<p>Cette nouvelle livraison de la revue interdisciplinaire <i>À l'épreuve</i> entend mettre en lumière une notion riche d'une dense histoire culturelle et imaginaire, et pourtant peu discutée, peut-être en raison de ses connotations péjoratives. À première vue, le « dilettantisme » caractérise en effet un investissement irrégulier et désinvolte dans une activité. Le dilettante serait un esthète oisif, amateur, non spécialisé… voire un bourgeois égoïste. S'il existe une forte coalescence de la notion dans la littérature française de la fin du XIX<sup>e </sup>siècle, notre pari a été de décentrer le terme de ses représentations traditionnelles, pour ouvrir une interrogation plus générale sur l'amateurisme dans les domaines artistiques et littéraires.</p>