<p>L’article revient sur la qualification de Billetdoux comme « auteur de boulevard », écrivant des intrigues de vaudeville. Il relit pour cela <em>Tchin-Tchin</em> (1959), pièce sans doute la plus responsable du malentendu, tout en s’autorisant des incursions dans <em>Le Comportement des époux Bredburry</em> (1960) qui interroge aussi la vie de couple, et dans l’« épopée bourgeoise » que constitue <em>Il faut passer par les nuages </em>(1964). Il s’agit de montrer comment les principes du boulevard sont « ironisés » et comment la mécanique attendue s’intériorise au profit d’un rituel de dépouillement quasi initiatique.</p>