<p>L’article présente en détail le fonctionnement de mon installation <em>joue de la musique pour mon poème</em>. Il montre que certaines dimensions esthétiques de l’œuvre ne sont pas perceptibles dans le dispositif de l’installation et propose d’autres modalités de réception, complémentaires de l’installation interactive. Le propos se poursuit par une réflexion sur la réception des œuvres numériques et la nécessité de véritables « machines de lecture » numériques. Celles-ci doivent différer de la lecture sur écran habituelle et être capables de dévoiler plus en profondeur les propriétés esthétiques des œuvres. De telles machines seraient particulièrement utiles pour aborder dans leur plénitude les œuvres numériques littéraires des auteurs qui considèrent que la programmation constitue une écriture et non un simple outil ou un matériau de l’œuvre.</p>