<p class="Normal1" style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">L’arabe marocain montagnard, comme l’un des parlers de la zone dialectale occidentale du monde arabe, mérite une étude profonde ralliant transdisciplinarité et pluridisciplinarité pour mettre en évidence les spécificités géolinguistiques, sociolinguistiques et culturelles de cet espace du nord du Maroc. Ce type d’approches peut se réaliser par la possibilité d’interroger les rapports de genre et de sexe dans les pratiques discursives orales des individus et groupes dans cette zone géographique. Cela pourrait enrichir les constats et conclusions des recherches qui se sont intéressées à cette langue orale minorée et aux pratiques de ses locuteurs pour en construire une représentation, incluant les phénomènes de stéréotypages, de</span></span></span></span> <span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black">représentations identitaires et d’appartenance à l’espace, notamment régional (voir les travaux de Messaoudi, Vicente, Lachkar cités dans cette étude). Ces recherches psycho-socio-linguistiques rendent compte des particularités des locuteurs jeblis au sein de leur environnement social, en corrélant leurs manières de parler avec des variables sociales (sexe, âge, attitudes, circonstance de la communication…). Cette étude se focalisera donc sur le rôle crucial d’une variable sociolinguistique : le genre jebli, notamment le féminin, incluant le rapport homme/femme dans cette zone.</span></span></span></span> </span></span></span></p>