<p>Les avanc&eacute;es scientifiques et techniques qui se multiplient au XIX<sup>e</sup>&nbsp;si&egrave;cle sur un fond positiviste am&egrave;nent un changement de perspective en mati&egrave;re de perception du temps. Plut&ocirc;t que le progr&egrave;s en soi, ce sont la rapidit&eacute; vertigineuse avec laquelle se succ&egrave;dent les inventions ainsi que le rythme effr&eacute;n&eacute; de leur quotidien qui angoissent les contemporains. Le Second Empire constitue &agrave; cet &eacute;gard une p&eacute;riode particuli&egrave;re, en ce sens que des &eacute;volutions sp&eacute;cifiques, telles l&rsquo;agrandissement du r&eacute;seau ferroviaire, qui modifie les pratiques du voyage, et l&rsquo;am&eacute;lioration des technologies d&rsquo;impression, entra&icirc;nant l&rsquo;essor de la presse qui impose sa mesure du temps, font p&eacute;n&eacute;trer la vitesse dans tous les aspects de la vie.</p>