<p style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:105%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Cette contribution porte principalement sur les rapports entre un meneur de foules (Le Bon, 1895) et son public, configur&eacute;s par le truchement des technologies de l&rsquo;information et de la communication. Nous nous focaliserons dans cette recherche sur l&rsquo;usage de l&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;hologramme&nbsp;&raquo; dans la communication politique. En s&rsquo;int&eacute;ressant &agrave; la sc&egrave;ne politique fran&ccedil;aise, nous pr&eacute;sentons le cas unique de Jean-Luc M&eacute;lenchon lors de sa campagne pr&eacute;sidentielle de 2017. Nous proposerons par la suite de comparer l&rsquo;efficacit&eacute; de ce dispositif au plan communicationnel avec celle de l&rsquo;usage d&rsquo;autres objets technologiques. Nous postulons dans cette perspective que les caract&eacute;ristiques de chaque type de dispositifs ont tendance &agrave; d&eacute;terminer le degr&eacute; de proximit&eacute; d&rsquo;un meneur de foules avec son audience. Notre &eacute;tude permet &agrave; ce titre de rendre compte des outils permettant une communication bidirectionnelle/monodirectionnelle, synchrone/asynchrone. Ces crit&egrave;res de transmissions des signes peuvent avoir des effets communicationnels forgeant l&rsquo;opinion de l&rsquo;audience sur l&rsquo;orateur/meneur de foules. Dans cette optique, le principe des zones anthropiques (Rastier, 2001) nous permettra de situer les &eacute;l&eacute;ments impliqu&eacute;s dans la transmission des signes dans une situation de communication. Nous verrons en ce sens que le moyen de communication le plus efficace reste l&rsquo;interaction non-interfac&eacute;e, c&rsquo;est-&agrave;-dire l&rsquo;effacement des fronti&egrave;res physiques entre le meneur de foules et son audience.</span></span></span></span></span></span></p>