<p>La correspondance d&rsquo;Apollinaire tient du paradoxe. Publi&eacute;e par pans &agrave; partir de la fin des ann&eacute;es 1940, elle repr&eacute;sente actuellement plus d&rsquo;une vingtaine de volumes. En 2015, la correspondance g&eacute;n&eacute;rale en cinq tomes, &eacute;dit&eacute;e par Victor-Martin Schmets, d&eacute;nombre plus de deux mille lettres. La BnF, quant &agrave; elle, conserve dix-neuf volumes de lettres re&ccedil;ues, soit des milliers de folios, du simple pneu aux missives les plus copieuses. Le fonds, d&rsquo;ailleurs, demeure incomplet : certains ensembles restreints ou lacunaires sont conserv&eacute;s dans d&rsquo;autres biblioth&egrave;ques, comme les lettres &agrave; Georgette Catelain du fonds Ad&eacute;ma de la Biblioth&egrave;que Historique de la Ville de Paris. Et l&rsquo;on a perdu la trace de la plupart des lettres de femmes (dont Lou et Madeleine), pass&eacute;es en vente publique il y a plus de vingt ans.</p>