<p>Dans les ann&eacute;es 1980, par un concours de circonstances m&eacute;diatiques favorables, la sc&egrave;ne musicale <i>metal </i>&eacute;merge en France. La multiplication des fanzines, petites productions amatrices r&eacute;alis&eacute;es par les fans sur le mod&egrave;le de la presse musicale internationale, soutient la structuration du champ en cours. Ces journaux principalement informatifs int&egrave;grent dans leurs graphismes les codes de la culture <i>metal</i>, jouant avec les imaginaires m&eacute;diatiques contemporains. Impos&eacute;e par les grands groupes de l&rsquo;aire anglo-saxonne tant dans les visuels, les textes et les noms de groupe que dans les <i>looks</i>, cette esth&eacute;tique dialogue de mani&egrave;re conflictuelle avec la morale des parents, faisant du <i>metal</i> une sous-culture mettant fortement en sc&egrave;ne la rupture g&eacute;n&eacute;rationnelle et plus largement les transformations sociales de la France au cours de cette p&eacute;riode.</p>