<p><strong>Résumé :</strong></p>
<p><span style="font-size:10pt">Qu’avons-nous fait à nos langues et surtout à nos usagers de langues ? Qu’avons-nous fait à nos enseignants, qui sont en principe formés pour enseigner et évaluer les compétences acquises ou requises ? A quel moment ont commencé les dérives où l’évaluation a non seulement dominé mais aussi recouvert toutes les pratiques enseignantes, et plus largement institutionnelles, jusqu’à en déposséder les acteurs concernés et les principales instances évaluatrices chargées de le faire?</span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:10pt">Pour comprendre comment s’est implantée dans tous les secteurs cette « idéologie de l’évaluation »<a href="#_ftnref1" id="ftnref1" name="_ftnref1" style="vertical-align: super;">[0]</a>, jusqu’au cœur de l’éducation, de la formation et de la recherche, il nous faut revenir sur son histoire.</span></p>
<p><strong>Abstract : </strong></p>
<p><br />
What have we done to our languages and especially to our language users? What have we done to our teachers, who are in principle trained to teach and assess the skills acquired or required? At what point did the drift begin, where evaluation not only dominated but also covered all teaching practices, and more broadly institutional practices, to the point of dispossessing the actors concerned and the main evaluation bodies responsible for doing so?</p>
<p>In order to understand how this "ideology of evaluation"[0] has taken root in all sectors, right down to the heart of education, training and research, we need to look back at its history.</p>
<p>Aline Gohard-Radenkovic - Université de Fribourg</p>
<p>aline.gohard@unifr.ch</p>