<p>L’originalité du travail de Chloé Delaume réside en partie dans son désir de varier les supports de création. C’est cette question qui, sous le titre de « S’écrire par-delà le papier » a été au centre de la journée d’étude du 5 novembre 2014 organisée par le RIRRA 21 à l’université Paul-Valéry-Montpellier 3. Elle s’inscrivait dans un cycle de rencontres entre chercheurs et écrivains de l’extrême contemporain dans le but de réfléchir à l’utilisation que ces derniers font des nouveaux medias, aux pratiques originales qui en découlent et à la nécessaire redéfinition, dans ce contexte, des notions d’<em>œuvre</em> et d’<em>auteur</em>.</p>
<p>L’hybridation des supports nous a semblé être étroitement associée chez Chloé Delaume à sa pratique autofictionnelle et, de façon plus large, à son identité d’écrivaine. Il nous est donc apparu souhaitable, pour la publication de ce dossier, d’ajouter des articles plus récents qui permettent d’approfondir cette question du choix de l’autofiction et peut-être aussi d’intégrer l’idée d’un éloignement de ce mode d’écriture.</p>