<p>&nbsp;&nbsp;&Agrave; mon arriv&eacute;e &agrave; l&rsquo;EHESS en 2016, j&rsquo;ai rencontr&eacute; des &eacute;tudiants latino-am&eacute;ricains int&eacute;ress&eacute;s, comme moi, par les probl&eacute;matiques des sexualit&eacute;s et des genres. Parmi eux, je me suis li&eacute; d&rsquo;amiti&eacute; avec un colombien qui m&rsquo;avait trouv&eacute; un surnom&nbsp;: &laquo;&nbsp;&Ccedil;a y est&nbsp;! Comme tu viens du Venezuela, le pays des reines, je vais t&rsquo;appeler Reina Carolina&nbsp;!&nbsp;&raquo; Je n&rsquo;ai pas tout de suite compris la blague, qu&rsquo;il a d&ucirc; m&rsquo;expliquer&nbsp;: &laquo;&nbsp;Reina Carolina, tu vois&nbsp;? Comme le personnage de <em>Casa de Reinas</em>.&nbsp;&raquo; L&rsquo;intrigue de cette <em>t&eacute;l&eacute;novela</em>, retransmise en Colombie entre 2012 et 2013, se fonde sur la rivalit&eacute; entre deux agences de pr&eacute;paration de <em>miss</em>, dans le contexte de la r&eacute;gion cara&iuml;be colombienne. Reina Carolina, elle est un personnage de la <em>t&eacute;l&eacute;novela</em> qui travaille au sein d&rsquo;une de ces agences...</p>