ostensiblement leur amiti&eacute; pour les populations grecques, et m&ecirc;me si, sur les monnaies, on trouve encore longtemps des l&eacute;gendes en grec, il n&rsquo;y avait quasiment plus personne pour les comprendre<a href="#_ftn94" name="_ftnref94" title=""><span style="font-size:12.0pt">[94]</span></a>. Ce sont plut&ocirc;t les l&eacute;gendes en aram&eacute;en qui s&rsquo;imposent sur les monnaies &agrave; cette &eacute;poque<a href="#_ftn95" name="_ftnref95" title=""><span style="font-size:12.0pt">[95]</span></a>. Il est vrai que les l&eacute;gendes en grec sur les monnaies &eacute;taient surtout utiles, lors des deux premiers si&egrave;cles d&rsquo;existence de l&rsquo;empire parthe, pour se concilier les communaut&eacute;s grecques<a href="#_ftn96" name="_ftnref96" title=""><span style="font-size:12.0pt">[96]</span></a>. Apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;chec des derniers souverains s&eacute;leucides &agrave; reconqu&eacute;rir les territoires perdus, les Parthes ont peu &agrave; peu pris leur distance avec les Grecs, conscients qu&rsquo;ils ne repr&eacute;sentaient plus vraiment un risque de r&eacute;volte<a href="#_ftn97" name="_ftnref97" title=""><span style="font-size:12.0pt">[97]</span></a>. En r&eacute;sum&eacute;, la propagande des souverains arsacides s&rsquo;adaptait aux circonstances et aux besoins politiques<a href="#_ftn98" name="_ftnref98" title=""><span style="font-size:12.0pt">[98]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">D&rsquo;ailleurs, la culture grecque a-t-elle vraiment exerc&eacute; une influence sur les Parthes&nbsp;? Selon Jozef Wolski, l&rsquo;influence grecque sur les Parthes aurait finalement &eacute;t&eacute; faible, et la soci&eacute;t&eacute; parthe &eacute;tait fortement enracin&eacute;e dans son pass&eacute; oriental<a href="#_ftn99" name="_ftnref99" title=""><span style="font-size:12.0pt">[99]</span></a>. &Agrave; l&rsquo;inverse, selon Josef Wieseh&ouml;fer, la cour des Arsacides, &agrave; ses d&eacute;buts, &eacute;tait partiellement hell&eacute;nis&eacute;e et les rois connaissaient la langue et la culture grecques<a href="#_ftn100" name="_ftnref100" title=""><span style="font-size:12.0pt">[100]</span></a>. D&rsquo;ailleurs, au d&eacute;but de leur histoire, les Parthes ont, entre autres, repris &agrave; leur compte l&rsquo;h&eacute;ritage de leurs pr&eacute;d&eacute;cesseurs les S&eacute;leucides, d&rsquo;origine grecque, &agrave; qui ils ont pris des territoires. Cet h&eacute;ritage a permis aux Parthes de d&eacute;finir la nature de leur propre monarchie ainsi que leurs buts politiques. En tant que nouveaux conqu&eacute;rants, ils devaient maintenir les structures pr&eacute;existantes en place afin d&#39;assurer leur domination et la loyaut&eacute; des Grecs vivant dans les cit&eacute;s<a href="#_ftn101" name="_ftnref101" title=""><span style="font-size:12.0pt">[101]</span></a>. M&ecirc;me les souverains sassanides faisaient preuve d&rsquo;un certain int&eacute;r&ecirc;t pour la culture grecque<a href="#_ftn102" name="_ftnref102" title=""><span style="font-size:12.0pt">[102]</span></a>. Dans tous les cas, il semble que l&rsquo;influence de la culture grecque sur la culture iranienne et celle de la culture iranienne sur la culture gr&eacute;co-romaine n&rsquo;aient &eacute;t&eacute; &laquo;&nbsp;ni r&eacute;volutionnaires, ni insignifiantes&nbsp;&raquo;<a href="#_ftn103" name="_ftnref103" title=""><span style="font-size:12.0pt">[103]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">En somme, les Parthes &eacute;taient attach&eacute;s &agrave; leur culture et &agrave; leurs traditions, que tout roi devait respecter. Mais de quelle(s) culture(s) parle-t-on&nbsp;? Les Parthes conservent des origines scythes, du moins pendant un certain temps&nbsp;; dans les premiers temps de leur existence ils ont respect&eacute; un vernis hell&eacute;nique pour se concilier les populations grecques&nbsp;; enfin l&rsquo;h&eacute;ritage ach&eacute;m&eacute;nide est invoqu&eacute; dans un double but&nbsp;: <em>recr&eacute;er</em> un pass&eacute; pour stabiliser le pr&eacute;sent et assurer l&rsquo;avenir. Ce n&rsquo;est que plus tard que le royaume parthe devient v&eacute;ritablement un royaume oriental en s&rsquo;affichant comme tel.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Dans tous les cas, si un roi prenait ses distances avec la &laquo;&nbsp;tradition&nbsp;&raquo;, qui &eacute;tymologiquement signifie &laquo;&nbsp;ce qui est apport&eacute;, transmis&nbsp;&raquo;, cela pouvait susciter l&rsquo;aversion des aristocrates. Nous connaissons un exemple c&eacute;l&egrave;bre, celui du roi parthe Vonon&egrave;s, qui a v&eacute;cu longtemps &agrave; Rome, &agrave; la cour d&rsquo;Auguste, avant de devenir roi. Il a &eacute;t&eacute; appel&eacute; &agrave; r&eacute;gner &agrave; la demande des barons, preuve qu&rsquo;ils pouvaient, &eacute;ventuellement, avoir leur mot &agrave; dire dans la succession royale. Toutefois, son comportement suscite la r&eacute;probation&nbsp;: on l&rsquo;accuse, entre autres, de renier les traditions, comme chasser ou se d&eacute;placer &agrave; cheval, en somme d&rsquo;avoir d&eacute;grad&eacute; et avili le nom des Parthes. Consid&eacute;r&eacute; comme une marionnette des Romains, il est finalement chass&eacute;. Cet &eacute;pisode nous est rapport&eacute; par Tacite<a href="#_ftn104" name="_ftnref104" title=""><span style="font-size:12.0pt">[104]</span></a>. Si l&rsquo;on met &agrave; part les effets rh&eacute;toriques et les exag&eacute;rations, la r&eacute;action de d&eacute;go&ucirc;t des aristocrates reste probable, d&rsquo;autant plus que monter &agrave; cheval et chasser &eacute;taient des traditions mill&eacute;naires<a href="#_ftn105" name="_ftnref105" title=""><span style="font-size:12.0pt">[105]</span></a>. On jugeait les rois en fonction du respect qu&rsquo;ils avaient pour ces traditions en grande partie d&rsquo;origine iranienne<a href="#_ftn106" name="_ftnref106" title=""><span style="font-size:12.0pt">[106]</span></a>. En 35, Phraat&egrave;s, dernier fils de Phraat&egrave;s IV, ayant aussi s&eacute;journ&eacute; &agrave; Rome pendant une longue p&eacute;riode, occupe le tr&ocirc;ne des Parthes. Tacite rapporte qu&rsquo;il a alors tent&eacute; d&rsquo;abandonner les m&oelig;urs romaines pour adopter celles des Parthes, mais qu&rsquo;il est mort rapidement de maladie en raison de sa constitution, &laquo;&nbsp;trop faible pour des m&oelig;urs qui n&rsquo;&eacute;taient plus les siennes&nbsp;&raquo;<a href="#_ftn107" name="_ftnref107" title=""><span style="font-size:12.0pt">[107]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Pourquoi la chasse &eacute;tait-elle si importante dans les traditions politiques iraniennes&nbsp;? Les rois sassanides, par exemple, surtout d&egrave;s le IV<sup>e</sup> si&egrave;cle, se faisaient repr&eacute;senter en train de chasser, dans la plus pure tradition orientale, abattant de leurs fl&egrave;ches les animaux sauvages (Fig. 5). En tuant les b&ecirc;tes, les rois sassanides se posaient comme les d&eacute;fenseurs de l&rsquo;ordre et de la v&eacute;rit&eacute; contre le chaos et le mensonge. Les rois remportaient souvent des victoires sur les lions, or cet animal &eacute;tait associ&eacute; &agrave; l&rsquo;esprit du mal, Ahriman, dans la religion zoroastrienne<a href="#_ftn108" name="_ftnref108" title=""><span style="font-size:12.0pt">[108]</span></a>. Chasse et guerre &eacute;taient &eacute;troitement li&eacute;es, en partie parce qu&rsquo;elles visaient le m&ecirc;me objectif, concr&egrave;tement et symboliquement&nbsp;: &eacute;tablir la paix du roi. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">En 224, un certain Ardashir, membre d&rsquo;une illustre famille d&rsquo;aristocrates, se r&eacute;volte contre Artaban V, qu&rsquo;il renverse au terme d&rsquo;une guerre civile. Le c&eacute;l&egrave;bre relief de Firuzabad narre leur affrontement (Fig. 6). Le monument &agrave; la fois exalte la victoire sassanide et proclame l&rsquo;&eacute;tablissement d&rsquo;une nouvelle dynastie au d&eacute;triment des Arsacides. On identifie sur ce relief trois sc&egrave;nes majeures, chacune de ces sc&egrave;nes repr&eacute;senterait une &eacute;tape de la guerre men&eacute;e par Ardashir contre les Arsacides. La victoire est repr&eacute;sent&eacute;e par un duel &eacute;questre au cours duquel le comp&eacute;titeur sassanide renverse son rival arsacide<a href="#_ftn109" name="_ftnref109" title=""><span style="font-size:12.0pt">[109]</span></a>. Dans l&rsquo;art iranien, le motif du duel est tr&egrave;s important&nbsp;: il sert &agrave; faire r&eacute;f&eacute;rence &agrave; des tournants d&eacute;cisifs ou des d&eacute;cisions historiques<a href="#_ftn110" name="_ftnref110" title=""><span style="font-size:12.0pt">[110]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">La r&eacute;volte d&rsquo;Ardashir s&rsquo;appuie sur une partie de l&rsquo;aristocratie et rel&egrave;ve d&rsquo;un v&eacute;ritable projet politique. En effet l&rsquo;empire parthe, &agrave; la toute fin du II<sup>e</sup> si&egrave;cle et au d&eacute;but du III<sup>e</sup> si&egrave;cle, subit plusieurs agressions romaines&nbsp;: pillage des deux capitales, S&eacute;leucie du Tigre et Ct&eacute;siphon en 164-165, attaque de Septime S&eacute;v&egrave;re en 197, exp&eacute;dition de Caracalla qui aboutit &agrave; la bataille de Nisibe en 217. Les guerres parthiques de Trajan entre 114 et 117 marquent un tournant dans les relations entre Rome et les Parthes, d&eacute;sormais les Romains passent souvent &agrave; l&rsquo;offensive<a href="#_ftn111" name="_ftnref111" title=""><span style="font-size:12.0pt">[111]</span></a>. Malgr&eacute; les lourdes pertes des deux c&ocirc;t&eacute;s, cette incapacit&eacute; &agrave; assurer la d&eacute;fense de l&rsquo;empire provoque la col&egrave;re d&rsquo;une partie de l&rsquo;aristocratie. En effet, pour que le souverain arsacide soit respect&eacute;, il doit faire preuve de dignit&eacute; et de fermet&eacute; dans les relations avec ses voisins, surtout avec Rome<a href="#_ftn112" name="_ftnref112" title=""><span style="font-size:12.0pt">[112]</span></a>. Pour mettre fin &agrave; ces menaces et assurer la paix avec les Romains, il faut mettre en p&eacute;ril la paix &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des fronti&egrave;res et renverser le roi. