<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Arial,sans-serif"><span style="font-size:12.0pt">Le concept d’<em>agency –</em><strong> </strong>d’<em>agentivité</em><strong> </strong>ou de « capacité d’agir » en français – occupe une place<strong> </strong>centrale dans les théories féministes qui cherchent à travers elle à penser les modalités d’une société plus égalitaire dans ses rapports de genre. Elle fait en particulier l’objet d’une théorisation continue chez Judith Butler, qui depuis <em>Trouble dans le genre</em>, s’attèle à penser des stratégies permettant de subvertir les normes traditionnelles de la féminité et de la masculinité. Cette réflexion s’est enrichie année après année, jusqu’à aboutir, dans son dernier ouvrage <em>Rassemblement,</em> à une reprise de sa conception originelle de l’agentivité sur la base d’une prise en considération nouvelle des liens unissant vulnérabilité, relationalité et performativité. L’objectif de cet article est de montrer le rôle central que joue dans ce projet la re-signification du caractère relationnel de la formation du sujet.</span></span></span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Arial,sans-serif"><strong><span style="font-size:12.0pt">Mots-clés : </span></strong><span style="font-size:12.0pt">Judith Butler, relationalité, vulnérabilité, performativité, agentivité</span></span></span></p>