<p align="justify"><strong><span style="font-variant:normal"><font face="Times New Roman, serif"><font size="3"><font style="font-size: 12pt"><span style="font-style:normal"><span style="font-weight:normal">Notre article s’articulera autour de deux axes. Tout d’abord, il sera question de montrer la pertinence d’articuler la pensée complexe (Edgar Morin) pour mieux appréhender ce qu’on a aujourd’hui coutume d’appeler « Humanités Numériques ». Celles-ci recoupent en effet aussi bien les réflexions portant sur le numérique comme comportements sociaux (réseaux sociaux, usages d’outils numériques…), comme outils (digitalisation de ces données, analyse de ces corpus…) que la technologisation de la société humaine sur un plan philosophique, économique et/ou écologique. Les Humanités Numériques sont donc un objet de pensée complexe nécessitant une approche complexe pour mieux le circonscrire. Dans un second temps, nous reviendrons sur la pertinence d’une approche morinienne pour organiser cette approche. L’interdisciplinarité s’impose comme une obligation pour permettre une pensée articulée en phase avec la réalité. Pour étayer notre propos nous nous appuierons sur le projet interdisciplinaire HUT (HUman at home projecT) de Montpellier et sur les enjeux éducatifs pouvant émaner d’une pensée complexe nécessaire interdisciplinaire, en particulier avec les sept savoirs de Morin. </span></span></font></font></font></span></strong></p>