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Comment assurer la paix avec les Romains, ou du moins les emp&ecirc;cher d&rsquo;attaquer&nbsp;?</span> <span style="font-size:12.0pt">En 20 av. J.-C., le roi parthe Phraat&egrave;s IV fait remettre &agrave; l&rsquo;empereur Auguste les enseignes romaines perdues &agrave; Carrhes (53 av. J.-C.) et au cours de l&rsquo;exp&eacute;dition d&rsquo;Antoine (36 av. J.-C.). Il fait &eacute;galement restituer les prisonniers. En &eacute;change, les Romains s&rsquo;engagent &agrave; ne pas venger les d&eacute;faites militaires et renoncent &agrave; faire de l&rsquo;Arm&eacute;nie une province romaine. La propagande august&eacute;enne pr&eacute;sente l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement comme une victoire diplomatique d&eacute;cisive, comparable &agrave; une victoire militaire&nbsp;: le roi parthe supplie la paix aupr&egrave;s de l&rsquo;empereur<a href="#_ftn113" name="_ftnref113" title=""><span style="font-size:12.0pt">[113]</span></a>. Or, la r&eacute;alit&eacute; est beaucoup plus complexe<a href="#_ftn114" name="_ftnref114" title=""><span style="font-size:12.0pt">[114]</span></a>. En r&eacute;alit&eacute;, il est fort probable que cette restitution des enseignes ait &eacute;t&eacute; un succ&egrave;s marchand&eacute;<a href="#_ftn115" name="_ftnref115" title=""><span style="font-size:12.0pt">[115]</span></a>&nbsp;: les Romains auraient pay&eacute; une forte somme d&rsquo;argent<a href="#_ftn116" name="_ftnref116" title=""><span style="font-size:12.0pt">[116]</span></a>. Les sources romaines sont tr&egrave;s peu claires &agrave; ce sujet&nbsp;: en d&eacute;pit de l&rsquo;importance qu&rsquo;elles donnent &agrave; l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement, elles entrent peu dans les d&eacute;tails. De plus, elles donnent de Phraat&egrave;s IV l&rsquo;image d&rsquo;un souverain en position de faiblesse. Or, c&rsquo;&eacute;tait loin d&rsquo;&ecirc;tre le cas<a href="#_ftn117" name="_ftnref117" title=""><span style="font-size:12.0pt">[117]</span></a>. Mieux encore, Phraat&egrave;s IV &eacute;tait en position de force, il est le ma&icirc;tre du jeu et peut se permettre de tarder &agrave; honorer sa promesse de rendre les enseignes<a href="#_ftn118" name="_ftnref118" title=""><span style="font-size:12.0pt">[118]</span></a>. Entre 27 et 23 av. J.-C. Phraat&egrave;s IV fait frapper dans son empire un grand nombre de t&eacute;tradrachmes. Quelle est l&rsquo;origine de ces monnaies&nbsp;? On peut penser &agrave; un paiement partiel et anticip&eacute; de la part d&rsquo;Auguste<a href="#_ftn119" name="_ftnref119" title=""><span style="font-size:12.0pt">[119]</span></a>. &Agrave; quoi a pu servir cet argent&nbsp;? Phraat&egrave;s IV s&rsquo;en est servi pour financer la paix au sein de son empire et se concilier une partie de l&rsquo;aristocratie qui, quelques ann&eacute;es auparavant, avait &eacute;t&eacute; courtis&eacute;e par son rival Tiridate<a href="#_ftn120" name="_ftnref120" title=""><span style="font-size:12.0pt">[120]</span></a>. En r&eacute;sum&eacute;, le compromis entre Parthes et Romains reste fragile, mais il n&rsquo;emp&ecirc;che pas ces derniers, &agrave; de nombreuses reprises, d&rsquo;intervenir, directement ou indirectement, dans les affaires de leur voisin. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">C&rsquo;est pourquoi, pour les Sassanides plus tard, la paix ne peut s&rsquo;obtenir que par le recours aux armes, il faut l&rsquo;imposer, et c&rsquo;est ce que montrent, par exemple, les reliefs monumentaux de Naqsh-i Rustam ou de Bishapur, glorifiant la triple victoire de Shapur, successeur d&rsquo;Ardashir, sur les empereurs romains Gordien III, Philippe l&rsquo;Arabe et Val&eacute;rien (Fig. 7). Compte tenu du caract&egrave;re symbolique des reliefs monumentaux sassanides, il est normal que ces trois &eacute;v&eacute;nements distincts apparaissent dans une seule et m&ecirc;me sc&egrave;ne<a href="#_ftn121" name="_ftnref121" title=""><span style="font-size:12.0pt">[121]</span></a>. En effet, Gordien III a &eacute;t&eacute; tu&eacute; en 244, son successeur Philippe a fait la paix avec les Perses la m&ecirc;me ann&eacute;e et Val&eacute;rien a &eacute;t&eacute; captur&eacute; en 259 ou 260<a href="#_ftn122" name="_ftnref122" title=""><span style="font-size:12.0pt">[122]</span></a>. Sur le site de Naqsh-i Rustam, une inscription r&eacute;dig&eacute;e en trois langues fait le r&eacute;cit des campagnes victorieuses de Shapur<a href="#_ftn123" name="_ftnref123" title=""><span style="font-size:12.0pt">[123]</span></a>. Dans l&rsquo;id&eacute;ologie sassanide, les guerres de conqu&ecirc;te, et surtout victorieuses, font partie des devoirs du Grand Roi. Cependant, l&rsquo;inscription pr&eacute;sente les campagnes perses comme des r&eacute;ponses &agrave; des agressions romaines. Les empereurs romains apparaissent comme des vassaux et des tributaires de Shapur<a href="#_ftn124" name="_ftnref124" title=""><span style="font-size:12.0pt">[124]</span></a>&nbsp;: Philippe l&rsquo;Arabe, successeur de Gordien III, vaincu et tu&eacute;, paie un tribut de 500&nbsp;000 deniers. Quand on regarde de pr&egrave;s la composition de la sc&egrave;ne, on constate que l&rsquo;empereur Val&eacute;rien n&rsquo;est pas au centre. Sa capture a &eacute;t&eacute; un grand traumatisme pour les Romains. Pourtant, le centre de la composition est occup&eacute; par Philippe qui supplie la paix et accepte le versement du tribut. Pour le roi sassanide, c&rsquo;est l&rsquo;acte de soumission volontaire qui importe le plus, tandis que la capture de Val&eacute;rien fait plut&ocirc;t partie des hasards de la guerre<a href="#_ftn125" name="_ftnref125" title=""><span style="font-size:12.0pt">[125]</span></a>. On l&rsquo;aura compris, le roi sassanide appara&icirc;t comme un h&eacute;ros de guerre qui n&rsquo;a pas peur d&rsquo;aller au combat et dont la victoire est favoris&eacute;e par les dieux. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">La victoire militaire &eacute;tait au fondement de l&rsquo;id&eacute;ologie politique des royaumes iraniens, d&eacute;j&agrave; &agrave; l&rsquo;&eacute;poque ach&eacute;m&eacute;nide. Darius I<sup>er </sup>(521-486 av. J.-C.), mettait en valeur, dans une inscription de B&eacute;histoun, la protection divine dont il jouissait, lui assurant la victoire sur ses adversaires, pr&eacute;sent&eacute;s comme des rebelles ou des usurpateurs. Si l&rsquo;on en croit cette inscription, le roi, d&egrave;s son arriv&eacute;e au pouvoir, a d&ucirc; batailler contre plusieurs comp&eacute;titeurs pour s&rsquo;imposer&nbsp;: </span><span style="font-size:12.0pt"><span style="color:black">&laquo; Voil&agrave; ce que j&rsquo;ai fait, gr&acirc;ce &agrave; Ahura-Mazda, en une seule ann&eacute;e, apr&egrave;s &ecirc;tre devenu roi ; j&rsquo;ai livr&eacute; dix-neuf batailles, gr&acirc;ce &agrave; Ahura-Mazda, je les ai battus et j&rsquo;ai captur&eacute; neuf rois &raquo;<a href="#_ftn126" name="_ftnref126" title=""><span style="font-size:12.0pt"><span style="color:black">[126]</span></span></a>. </span></span><span style="font-size:12.0pt">Cette image du roi s&rsquo;inscrit dans une tradition plus ancienne encore, dont les origines remontent aux &eacute;poques assyrienne et m&eacute;sopotamienne<a href="#_ftn127" name="_ftnref127" title=""><span style="font-size:12.0pt">[127]</span></a>. Citons des paroles que la tradition pr&ecirc;te au roi assyrien&nbsp;<a name="__DdeLink__6287_573521922">Ashurnasirpal II (883-859 av. J.-C.)</a><a href="#_ftn128" name="_ftnref128" title=""><span style="font-size:12.0pt">[128]</span></a> : &laquo; &Agrave; ce moment de ma souverainet&eacute;, ma domination et mon pouvoir tiraient leur origine des grands dieux ; je suis roi, je suis seigneur, je suis digne d&rsquo;&eacute;loge, je suis exalt&eacute;, je suis important, je suis magnifique, je suis le plus grand, je suis un h&eacute;ros, je suis un guerrier, je suis un lion, et je suis un homme, un vrai&hellip; &raquo;<a href="#_ftn129" name="_ftnref129" title=""><span style="font-size:12.0pt">[129]</span></a>. L&rsquo;accumulation des superlatifs et des qualit&eacute;s diverses, qui ont trait principalement &agrave; la guerre, ainsi que la r&eacute;f&eacute;rence aux dieux, ont pour but de l&eacute;gitimer le pouvoir du roi. En somme, si le roi gouverne, ce n&rsquo;est jamais par hasard, mais parce qu&rsquo;il est consid&eacute;r&eacute; comme le meilleur, le favori des dieux<a href="#_ftn130" name="_ftnref130" title=""><span style="font-size:12.0pt">[130]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Cependant, dans d&rsquo;autres documents d&rsquo;&eacute;poque sassanide, l&rsquo;empereur romain tient une place privil&eacute;gi&eacute;e parmi les vassaux&nbsp;: il est le seul &agrave; qui le roi accorde son amiti&eacute;, garante de la paix entre deux empires. Le roi sassanide respecte l&rsquo;empereur romain, et dans sa lutte contre les barbares d&rsquo;Asie, il n&rsquo;est pas rare de voir le roi demander des subsides &agrave; son coll&egrave;gue. Les deux souverains apparaissent comme les centres d&rsquo;un monde civilis&eacute; qui se doivent assistance et soutien mutuels pour prot&eacute;ger ce monde contre les barbares<a href="#_ftn131" name="_ftnref131" title=""><span style="font-size:12.0pt">[131]</span></a>. Un changement s&rsquo;est produit entre les Arsacides et les Sassanides. En effet, les Arsacides mettaient un point d&rsquo;honneur &agrave; ce que les Romains les