<p>Dans <em>La préparation à la vie</em>, Colette Fellous dit vouloir « comprendre pourquoi [elle] eĢprouv[e] ce sentiment de ne pas avoir de langue maternelle alors qu’[elle] vi[t] depuis toujours une relation en amoureuse avec [sa] langue maternelle ». La littérature et la pratique de la radio ont ceci en commun qu’ils interrogent la langue : le silence de l’écrivain, l’écoute de l’interviewer et la parole de l’interviewer se répondent l’un l’autre afin d’interroger l’arbitraire du langage. Finalement, pour Colette Fellous, langage littéraire et langage radiophonique ont ceci de commun qu’ils sont tous deux des préparations à la vie. Cette étude s’intéressera à la trajectoire de l’écrivain, entre la France et la Tunisie, entre sa rencontre avec Roland Barthes et avec la radio, pour comprendre la relation qu’elle entretient avec sa langue.</p>