<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Les s&eacute;ries t&eacute;l&eacute;vis&eacute;es constituent depuis le d&eacute;but du XXI&egrave;me si&egrave;cle la forme privil&eacute;gi&eacute;e dans laquelle notre culture se projette, mais Black Mirror repr&eacute;sente bien plus que cela : c&#39;est un fait socioculturel embl&eacute;matique du monde contemporain qui esquisse la soci&eacute;t&eacute; du futur en d&eacute;crivant de mani&egrave;re paroxystique ce que nous vivons d&eacute;j&agrave; - la dystopie au c&oelig;ur du quotidien. Voici un spectacle, un mus&eacute;e, une prison et un jeu vid&eacute;o o&ugrave; la technique, les algorithmes et les r&eacute;seaux sociaux pr&eacute;valent sur les individus en annihilant la rationalit&eacute; sur laquelle nos soci&eacute;t&eacute;s se sont fond&eacute;es. </span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif">Oeuvre totale ayant anticip&eacute; notre condition suite aux mesures adopt&eacute;es pour contrer la pand&eacute;mie de Covid-19, la cr&eacute;ation de Charlie Brooker explore la m&eacute;diatisation de l&#39;existence dont nous faisons l&#39;exp&eacute;rience entre trolls, haters, sexting, surveillance, stories, cancel culture et analyse pr&eacute;dictive. S&#39;y arr&ecirc;ter permet non seulement de voir notre &eacute;poque comme une catastrophe, mais surtout de comprendre, selon une perspective multidisciplinaire, ce qui est en train de surgir des cendres de l&#39;humanisme et de la modernit&eacute;.</span></span></span></span></span></span></p>