consid&egrave;rent comme des &eacute;gaux. Le but de cette demande &eacute;tait de renforcer la position des souverains arsacides envers leurs autres voisins, et surtout leurs vassaux<a href="#_ftn132" name="_ftnref132" title=""><span style="font-size:12.0pt">[132]</span></a>. Mais comment les auteurs romains voyaient-ils les Parthes&nbsp;? Tacite les consid&eacute;rait comme des rivaux de Rome<a href="#_ftn133" name="_ftnref133" title=""><span style="font-size:12.0pt">[133]</span></a>. Pour Fronton, qui &eacute;crit sous le r&egrave;gne de Marc-Aur&egrave;le (161-180), les Parthes m&eacute;ritaient pleinement qu&rsquo;on les consid&egrave;re comme des ennemis<a href="#_ftn134" name="_ftnref134" title=""><span style="font-size:12.0pt">[134]</span></a>. En revanche, pour la plupart des Romains, les Parthes formaient un autre monde, un <em>alter orbis</em>, d&eacute;cadent et barbare, dont ils cherchaient &agrave; se prot&eacute;ger<a href="#_ftn135" name="_ftnref135" title=""><span style="font-size:12.0pt">[135]</span></a>. De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, Rome envisageait l&rsquo;Orient comme son exact oppos&eacute;, les deux mondes &eacute;tant li&eacute;s par des relations asym&eacute;triques<a href="#_ftn136" name="_ftnref136" title=""><span style="font-size:12.0pt">[136]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Si l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;un soutien mutuel entre les deux puissances est ancienne, elle ne va pas de soi. En 75, les Parthes sont envahis par les Alains, un peuple d&rsquo;Asie centrale. Le roi parthe Volog&egrave;se demande de l&rsquo;aide &agrave; Rome, mais l&rsquo;empereur Vespasien tarde &agrave; r&eacute;agir, pour finalement refuser d&rsquo;intervenir au motif qu&rsquo;il n&rsquo;a pas &agrave; s&rsquo;immiscer dans les affaires de son voisin<a href="#_ftn137" name="_ftnref137" title=""><span style="font-size:12.0pt">[137]</span></a>. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Il existe un autre moyen de faire la paix avec le voisin. Depuis la bataille de Philippes (42 av. J.-C.), qui fut un &eacute;pisode sanglant de la troisi&egrave;me et derni&egrave;re guerre civile de la fin de la R&eacute;publique, il n&rsquo;est pas rare de voir des Parthes participer aux conflits des Romains, notamment lors des guerres civiles. L&rsquo;objectif est double&nbsp;: il s&rsquo;agit de m&eacute;nager le vainqueur et de le d&eacute;tourner des territoires parthes, mais aussi d&rsquo;obtenir &eacute;ventuellement des gains territoriaux. La Syrie romaine faisait partie des territoires convoit&eacute;s par les Parthes, m&ecirc;me si face &agrave; l&rsquo;Empire romain ils se sont montr&eacute;s bien peu offensifs<a href="#_ftn138" name="_ftnref138" title=""><span style="font-size:12.0pt">[138]</span></a>. Par exemple, lors de la guerre civile de 68-69, le roi des Parthes Volog&egrave;se propose &agrave; Vespasien, pour le soutenir dans sa lutte contre Vitellius, le soutien de 40&nbsp;000 cavaliers<a href="#_ftn139" name="_ftnref139" title=""><span style="font-size:12.0pt">[139]</span></a>. Un tel soutien peut surprendre. Peut-&ecirc;tre les Parthes redoutaient-ils une victoire de Vitellius, qui aurait pu tourner ses regards vers l&rsquo;Orient. La mort de Vitellius rend ce soutien inutile. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Conclusion</span></strong></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Au sein des royaumes iraniens, le pouvoir suscitait les convoitises, et les rois avaient parfois du mal &agrave; le conserver face &agrave; des ennemis situ&eacute;s aussi bien &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de leurs fronti&egrave;res. Pour installer durablement la paix et jouir d&rsquo;un pouvoir stable, il fallait non seulement &ecirc;tre victorieux par les armes, mais aussi prouver sa l&eacute;gitimit&eacute; &agrave; r&eacute;gner par un tout un programme id&eacute;ologique. Cependant, ce programme montrait de la r&eacute;alit&eacute; une image positive, occultant une r&eacute;alit&eacute; &laquo;&nbsp;infiniment plus heurt&eacute;e et plus sanglante&nbsp;&raquo;<a href="#_ftn140" name="_ftnref140" title=""><span style="font-size:12.0pt">[140]</span></a>. Dans des royaumes o&ugrave; la victoire militaire &ndash; et plus g&eacute;n&eacute;ralement la participation au combat &ndash; &eacute;tait une condition importante, si ce n&rsquo;est essentielle<a href="#_ftn141" name="_ftnref141" title=""><span style="font-size:12.0pt">[141]</span></a>, pour arriver au pouvoir et le maintenir, on comprend ais&eacute;ment que la violence n&rsquo;&eacute;tait jamais compl&egrave;tement &eacute;cart&eacute;e de la vie politique<a href="#_ftn142" name="_ftnref142" title=""><span style="font-size:12.0pt">[142]</span></a>.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">La paix est possible lorsque le roi, en position de force, se place au-dessus des rivalit&eacute;s entre aristocrates, dont il peut tirer profit pour conforter son pouvoir. Cette paix se fonde sur la menace et ne dure que relativement peu de temps. &Agrave; titre d&rsquo;exemple, l&rsquo;apog&eacute;e de l&rsquo;empire parthe se situe &agrave; la fin du I<sup>er</sup> si&egrave;cle avant notre &egrave;re. Les si&egrave;cles suivants, jusqu&rsquo;&agrave; la fin des Arsacides, sont marqu&eacute;s par la d&eacute;liquescence de l&rsquo;autorit&eacute; royale, ce qui favorise les guerres civiles et les agressions romaines. Cette faiblesse du roi s&rsquo;explique par les structures politiques de l&rsquo;&Eacute;tat arsacide. Il faut attendre l&rsquo;av&egrave;nement des Sassanides pour voir l&rsquo;&Eacute;tat central se consolider au d&eacute;triment des familles aristocratiques, et ce renforcement de l&rsquo;autorit&eacute; royale est &agrave; la fois cause et cons&eacute;quence des campagnes victorieuses men&eacute;es contre les Romains. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Mais peut-on encore parler de paix&nbsp;? Le souverain peut ramener l&rsquo;ordre et imposer son autorit&eacute; par les armes, mais il ne ram&egrave;ne pas vraiment la paix, ou alors c&rsquo;est une paix de fa&ccedil;ade, une paix dont il fixe les conditions.</span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <div>&nbsp; <hr /> <div id="ftn1"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span style="font-size:10.0pt">[1]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Je tiens d&rsquo;abord &agrave; remercier les organisateurs de ces journ&eacute;es pour leur invitation et leur accueil. Ce travail a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; du soutien du LabEx ARCHIM&Egrave;DE au titre du programme &#39;Investissement d&rsquo;Avenir&#39; ANR-11-LABX-0032-01. </span></span></p> </div> <div id="ftn2"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span style="font-size:11.0pt">[2]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; <span style="font-size:10.0pt"> Mahmoud M. Khorasani, &laquo;&nbsp;El arma sagrada: el combate con arco y flecha en Iran&nbsp;&raquo;, dans <em>Revista de Artes Marciales Asiaticas</em>, 5.1, 2010, p. 55.</span></span></span></p> </div> <div id="ftn3"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span style="font-size:10.0pt">[3]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;The Parthian aristocracy: its social position and political activity&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 15, 2013, p. 53. </span></span></p> </div> <div id="ftn4"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref4" name="_ftn4" title=""><span style="font-size:10.0pt">[4]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>Studia Graeco-Parthica. </em><em>Political and Cultural Relations between Greeks and Parthians</em>, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, 2011, p. 111. </span></span></p> </div> <div id="ftn5"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref5" name="_ftn5" title=""><span style="font-size:10.0pt">[5]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jozef wolski, &laquo; Les relations de Justin et de Plutarque sur les esclaves et la population d&eacute;pendante dans l&#39;empire parthe &raquo;, dans <em>Iranica Antiqua</em>, 18, 1983, p. 145-157.</span></span></p> </div> <div id="ftn6"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref6" name="_ftn6" title=""><span style="font-size:10.0pt">[6]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;Les Grecs sous les drapeaux des Arsacides&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 7, 2005, p. 65.</span></span></p> </div> <div id="ftn7"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref7" name="_ftn7" title=""><span style="font-size:10.0pt">[7]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sur la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;une nouvelle histoire de l&rsquo;Iran, voir notamment Jozef wolski, &laquo;&nbsp;Dans l&#39;attente d&#39;une nouvelle histoire de l&#39;Iran arsacide&nbsp;&raquo;, dans <em>Iranica Antiqua</em>, 20, 1985, p. 163-173. </span></span></p> </div> <div id="ftn8"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref8" name="_ftn8" title=""><span style="font-size:10.0pt">[8]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, &laquo;&nbsp;From Achaemenid Imperial Order to Sasanian Diplomacy: War, Peace and Reconciliation in Pre-Islamic Iran&nbsp;&raquo;, dans Kurt A. raaflaub (&eacute;d.), <em>War and Peace in the Ancient World</em>, Oxford, Blackwell Publishing, 2007, p. 121.