<p>Globalement, dans leurs dimensions esthétiques et poétiques, le journal de Maurice et celui de sa sœur Eugénie de Guérin continuent de faire piètre figure au sein du milieu universitaire puisqu’aujourd’hui, on ne connaît ce nom que dans des cercles restreints : des cénacles littéraires (par exemple ceux qui élaborent les anthologies des journaux intimes) ou le cercle de l’Association des Amis des Guérin, fondée dès 1933. Pourtant, entre le milieu du XIX<sup>e</sup> siècle et le début du XX<sup>e</sup> siècle, ce nom n’était un mystère pour personne. En effet, si le nom des Guérin a été boudé par la scène littéraire, ces deux écrivains ont eu leur heure de gloire.</p>