<p>&Agrave; partir de la cr&eacute;ation du journal La <em>Presse</em> &agrave; Paris, en 1836, on constate que l&rsquo;&eacute;criture des pages des quotidiens fran&ccedil;ais, que ce soit dans le rez-de-chauss&eacute;e de la premi&egrave;re page, ou dans les rubriques qui incorporent une structure narrative, comme le fait divers, est trait&eacute;e sous le mode de la fictionnalisation. Ce trait, qui trouve son origine dans le journalisme fran&ccedil;ais d&rsquo;opinion, a &eacute;t&eacute; adapt&eacute; par plusieurs presses europ&eacute;ennes, notamment hispaniques ou germaniques, et par les journaux d&rsquo;Am&eacute;rique Latine&nbsp;; il constitue un premier exemple de la mondialisation m&eacute;diatique.</p>