</span></span></p> </div> <div id="ftn9"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref9" name="_ftn9" title=""><span style="font-size:10.0pt">[9]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Charlotte lerouge, <em>L&#39;image des Parthes dans le monde gr&eacute;co-romain, du d&eacute;but du I<sup>er</sup> si&egrave;cle av. J.C. jusqu&#39;&agrave; la fin du Haut-Empire romain</em>, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2007, p. 281, 361-363. Pour un r&eacute;sum&eacute; de tous les poncifs gr&eacute;co-romains sur les Parthes&nbsp;: Charlotte lerouge, <em>op. cit</em>., p. 323-360. </span></span></p> </div> <div id="ftn10"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref10" name="_ftn10" title=""><span style="font-size:10.0pt">[10]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; s&eacute;n&egrave;que, <em>De la constance du sage</em>, II, 13, 4. </span></span></p> </div> <div id="ftn11"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref11" name="_ftn11" title=""><span style="font-size:10.0pt">[11]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;The Parthian aristocracy: its social position and political activity&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 15, 2013, p. 55.</span></span></p> </div> <div id="ftn12"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref12" name="_ftn12" title=""><span style="font-size:10.0pt">[12]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pierre briant, &laquo;&nbsp;Guerre et succession dynastique chez les Ach&eacute;m&eacute;nides&nbsp;: entre &lsquo;coutume perse&rsquo; et violence arm&eacute;e&nbsp;&raquo;, dans Angelo chaniotis, Pierre ducrey (eds.), <em>Army and Power in the Ancient World</em>, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2002, p. 39. </span></span></p> </div> <div id="ftn13"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref13" name="_ftn13" title=""><span style="font-size:10.0pt">[13]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pour une pr&eacute;sentation g&eacute;n&eacute;rale&nbsp;: Garrett fagan 2011&nbsp;: &laquo;&nbsp;Violence in Roman Social Relations&nbsp;&raquo;, dans Michael peachin (ed.), <em>The Oxford Handbook of Social Relations in the Roman World</em>, Oxford, Oxford University Press, p. 467-495. </span></span></p> </div> <div id="ftn14"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref14" name="_ftn14" title=""><span style="font-size:10.0pt">[14]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pierre briant, <em>art. cit</em>., p. 42. </span></span></p> </div> <div id="ftn15"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref15" name="_ftn15" title=""><span style="font-size:10.0pt">[15]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Zeev rubin, &laquo;&nbsp;The Roman Empire in the Res Gestae Divi Saporis &ndash; The Mediterranean World in Sasanian propaganda&nbsp;&raquo;, dans Edward DABROWA (ed.), <em>Ancient Iran and the Mediterranean World</em>, Cracovie, Jagiellonian University Press, 1998, p. 181.</span></span></p> </div> <div id="ftn16"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref16" name="_ftn16" title=""><span style="font-size:10.0pt">[16]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Zeev rubin, <em>art. cit</em>., p. 181. </span></span></p> </div> <div id="ftn17"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref17" name="_ftn17" title=""><span style="font-size:10.0pt">[17]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sur la succession chez les Ach&eacute;m&eacute;nides&nbsp;: Pierre briant, <em>art. cit</em>., p. 39-49. </span></span></p> </div> <div id="ftn18"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref18" name="_ftn18" title=""><span style="font-size:10.0pt">[18]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sur les caract&eacute;ristiques de cette monarchie absolue&nbsp;: Edward dabrowa, <em>Studia Graeco-Parthica. Political and Cultural Relations between Greeks and Parthians</em>, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, 2011, p. 111-121.</span></span></p> </div> <div id="ftn19"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref19" name="_ftn19" title=""><span style="font-size:10.0pt">[19]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>op. cit.</em>, p. 113.</span></span></p> </div> <div id="ftn20"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref20" name="_ftn20" title=""><span style="font-size:10.0pt">[20]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>ibid., </em>p. 114. </span></span></p> </div> <div id="ftn21"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref21" name="_ftn21" title=""><span style="font-size:10.0pt">[21]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pierre briant, <em>art. cit</em>., p. 46. </span></span></p> </div> <div id="ftn22"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref22" name="_ftn22" title=""><span style="font-size:10.0pt">[22]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sur l&rsquo;exp&eacute;dition&nbsp;: Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;Marc-Antoine, les Parthes et l&#39;Arm&eacute;nie&nbsp;&raquo;, dans Giusto traina (ed.),&nbsp; <em>Studi sull&#39;eta di Marco Antonio</em>, Congedo Editore, Galatina, 2010, p. 341-352.</span></span></p> </div> <div id="ftn23"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref23" name="_ftn23" title=""><span style="font-size:10.0pt">[23]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; David sellwood, &laquo;&nbsp;Parthian coins&nbsp;&raquo;, dans Ehsan yarshater (ed.), <em>The Cambridge History of Iran, volume III, 1. The Seleucid, Parthian and Sasanian Periods</em>, Cambridge, Cambridge University Press, 2000, p. 291. </span></span></p> </div> <div id="ftn24"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref24" name="_ftn24" title=""><span style="font-size:10.0pt">[24]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sur ces tractations diplomatiques&nbsp;: Edward dabrowa, <em>art. cit</em>., p. 341-352. </span></span></p> </div> <div id="ftn25"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref25" name="_ftn25" title=""><span style="font-size:10.0pt">[25]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;The Parthian aristocracy: its social position and political activity&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 15, 2013, p. 56.</span></span></p> </div> <div id="ftn26"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref26" name="_ftn26" title=""><span style="font-size:10.0pt">[26]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; DION cassius, XXXIX, 56, 2-4&nbsp;; Edward dabrowa, <em>art. cit</em>., p. 56-57. </span></span></p> </div> <div id="ftn27"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref27" name="_ftn27" title=""><span style="font-size:10.0pt">[27]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa<em> art. cit</em>., p. 59. </span></span></p> </div> <div id="ftn28"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref28" name="_ftn28" title=""><span style="font-size:10.0pt">[28]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid</em>., p. 60. </span></span></p> </div> <div id="ftn29"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref29" name="_ftn29" title=""><span style="font-size:10.0pt">[29]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; David sellwood, <em>op. cit</em>., p. 292.</span></span></p> </div> <div id="ftn30"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref30" name="_ftn30" title=""><span style="font-size:10.0pt">[30]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid.</em>., p. 57-58. </span></span></p> </div> <div id="ftn31"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref31" name="_ftn31" title=""><span style="font-size:10.0pt">[31]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, Jean-Yves maleuvre, &laquo;&nbsp;Auguste et les Arsacides, ou le prix des enseignes&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 8, 2006, p. 180. </span></span></p> </div> <div id="ftn32"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref32" name="_ftn32" title=""><span style="font-size:10.0pt">[32]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; FLAVIUS jos&egrave;phe, <em>Bellum Iudaicum</em>, VII, 7, 1. </span></span></p> </div> <div id="ftn33"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref33" name="_ftn33" title=""><span style="font-size:10.0pt">[33]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;Les rapports entre Rome et les Parthes sous Vespasien&nbsp;&raquo;, dans <em>Syria</em>, 58, 1981, p. 197-199.</span></span></p> </div> <div id="ftn34"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref34" name="_ftn34" title=""><span style="font-size:10.0pt">[34]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; DION cassius, <em>Histoire romaine</em>, XLIX, 27, 4. </span></span></p> </div> <div id="ftn35"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref35" name="_ftn35" title=""><span style="font-size:10.0pt">[35]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; plutarque, <em>D&eacute;m&eacute;trios</em>, 19, 10. </span></span></p> </div> <div id="ftn36"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref36" name="_ftn36" title=""><span style="font-size:10.0pt">[36]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; plutarque, <em>Antoine</em>, 46, 1-2&nbsp;; 49, 3. </span></span></p> </div> <div id="ftn37"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref37" name="_ftn37" title=""><span style="font-size:10.0pt">[37]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; dion cassius, <em>Histoire romaine</em>, XLIX, 27, 4.</span></span></p> </div> <div id="ftn38"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref38" name="_ftn38" title=""><span style="font-size:10.0pt">[38]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sydney H. aufr&egrave;re, &laquo;&nbsp;Dieux combattants et g&eacute;nies arm&eacute;s dans les temples de l&rsquo;&Eacute;gypte de l&rsquo;&eacute;poque tardive&nbsp;: archers, piquiers et lanciers&nbsp;&raquo;, dans Pierre sauzeau, Thierry van compernolle (&eacute;ds.), <em>Les Armes dans l&rsquo;Antiquit&eacute;, de la techique &agrave; l&rsquo;imaginaire</em>, Montpellier, PULM, 2007, p. 297.