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<p>« Avant d’écrire un poème, un livre, j’ai toujours essayé de faire exister une forme vide. Une forme qui n’a pas de forme, qui a des bords, mais pas de limites. », écrit Bernard Noël. C’est une forme vide pour accueillir l’espace du poème, c’est plus qu’une page blanche à écrire, c’est un état d’esprit qui rend possible le même geste comme si c’était la première fois. De fait, cette « forme vide » est là, a été créée, mais on ne doit pas s’en soucier, non pas de son existence, ni de son évanouissement. Si nous transposons cet esprit dans l’univers numérique dans lequel François Bon évolue, on pourrait l’associer au passage d’un web « statique » au web « dynamique », c’est-à-dire de l’écriture codée de chaque page (voir les débuts de la page perso) au CMS.</p>
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