<p>Dans un entretien r&eacute;alis&eacute; pour le huiti&egrave;me num&eacute;ro de la revue <em>T&ecirc;te-&agrave;-t&ecirc;te </em>consacr&eacute; &agrave; la question de l&rsquo;importance du geste de disparition dans les pratiques artistiques contemporaines, Yannick Haenel, &eacute;crivain fran&ccedil;ais n&eacute; en 1967, ayant &agrave; son actif une dizaine d&rsquo;&oelig;uvres litt&eacute;raires r&eacute;compens&eacute;es par divers prix dont l&rsquo;Interalli&eacute; (en 2009) et le M&eacute;dicis (en 2017), &eacute;voque une figure sp&eacute;cifique, culturellement marqu&eacute;e, dont il se revendique ouvertement et se veut l&rsquo;h&eacute;ritier et qui, inscrite au c&oelig;ur de son &oelig;uvre, agit comme socle cr&eacute;atif mais avant tout postural.</p>