</span></span></p> </div> <div id="ftn39"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref39" name="_ftn39" title=""><span style="font-size:10.0pt">[39]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; dion cassius, <em>Histoire romaine</em>, XL, 15, 4. </span></span></p> </div> <div id="ftn40"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref40" name="_ftn40" title=""><span style="font-size:10.0pt">[40]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; plutarque, <em>Crassus</em>, XL, 24, 1. </span></span></p> </div> <div id="ftn41"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref41" name="_ftn41" title=""><span style="font-size:10.0pt">[41]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Giusto traina, <em>Carrhes, 9 juin 53 avant J.-C. Anatomie d&rsquo;une d&eacute;faite</em>, Paris, Les Belles Lettres, 2011, p. 75-76&nbsp;; Bernard K, &laquo;&nbsp;Arc&nbsp;&raquo;, dans <em>M&egrave;tis</em>, 6, 1991, p. 225-226.</span></span></p> </div> <div id="ftn42"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref42" name="_ftn42" title=""><span style="font-size:10.0pt">[42]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; h&eacute;rodote, <em>Histoires</em>, III, 30, 1.</span></span></p> </div> <div id="ftn43"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref43" name="_ftn43" title=""><span style="font-size:10.0pt">[43]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pour un r&eacute;sum&eacute; du d&eacute;roulement de la bataille&nbsp;: Giusto traina, <em>op. cit</em>., p. 81-94. </span></span></p> </div> <div id="ftn44"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref44" name="_ftn44" title=""><span style="font-size:10.0pt">[44]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sur l&rsquo;histoire et l&rsquo;origine de cette famille&nbsp;: Giusto traina, <em>op. cit</em>., p. 63-64. </span></span></p> </div> <div id="ftn45"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref45" name="_ftn45" title=""><span style="font-size:10.0pt">[45]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;The Parthian aristocracy: its social position and political activity&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 15, 2013, p. 56. </span></span></p> </div> <div id="ftn46"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref46" name="_ftn46" title=""><span style="font-size:10.0pt">[46]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>La politique de l&rsquo;Etat parthe &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de Rome &ndash; d&rsquo;Artaban II &agrave; Volog&egrave;se I<sup>er</sup> (c. 11 &ndash; c. 79 de notre &egrave;re) et les facteurs qui la conditionnaient</em>, Cracovie Nakladem Uniwersytetu Jagiellonskiego, 1983, p. 75.</span></span></p> </div> <div id="ftn47"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref47" name="_ftn47" title=""><span style="font-size:10.0pt">[47]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>art. cit</em>., en <em>Parthica</em>, 15, 2013, p. 55. </span></span></p> </div> <div id="ftn48"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref48" name="_ftn48" title=""><span style="font-size:10.0pt">[48]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid.</em>., p. 56. </span></span></p> </div> <div id="ftn49"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref49" name="_ftn49" title=""><span style="font-size:10.0pt">[49]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>ibid</em>., p. 59.</span></span></p> </div> <div id="ftn50"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref50" name="_ftn50" title=""><span style="font-size:10.0pt">[50]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid</em>., p. 56.</span></span></p> </div> <div id="ftn51"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref51" name="_ftn51" title=""><span style="font-size:10.0pt">[51]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Tonio h&ouml;lscher, &laquo;&nbsp;The Transformation of Victory into Power: From Event to Structure&nbsp;&raquo;, dans Sheila dillon, Katherine E. welch (&eacute;d.), <em>Representations of War in Ancient Rome</em>, Cambridge, Cambridge University Press, 2006, p. 27-48. </span></span></p> </div> <div id="ftn52"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref52" name="_ftn52" title=""><span style="font-size:10.0pt">[52]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, &laquo;&nbsp;From Achaemenid Imperial Order to Sasanian Diplomacy: War, Peace and Reconciliation in Pre-Islamic Iran&nbsp;&raquo;, dans Kurt A. raaflaub (ed.), <em>War and Peace in the Ancient World</em>, Oxford, Blackwell Publishing, 2007, p. 124-126. </span></span></p> </div> <div id="ftn53"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref53" name="_ftn53" title=""><span style="font-size:10.0pt">[53]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>art. cit</em>., p. 126. </span></span></p> </div> <div id="ftn54"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref54" name="_ftn54" title=""><span style="font-size:10.0pt">[54]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pour une synth&egrave;se g&eacute;n&eacute;rale sur le monnayage parthe&nbsp;: Fr&eacute;d&eacute;rique duyrat,&nbsp; &laquo;&nbsp;Le monnayage parthe&nbsp;&raquo;, dans <em>Dossiers </em>d&rsquo;arch&eacute;ologie, 271, 2002, p. 34-41. </span></span></p> </div> <div id="ftn55"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref55" name="_ftn55" title=""><span style="font-size:10.0pt">[55]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pour les t&eacute;moignages litt&eacute;raires&nbsp;: plutarque, <em>Ag&eacute;silas</em>, 15, 8&nbsp;; <em>Artaxerx&egrave;s</em>, 20, 6. </span></span></p> </div> <div id="ftn56"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref56" name="_ftn56" title=""><span style="font-size:10.0pt">[56]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; plutarque, <em>D&eacute;m&eacute;trios</em>, 20, 4. </span></span></p> </div> <div id="ftn57"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref57" name="_ftn57" title=""><span style="font-size:10.0pt">[57]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain,&nbsp; &laquo;&nbsp;R&eacute;flexions sur la signification des armes des premi&egrave;res monnaies arsacides&nbsp;&raquo;, dans Marcus mode, J&ouml;rgen tubach (eds.), <em>Arms and Armour as Indicators of Cultural Transfer</em>,<em> </em>Wiesbaden, Dr. Ludwig Reichert Verlag, 2006, p. 233-258, dans part. p. 243.</span></span></p> </div> <div id="ftn58"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref58" name="_ftn58" title=""><span style="font-size:10.0pt">[58]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; David sellwood, <em>op. cit</em>., p. 290.</span></span></p> </div> <div id="ftn59"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref59" name="_ftn59" title=""><span style="font-size:10.0pt">[59]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Charlotte lerouge, <em>L&#39;image des Parthes dans le monde gr&eacute;co-romain, du d&eacute;but du I<sup>er</sup> si&egrave;cle av. J.C. jusqu&#39;&agrave; la fin du Haut-Empire romain</em>, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2007, p. 305-306&nbsp;: Dans les discours gr&eacute;co-romains qui traitent de la valeur militaire des Parthes, on trouve de nombreuses r&eacute;f&eacute;rences aux Scythes. </span></span></p> </div> <div id="ftn60"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref60" name="_ftn60" title=""><span style="font-size:10.0pt">[60]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>Iraniens Grecs et Romains</em>, Paris, Association pour l&#39;avancement des &eacute;tudes iraniennes, 2005, p. 119-120. </span></span></p> </div> <div id="ftn61"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref61" name="_ftn61" title=""><span style="font-size:10.0pt">[61]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>op. cit.</em>, p. 72. </span></span></p> </div> <div id="ftn62"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref62" name="_ftn62" title=""><span style="font-size:10.0pt">[62]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jozef wolski, &laquo; Les Ach&eacute;m&eacute;nides et les Arsacides. Contribution &agrave; l&rsquo;histoire de la formation des traditions iraniennes &raquo;, dans <em>Syria</em> 43.1-2, 1966, p. 67-68. </span></span></p> </div> <div id="ftn63"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref63" name="_ftn63" title=""><span style="font-size:10.0pt">[63]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jozef wolski, <em>art. cit</em>., p. 89. </span></span></p> </div> <div id="ftn64"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref64" name="_ftn64" title=""><span style="font-size:10.0pt">[64]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jozef wolski,<em> ibid</em>., p. 67-68.</span></span></p> </div> <div id="ftn65"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref65" name="_ftn65" title=""><span style="font-size:10.0pt">[65]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Philip hardie, &laquo;&nbsp;Images of the Persian Wars in Rome&nbsp;&raquo;, dans Emma bridges y otros (eds.), <em>Cultural Responses to the Persian Wars</em>, Oxford, Oxford University Press, 2007, p. 127&nbsp;; Charlotte lerouge, &laquo;&nbsp;Comment se construit une image des Parthes &agrave; Rome&nbsp;&raquo;, dans Mathilde simon (&eacute;d.), <em>Identit&eacute;s romaines, conscience de soi et repr&eacute;sentations de l&#39;autre dans la Rome antique</em>, Paris, Rue d&#39;Ulm, Presses de l&#39;Ecole Normale Sup&eacute;rieure, 2011, p. 147-156.</span></span></p> </div> <div id="ftn66"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref66" name="_ftn66" title=""><span style="font-size:10.0pt">[66]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Richard n. frye, <em>The History of Ancient Iran</em>, Munich, Verlag C.H. Beck, 1984, p. 214. </span></span></p> </div> <div id="ftn67"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref67" name="_ftn67" title=""><span style="font-size:10.0pt">[67]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; David sellwood, <em>op. cit</em>., p. 285.