<p style="text-align: justify;"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Cet article propose de réévaluer le diasystème occitan au travers le prisme de la théorie autosegmentale. Nous appuyant sur des exemples tirés de quatre variétés occitanes nous montrerons que les variations observées peuvent être interprétées comme l’expression de contraintes particulières dans l’association des autosegments, liées au patron syllabique et à la sonorité. Ce faisant, l’occitan n’est plus considéré comme un corps fait de chairs articulés autour d’une ossature commune mais comme un ensemble d’individu de la même <i>espèce</i> partageant la même structure profonde, un <i>génome,</i> imperceptible en surface et dont nous essayerons d’en définir quelques caractéristiques.</span></span></span></span></p>