<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:12pt">Malgré d’importants progrès réalisés dans la connaissance des rêves et du sommeil, la somniloquie reste très peu étudiée. Pourtant, le langage endormi pourrait constituer une véritable porte d’entrée dans le monde onirique. Une étude récente a étudié la somniloquie enregistrée dans des laboratoires du sommeil. Je souhaite, dans le cadre de mon étude, investiguer la somniloquie « quotidienne », enregistrée au chevet des sujets. L’objet de cet article est de présenter un protocole de réflexions éthique. Il s’articulera autour de deux axes. Tout d’abord, après avoir réalisé quelques précisions théoriques sur le sommeil, je tenterai de démontrer en quoi le sommeil normal et pathologique ainsi que la somniloquie peuvent entraîner un état de vulnérabilité chez le dormeur. Puis dans une deuxième partie, je décrirai précisément le protocole élaboré dans le cadre de ma recherche, pensé afin de tenter de répondre aux problèmes éthiques qu’une telle étude sur des sujets vulnérables peut engendrer.</span></p>
<p style="margin-left:0cm; margin-right:0cm; text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><strong>Mots-clés</strong> : Langage, Adulte, Somniloquie, Rêve, Parkinson, Ethique</span></p>