</span></span></p> </div> <div id="ftn68"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref68" name="_ftn68" title=""><span style="font-size:10.0pt">[68]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>art. cit</em>., p. 127-130. </span></span></p> </div> <div id="ftn69"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref69" name="_ftn69" title=""><span style="font-size:10.0pt">[69]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sur la conqu&ecirc;te de la M&eacute;sopotamie et la formation de l&rsquo;empreinte politique arsacide dans la r&eacute;gion&nbsp;: J&eacute;r&ocirc;me gaslain, &laquo;&nbsp;&Eacute;l&eacute;ments de r&eacute;flexion sur la conqu&ecirc;te et l&#39;occupation arsacides de la M&eacute;sopotamie (II<sup>e</sup> si&egrave;cle av. n. &egrave;.)&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 12, 2010, p. 9-16. </span></span></p> </div> <div id="ftn70"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref70" name="_ftn70" title=""><span style="font-size:10.0pt">[70]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;Les Grecs sous les drapeaux des Arsacides&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 7, 2005, p. 65-67. </span></span></p> </div> <div id="ftn71"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref71" name="_ftn71" title=""><span style="font-size:10.0pt">[71]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>art. cit</em>., p. 68-69. </span></span></p> </div> <div id="ftn72"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref72" name="_ftn72" title=""><span style="font-size:10.0pt">[72]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>op. cit.</em>, p. 124-125. </span></span></p> </div> <div id="ftn73"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref73" name="_ftn73" title=""><span style="font-size:10.0pt">[73]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;The Parthian aristocracy: its social position and political activity&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 15, 2013, p. 56-57.</span></span></p> </div> <div id="ftn74"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref74" name="_ftn74" title=""><span style="font-size:10.0pt">[74]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; David sellwood, <em>op. cit</em>., p. 289.</span></span></p> </div> <div id="ftn75"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref75" name="_ftn75" title=""><span style="font-size:10.0pt">[75]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>Studia Graeco-Parthica. </em><em>Political and Cultural Relations between Greeks and Parthians</em>, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, 2011, p. 96-97. </span></span></p> </div> <div id="ftn76"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref76" name="_ftn76" title=""><span style="font-size:10.0pt">[76]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>art. cit</em>., p. 60. </span></span></p> </div> <div id="ftn77"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref77" name="_ftn77" title=""><span style="font-size:10.0pt">[77]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; tacite, <em>Annales</em>, VI, 31. Voir aussi Edward dabrowa, <em>op. cit.</em>, p. 119-120.</span></span></p> </div> <div id="ftn78"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref78" name="_ftn78" title=""><span style="font-size:10.0pt">[78]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;Les rapports entre Rome et les Parthes sous Vespasien&nbsp;&raquo;, dans <em>Syria</em>, 58, 1981, p. 189-191. </span></span></p> </div> <div id="ftn79"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref79" name="_ftn79" title=""><span style="font-size:10.0pt">[79]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Robert ghirshman, &laquo; L&#39;Iran et Rome aux premiers si&egrave;cles de notre &egrave;re &raquo;, dans <em>Syria</em>, 49, 1972, p. 161-164. </span></span></p> </div> <div id="ftn80"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref80" name="_ftn80" title=""><span style="font-size:10.0pt">[80]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>art. cit</em>., p. 121. </span></span></p> </div> <div id="ftn81"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref81" name="_ftn81" title=""><span style="font-size:10.0pt">[81]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jacob neusner, &laquo;&nbsp;Parthian Political Ideology&nbsp;&raquo;, dans <em>Iranica Antiqua</em>, 3.1, 1963, p. 40-59.</span></span></p> </div> <div id="ftn82"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref82" name="_ftn82" title=""><span style="font-size:10.0pt">[82]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, <em>art. cit</em>., p. 13. </span></span></p> </div> <div id="ftn83"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref83" name="_ftn83" title=""><span style="font-size:10.0pt">[83]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jacob neusner, <em>art. cit</em>., p. 40-59. </span></span></p> </div> <div id="ftn84"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref84" name="_ftn84" title=""><span style="font-size:10.0pt">[84]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>op. cit.</em>,&nbsp; p. 119. </span></span></p> </div> <div id="ftn85"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref85" name="_ftn85" title=""><span style="font-size:10.0pt">[85]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jozef wolski, &laquo;&nbsp;Les relations de Justin et de Plutarque sur les esclaves et la population d&eacute;pendante dans l&#39;empire parthe&nbsp;&raquo;, dans <em>Iranica Antiqua</em>, 18, 1983, p. 145-157.</span></span></p> </div> <div id="ftn86"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref86" name="_ftn86" title=""><span style="font-size:10.0pt">[86]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Richard n. frye, <em>op. cit.</em>, p. 250. </span></span></p> </div> <div id="ftn87"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref87" name="_ftn87" title=""><span style="font-size:10.0pt">[87]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>La politique de l&rsquo;Etat parthe &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de Rome &ndash; d&rsquo;Artaban II &agrave; Volog&egrave;se I<sup>er</sup> (c. 11 &ndash; c. 79 de notre &egrave;re) et les facteurs qui la conditionnaient</em>, Cracovie Nakladem Uniwersytetu Jagiellonskiego, 1983, p. 76-78.</span></span></p> </div> <div id="ftn88"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref88" name="_ftn88" title=""><span style="font-size:10.0pt">[88]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;The Parthian aristocracy: its social position and political activity&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 15, 2013, p. 54. </span></span></p> </div> <div id="ftn89"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref89" name="_ftn89" title=""><span style="font-size:10.0pt">[89]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>Studia Graeco-Parthica. </em><em>Political and Cultural Relations between Greeks and Parthians</em>, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, 2011, p. 112. </span></span></p> </div> <div id="ftn90"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref90" name="_ftn90" title=""><span style="font-size:10.0pt">[90]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;A troublesome vassal? Elymais and Parthia (141 BC-AD 228)&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 16, 2014, p. 61-64.&nbsp; </span></span></p> </div> <div id="ftn91"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref91" name="_ftn91" title=""><span style="font-size:10.0pt">[91]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>art. cit</em>., p. 64-65. </span></span></p> </div> <div id="ftn92"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref92" name="_ftn92" title=""><span style="font-size:10.0pt">[92]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>art. cit</em>., p. 67. </span></span></p> </div> <div id="ftn93"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref93" name="_ftn93" title=""><span style="font-size:10.0pt">[93]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid.</em>, p. 99-107.</span></span></p> </div> <div id="ftn94"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref94" name="_ftn94" title=""><span style="font-size:10.0pt">[94]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Otto kurz, &laquo;&nbsp;Cultural Relations between Parthia and Rome&nbsp;&raquo;, en Ehsan YARSHATER (&eacute;d.), <em>The Cambridge History of Iran, volume III, 1. The Seleucid, Parthian and Sasanian Periods</em>, Cambridge, Cambridge University Press, 2000, p. 560.</span></span></p> </div> <div id="ftn95"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref95" name="_ftn95" title=""><span style="font-size:10.0pt">[95]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid.</em>, p. 124. </span></span></p> </div> <div id="ftn96"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref96" name="_ftn96" title=""><span style="font-size:10.0pt">[96]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid.</em>, p. 96. </span></span></p> </div> <div id="ftn97"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref97" name="_ftn97" title=""><span style="font-size:10.0pt">[97]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid.</em>, p. 96-97. </span></span></p> </div> <div id="ftn98"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref98" name="_ftn98" title=""><span style="font-size:10.0pt">[98]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa,<em> ibid.</em>, p. 97.</span></span></p> </div> <div id="ftn99"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref99" name="_ftn99" title=""><span style="font-size:10.0pt">[99]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jozef wolski, &laquo;&nbsp;Les relations de Justin et de Plutarque sur les esclaves et la population d&eacute;pendante dans l&#39;empire parthe&nbsp;&raquo;, dans <em>Iranica Antiqua</em>, 18, 1983, p. 156.