<p style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="font-family:Times New Roman,Times,serif;"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-size:12.0pt"><span style="background:white"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" times=""><span style="color:black">Devant une rencontre fortuite avec une femme vagabonde de racine maghrébine tiraillée entre les rives de la Méditerranée, le peintre contemporain marocain Mohammed Jaamati ne reste pas insensible et partage avec son public amateur d’art plastique sur son réseau social numérique le goût de l’amertume et de la tristesse ressenties à travers la peinture de plusieurs portraits. Cette situation confuse où cet être sensible féminin s’imprègne bouleverse la palette colorée de notre artiste créant des instances discursives immanentes à son monde environnant extériorisant la signification. Cette forte émotion ressentie reproduite en récurrence dans une série de tableaux d'’expression plastique, nous incite à découvrir le sens invisible du perceptible en nous situant dans le cadre de la sémiotique de l’École de Paris qui s’est inspirée de la phénoménologie merleau-pontienne pour la structuration du sens. Nous tenterons de saisir ce sens à partir d’indices manifestant un langage diversifié reliant l’image artistique à quelques bribes de mots développés par l’artiste et à travers des stratégies persuasives éveillant notre conscience envers cette femme abandonnée dans les rues du désespoir alors que les valeurs culturelles et sociales ancestrales surestiment la femme en la valorisant comme le socle de la société et imposent sa protection au sein de son entourage familial pour la préservation des progénitures.</span></span></span></span></span></span></span></span></p>