<p>Apr&egrave;s des d&eacute;buts spectaculaires &agrave; Hollywood, marqu&eacute;s notamment par le triomphe critique et public de&nbsp;<em>Little Women</em>&nbsp;(George Cukor, 1933), Katharine Hepburn conna&icirc;t une travers&eacute;e du d&eacute;sert durant la seconde moiti&eacute; des ann&eacute;es 1930, qui aboutit &agrave; sa condamnation en tant que &laquo;poison du box-office&raquo; sur un placard retentissant de l&rsquo;<em>Independent Theatre Owners Association</em>, publi&eacute; en mai 1938 dans le&nbsp;<em>Hollywood Reporter</em>. Pendant cette p&eacute;riode creuse, elle joue tr&egrave;s souvent &agrave; l&rsquo;&eacute;cran des personnages recourant &agrave; l&rsquo;imposture, chose qui ne se reproduira que rarement et de mani&egrave;re ponctuelle dans la suite de sa carri&egrave;re. Comment expliquer la r&eacute;currence de ce th&egrave;me dans les films tourn&eacute;s alors par la star? Quel r&ocirc;le a-t-il jou&eacute; dans l&rsquo;&eacute;volution de sa&nbsp;<em>persona&nbsp;</em>au cours de cette seconde moiti&eacute; de d&eacute;cennie?</p>