</span></span></p> </div> <div id="ftn100"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref100" name="_ftn100" title=""><span style="font-size:10.0pt">[100]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>op. cit.</em>, p. 71 et p. 124. </span></span></p> </div> <div id="ftn101"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref101" name="_ftn101" title=""><span style="font-size:10.0pt">[101]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>op. cit.</em>, p. 127. </span></span></p> </div> <div id="ftn102"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref102" name="_ftn102" title=""><span style="font-size:10.0pt">[102]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer,<em> ibid.</em>, p. 74. </span></span></p> </div> <div id="ftn103"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref103" name="_ftn103" title=""><span style="font-size:10.0pt">[103]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer,<em> ibid.</em>, p. 77.</span></span></p> </div> <div id="ftn104"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref104" name="_ftn104" title=""><span style="font-size:10.0pt">[104]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; tacite, <em>Annales</em>, II, 2, 2-4. </span></span></p> </div> <div id="ftn105"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref105" name="_ftn105" title=""><span style="font-size:10.0pt">[105]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer,<em> ibid.</em>, p. 116-119.</span></span></p> </div> <div id="ftn106"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref106" name="_ftn106" title=""><span style="font-size:10.0pt">[106]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer,<em> ibid.</em>, p. 126&nbsp;; Edward dabrowa,<em> ibid.</em>, p. 118-119. </span></span></p> </div> <div id="ftn107"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref107" name="_ftn107" title=""><span style="font-size:10.0pt">[107]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; tacite, <em>Annales</em>, VI, 32. </span></span></p> </div> <div id="ftn108"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref108" name="_ftn108" title=""><span style="font-size:10.0pt">[108]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Michael whitby, &laquo;&nbsp;The Persian King at War&nbsp;&raquo;, dans Edward dabrowa (&eacute;d.), <em>The Roman and Byzantine Army in the East, Proceedings of a colloquium held at the Jagiellonian University</em>, Krakow in September 1992, Cracovie, Universitet Jagiellonski, 1994, p. 238.</span></span></p> </div> <div id="ftn109"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref109" name="_ftn109" title=""><span style="font-size:10.0pt">[109]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Maciej grabowski, &laquo; Arsashir&rsquo;s struggle against the Parthians. Towards a Reinterpretation of the Firuzabad I Relief &raquo;, dans <em>Iranica Antiqua</em>, 46, 2011, p. 207-233. </span></span></p> </div> <div id="ftn110"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref110" name="_ftn110" title=""><span style="font-size:10.0pt">[110]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>art. cit</em>., p. 131. </span></span></p> </div> <div id="ftn111"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref111" name="_ftn111" title=""><span style="font-size:10.0pt">[111]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Charles s. lightfoot, &laquo; Trajan&#39;s Parthian War and the Fourth-Century Perspective &raquo;, dans <em>Journal of Roman Studies</em>, 80, 1990, p. 115. </span></span></p> </div> <div id="ftn112"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref112" name="_ftn112" title=""><span style="font-size:10.0pt">[112]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>art. cit.</em>, p. 118.</span></span></p> </div> <div id="ftn113"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref113" name="_ftn113" title=""><span style="font-size:10.0pt">[113]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, Jean-Yves maleuvre, &laquo;&nbsp;Auguste et les Arsacides, ou le prix des enseignes&nbsp;&raquo;, dans <em>Parthica</em>, 8, 2006, p. 169.</span></span></p> </div> <div id="ftn114"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref114" name="_ftn114" title=""><span style="font-size:10.0pt">[114]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>op. cit.</em>, p. 111-113. </span></span></p> </div> <div id="ftn115"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref115" name="_ftn115" title=""><span style="font-size:10.0pt">[115]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, Jean-Yves maleuvre, <em>art. cit</em>., p. 169. </span></span></p> </div> <div id="ftn116"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref116" name="_ftn116" title=""><span style="font-size:10.0pt">[116]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, Jean-Yves maleuvre,<em> ibid</em>., p. 180. </span></span></p> </div> <div id="ftn117"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref117" name="_ftn117" title=""><span style="font-size:10.0pt">[117]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, Jean-Yves maleuvre,<em> ibid.</em>., p. 170. </span></span></p> </div> <div id="ftn118"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref118" name="_ftn118" title=""><span style="font-size:10.0pt">[118]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, Jean-Yves maleuvre, <em>ibid</em>., p. 185. </span></span></p> </div> <div id="ftn119"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref119" name="_ftn119" title=""><span style="font-size:10.0pt">[119]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, Jean-Yves maleuvre,<em> ibid</em>., p. 184. </span></span></p> </div> <div id="ftn120"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref120" name="_ftn120" title=""><span style="font-size:10.0pt">[120]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; J&eacute;r&ocirc;me gaslain, Jean-Yves maleuvre,<em> ibid</em>., p. 187. </span></span></p> </div> <div id="ftn121"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref121" name="_ftn121" title=""><span style="font-size:10.0pt">[121]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; b.c. macdermot, &laquo; Roman Emperors on Sassanian Reliefs &raquo;, dans <em>Journal of Roman Studies</em>, 44, 1954, p. 76-80.</span></span></p> </div> <div id="ftn122"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref122" name="_ftn122" title=""><span style="font-size:10.0pt">[122]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Sur les enjeux, la signification et les cons&eacute;quences de la guerre men&eacute;e par Val&eacute;rien contre les Perses&nbsp;: Francisco j. guzman armario, &laquo;&nbsp;El proyecto imposible o la conquista de Persia por Roma: el caso del emperador Valeriano (260 d.C.)&nbsp;&raquo;, dans Gonzalo bravo, Raul gonzalez salinero (&eacute;d.), <em>Conquistadores y conquistados: relaciones de dominio en el mundo romano</em>, Madrid, Signifer Libros, 2014, p. 171-183.</span></span></p> </div> <div id="ftn123"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref123" name="_ftn123" title=""><span style="font-size:10.0pt">[123]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Richard n. frye, <em>op. cit.</em>, p. 371-373. </span></span></p> </div> <div id="ftn124"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref124" name="_ftn124" title=""><span style="font-size:10.0pt">[124]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>art. cit</em>., p. 132&nbsp;: dans l&#39;id&eacute;ologie royale sassanide, Romains et Byzantins sont consid&eacute;r&eacute;s comme des subordonn&eacute;s, m&ecirc;me si lors des contacts diplomatiques les Sassanides doivent reconna&icirc;tre l&#39;&eacute;galit&eacute; entre les deux empires. </span></span></p> </div> <div id="ftn125"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref125" name="_ftn125" title=""><span style="font-size:10.0pt">[125]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; b.c. macdermot, <em>art. cit</em>., p. 76-80. </span></span></p> </div> <div id="ftn126"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref126" name="_ftn126" title=""><span style="font-size:10.0pt">[126]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pierre briant, <em>art. cit</em>., p. 39.</span></span></p> </div> <div id="ftn127"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref127" name="_ftn127" title=""><span style="font-size:10.0pt">[127]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Georgina hermann : &laquo; Parthian Culture and Costume &raquo;, dans John curtis (ed.), <em>Mesopotamia and Iran in the Parthian and Sasanian Periods. Rejection and Revival, c. 238 BC-AD 642</em>, Londres, The British Museum Press, 2000, p. 45.</span></span></p> </div> <div id="ftn128"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref128" name="_ftn128" title=""><span style="font-size:10.0pt">[128]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Georgina hermann, <em>art. cit</em>., p. 45.</span></span></p> </div> <div id="ftn129"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref129" name="_ftn129" title=""><span style="font-size:10.0pt">[129]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Traduction personnelle de l&rsquo;anglais au fran&ccedil;ais.</span></span></p> </div> <div id="ftn130"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref130" name="_ftn130" title=""><span style="font-size:10.0pt">[130]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Josef wieseh&ouml;fer, <em>art. cit</em>., p. 124-126.</span></span></p> </div> <div id="ftn131"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref131" name="_ftn131" title=""><span style="font-size:10.0pt">[131]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Zeev rubin, <em>op. cit</em>., p. 177-186.