<p>&Agrave; l&rsquo;instar des grands quotidiens parisiens, les journaux occitaniens se lancent &agrave; leur tour, au cours du XIX<sup>e</sup>&nbsp;si&egrave;cle, dans la publication de feuilletons litt&eacute;raires &mdash; des nouvelles ou des romans, diffus&eacute;s par petites portions dans les colonnes ou le rez-de-chauss&eacute;e des p&eacute;riodiques, sur une certaine p&eacute;riode de temps. Si l&rsquo;on remarque que cette presse d&rsquo;&laquo;&nbsp;Occitanie&nbsp;&raquo;&nbsp;s&rsquo;attache &agrave; faire conna&icirc;tre les grands romans-feuilletons de la capitale, on constate &eacute;galement qu&rsquo;elle s&rsquo;efforce de mettre &agrave; l&rsquo;honneur des auteurs de son cru, comme des fictions directement inspir&eacute;es du patrimoine, de la culture ou de la g&eacute;ographie de sa r&eacute;gion. &Agrave; partir de ces premi&egrave;res observations, l&rsquo;on pourrait &eacute;mettre l&rsquo;hypoth&egrave;se que la mise en sc&egrave;ne des couleurs locales &agrave; travers la fiction ne serait pas une initiative fortuite, mais rel&egrave;verait d&rsquo;un processus concert&eacute; de valorisation. Autrement dit, port&eacute;s peut-&ecirc;tre par un jeu d&rsquo;influences r&eacute;ciproques ou anim&eacute;s par un d&eacute;sir commun, les journaux m&egrave;neraient une r&eacute;elle strat&eacute;gie visant &agrave; faire la part belle &agrave; l&rsquo;&laquo; Occitanie &raquo;.</p>