<p>Les&nbsp;<em>Entretiens</em>&nbsp;de Georges Charbonnier avec Audiberti (1963) et Adamov (1964) t&eacute;moignent, de la part de Georges Charbonnier, d&rsquo;une connaissance magistrale de leurs deux &oelig;uvres et plus largement des sp&eacute;cificit&eacute;s de l&rsquo;&eacute;criture dramatique et de l&rsquo;&eacute;criture romanesque, comme le prouvent la pr&eacute;cision et la pertinence des questions pos&eacute;es, ce qui laisse &agrave; penser qu&rsquo;ils ont &eacute;t&eacute; minutieusement pr&eacute;par&eacute;s. Charbonnier s&rsquo;affirme comme le ma&icirc;tre d&rsquo;&oelig;uvre qui oriente les discussions dans la voie qu&rsquo;il a pr&eacute;alablement con&ccedil;ue, m&ecirc;me s&rsquo;il est lui-m&ecirc;me soumis &agrave; des questions auxquelles il r&eacute;pond sans pour autant d&eacute;vier de sa route. Le but qu&rsquo;il poursuit est de faire accoucher les deux &eacute;crivains d&rsquo;une po&eacute;tique, si bien que ces entretiens, loin d&rsquo;&ecirc;tre anecdotiques, constituent des textes th&eacute;oriques majeurs.</p>