<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">Le discours politique implique souvent un énonciateur collectif dont l’autorité s’exprime au moyen d'actes de langage performatifs. Mais à l'ère du numérique, le politique a tendance à adopter un langage consensuel envers une communauté techno-discursive, où les pratiques sociales ont tendance à s’afficher sous une forme horizontale. Dans cette optique, l'adaptation du discours politique aux nouveaux espaces permet d'établir un simulacre de proximité avec l'utilisateur qui n'est autre qu'un potentiel électeur dans le monde non interfacé. Dans le but de convaincre et de séduire cette communauté hybride, le politique doit construire un <i>ethos</i> adapté. Dans la même veine, Maingueneau (2002) remarque que l’<i>ethos</i> <span style="background:white">articule du verbal et du non-verbal pour provoquer chez le destinataire des effets qui ne doivent pas tout aux seuls mots</span>. En ce sens, le rire peut accompagner des expressions verbales, corporelles et faciales que la présente étude illustre à travers le discours du président actuel de la république arabe d'Egypte</span></span></span></span></span></span></span></p>