</span></span></p> </div> <div id="ftn132"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref132" name="_ftn132" title=""><span style="font-size:10.0pt">[132]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>op. cit.</em>, p. 118.</span></span></p> </div> <div id="ftn133"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref133" name="_ftn133" title=""><span style="font-size:10.0pt">[133]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; tacite, <em>Annales</em>, XV, 13&nbsp;: <em>Parthis, Romani imperii aemulis</em>. </span></span></p> </div> <div id="ftn134"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref134" name="_ftn134" title=""><span style="font-size:10.0pt">[134]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; fronton, <em>Principia Historiae</em>, 6. Voir aussi tacite, <em>Annales</em>, II, 2, 2. </span></span></p> </div> <div id="ftn135"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref135" name="_ftn135" title=""><span style="font-size:10.0pt">[135]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; M. Rahim shayegan, <em>Arsacids and Sasanians. Political Ideology in Post-Hellenistic and Late Antique Persia</em>, Cambridge, Cambridge University Press, 2011, p. 335.&nbsp; </span></span></p> </div> <div id="ftn136"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref136" name="_ftn136" title=""><span style="font-size:10.0pt">[136]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Rolf Michael schneider, &laquo; Friend and Foe: the Orient in Rome &raquo;, dans Vesta s. curtis, Sarah stewart (&eacute;d.), <em>The Idea of Iran. Volume II, The Age of the Parthians</em>, Londres, New York, I.B. Tauris, 2007, p. 60.</span></span></p> </div> <div id="ftn137"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref137" name="_ftn137" title=""><span style="font-size:10.0pt">[137]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; su&eacute;tone, <em>Domitien</em>, 2, 5&nbsp;; Edward dabrowa, &laquo;&nbsp;Les rapports entre Rome et les Parthes sous Vespasien&nbsp;&raquo;, dans <em>Syria</em>, 58, 1981, p. 202-204. </span></span></p> </div> <div id="ftn138"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref138" name="_ftn138" title=""><span style="font-size:10.0pt">[138]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>art. cit</em>., p. 189-191. </span></span></p> </div> <div id="ftn139"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref139" name="_ftn139" title=""><span style="font-size:10.0pt">[139]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; tacite, <em>Histoires</em>, IV, 51, 1-2. </span></span></p> </div> <div id="ftn140"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref140" name="_ftn140" title=""><span style="font-size:10.0pt">[140]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pierre briant, <em>art. cit</em>., p. 40. </span></span></p> </div> <div id="ftn141"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref141" name="_ftn141" title=""><span style="font-size:10.0pt">[141]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Edward dabrowa, <em>op. cit.</em>, p. 118.</span></span></p> </div> <div id="ftn142"> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:10pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><a href="#_ftnref142" name="_ftn142" title=""><span style="font-size:10.0pt">[142]</span></a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pierre briant, <em>art. cit</em>., p. 49. </span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify">&nbsp;</p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Illustrations</span></strong></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><strong><span style="font-size:12.0pt">Fig. 1</span></strong><span style="font-size:12.0pt">&nbsp;: Carte de l&rsquo;Orient romain au II<sup>e</sup> si&egrave;cle. La Commag&egrave;ne, &agrave; cette &eacute;poque annex&eacute;e par Rome, est repr&eacute;sent&eacute;e sur la carte par une &eacute;toile. Maurice S</span><span style="font-size:10.0pt">ARTRE</span><span style="font-size:12.0pt">, <em>L&rsquo;Orient romain</em>, Paris, Seuil, 1991, p. 583 (d&eacute;tail). Carte r&eacute;alis&eacute;e par Claudine B</span><span style="font-size:10.0pt">RIGNON</span><span style="font-size:12.0pt">, de l&rsquo;atelier de cartographie de l&rsquo;universit&eacute; de Tours.</span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:center"><span style="font-size:12.0pt"><img alt="" src="/img/3/images/1_LEFEBVRE_1_carte%20orient%20romain.jpg" style="height:524px; width:500px" /></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><strong><span style="font-size:12.0pt">Fig. 2</span></strong><span style="font-size:12.0pt">&nbsp;: Drachme d&rsquo;Arsace I<sup>er</sup> (v. 238-211 av. J.-C.). BnF-MMA. 1969-357. Diam&egrave;tre&nbsp;: 1,8 cm. Il s&rsquo;agit peut-&ecirc;tre de l&rsquo;une des premi&egrave;res monnaies frapp&eacute;es sous son r&egrave;gne. Le roi, coiff&eacute; du bachlik &ndash; couvre-chef d&rsquo;origine nomade &ndash; est assis sur son tr&ocirc;ne et tient son arme de pr&eacute;dilection, l&rsquo;arc composite. Fr&eacute;d&eacute;rique D</span><span style="font-size:10.0pt">UYRAT</span><span style="font-size:12.0pt">, &laquo;&nbsp;Le monnayage parthe&nbsp;&raquo;, en <em>Dossiers d&rsquo;arch&eacute;ologie</em>, 271, 2002, p. 37.</span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:center"><span style="font-size:12.0pt"><img alt="" src="/img/3/images/1_LEFEBVRE_2_Drachme_d_Arsace.jpg" style="height:421px; width:350px" /></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Fig. 3</span></strong><span style="font-size:12.0pt">&nbsp;: Monnaie d&rsquo;argent &eacute;mise vers 500 av. J.-C., sous Darius I<sup>er</sup> (v. 521-486 av. J.-C.). Repr&eacute;sentation du roi-archer agenouill&eacute;, en train de tendre l&rsquo;arc. Base de donn&eacute;es du mus&eacute;e du Louvre (r&eacute;f&eacute;rence fds g&eacute;n. 102). <u>URL</u>&nbsp;: </span><a href="http://cartelfr.louvre.fr/" style="color:blue; text-decoration:underline"><span style="font-size:12.0pt">http://cartelfr.louvre.fr/</span></a></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:center"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><img alt="" src="/img/3/images/1_LEFEBVRE_3_Monnaie_argent.jpg" style="height:400px; width:400px" /></span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Fig. 4</span></strong><span style="font-size:12.0pt">&nbsp;: Monnaie de bronze datant du roi parthe Arsace I<sup>er</sup> (v. 238-211 av. J.-C.). Sur l&rsquo;avers, repr&eacute;sentation du roi coiff&eacute; du bachlik &ndash; couvre-chef d&rsquo;origine nomade. Sur le revers, repr&eacute;sentation du <em>gorytos</em>, qui contient un arc. J&eacute;r&ocirc;me G</span><span style="font-size:10.0pt">ASLAIN</span><span style="font-size:12.0pt">,&nbsp; &laquo; R&eacute;flexions sur la signification des armes des premi&egrave;res monnaies arsacides &raquo;, en M. M</span><span style="font-size:10.0pt">ODE</span><span style="font-size:12.0pt">, J. T</span><span style="font-size:10.0pt">UBACH</span><span style="font-size:12.0pt"> (eds.), <em>Arms and Armour as Indicators of Cultural Transfer</em>, Wiesbaden, Dr. Ludwig Reichert Verlag, 2006, p. 239, fig. 2. </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:center"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><img alt="" src="/img/3/images/1_LEFEBVRE_4_Monnaie_bronze.jpg" style="height:226px; width:400px" /></span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Fig. 5</span></strong><span style="font-size:12.0pt">&nbsp;: Coupe (d&eacute;tail). Datation&nbsp;: entre le V<sup>e</sup> et le VI<sup>e</sup> si&egrave;cle. Le roi sassanide &agrave; la chasse. Robert G</span><span style="font-size:10.0pt">HIRSHMAN</span><span style="font-size:12.0pt">, <em>Parthes et Sassanides</em>, Paris, Gallimard, 1962, Fig. 314 (d&eacute;tail). </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:center"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><img alt="" src="/img/3/images/1_LEFEBVRE_5_Coupe.jpg" style="height:601px; width:400px" /></span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Fig. 6</span></strong><span style="font-size:12.0pt">&nbsp;: Relief de Firuzabad (d&eacute;tail), dans l&rsquo;actuel Iran. Datation&nbsp;: apr&egrave;s 228 (date &agrave; laquelle les Parthes cessent d&rsquo;&eacute;mettre des monnaies, signe que la r&eacute;sistance parthe s&rsquo;est &eacute;teinte). Le Sassanide Ardashir renverse au cours d&rsquo;un duel &eacute;questre son rival le roi des Parthes, Artaban V. Robert G</span><span style="font-size:10.0pt">HIRSHMAN</span><span style="font-size:12.0pt">, <em>Parthes et Sassanides</em>, Paris, Gallimard, 1962, Fig. 165 (d&eacute;tail). </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:center"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><img alt="" src="/img/3/images/1_LEFEBVRE_6_relief.jpg" style="height:534px; width:400px" /></span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Fig. 7</span></strong><span style="font-size:12.0pt">&nbsp;: Relief de Bishapur (d&eacute;tail), dans l&rsquo;actuel Iran. Datation&nbsp;: deuxi&egrave;me moiti&eacute; du III<sup>e</sup> si&egrave;cle. Le roi sassanide, Shapur I<sup>er</sup>, tient prisonnier l&rsquo;empereur romain Val&eacute;rien, captur&eacute; en 259 ou 260. Sous les sabots de son cheval, g&icirc;t le cadavre de l&rsquo;empereur Gordien III, mort en 244. Robert G</span><span style="font-size:10.0pt">HIRSHMAN</span><span style="font-size:12.0pt">, <em>Parthes et Sassanides</em>, Paris, Gallimard, 1962, Fig. 196 (d&eacute;tail). </span></span></span></p> <p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:center"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Calibri,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><img alt="" src="/img/3/images/1_LEFEBVRE_7_relief_Bishapur.jpg" style="height:533px; width:400px" /></span></span></span></p> </div> </div>