<p><strong>R&eacute;sum&eacute; :</strong></p> <p>L&rsquo;article analyse la fa&ccedil;on dont un certain type de dessin, qualifi&eacute; de d&eacute;couverte, pratiqu&eacute; dans les sciences de l&rsquo;environnement et en particulier en g&eacute;ographie, constitue un r&eacute;servoir d&rsquo;exp&eacute;riences pour imaginer des fa&ccedil;ons moins objectifiantes de produire de la connaissance, mais pour davantage &laquo;&nbsp;faire connaissance avec&nbsp;&raquo; et renouveler par l&agrave; nos relations avec les lieux et le vivant. Il montre comment cette pratique permet une rencontre, au-del&agrave; du couple sujet/objet et d&rsquo;autres couples h&eacute;rit&eacute;s de la modernit&eacute;, et entra&icirc;ne vers d&rsquo;autres compositions de monde, pouvant ainsi participer au renouvellement des sciences de l&rsquo;environnement mais aussi de l&rsquo;&eacute;ducation en ce XXIe si&egrave;cle.</p> <p><strong>Abstract</strong>:</p> <p>The article analyzes the way in which a certain type of drawing, described as drawing of discovery, practiced in environmental sciences and in particular in geography, constitutes a reservoir of experiences to imagine less objectifying ways of producing knowledge and thereby renew our relationships with places and living things. It shows how this practice allows an encounter, beyond the subject/object couple and other couples inherited from modernity, and leads towards other compositions of world, thus being able to participate in the renewal of environmental sciences but also of education in the 21st century.</p>