<p>Le n°71 de la revue <em>Travaux de didactique du FLE</em> porte sur une question que notre époque contemporaine, après une période de relative accalmie qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, a de nouveau rendue d’actualité : <em>les conséquences des crises (économiques et politiques) et des conflits (notamment armés) sur l’enseignement des langues étrangères</em>.</p>
<p>Nous souhaitons nous pencher ici en particulier sur l’<em>enseignement du français</em>, l’une des principales langues de grande diffusion, de par son expansion territoriale et son poids politique. L’importance géopolitique d’une langue va de pair avec son importance au niveau didactique, en termes de <em>désir de langues</em> dans le contexte de la mondialisation actuelle, qui privilégie la valeur projetée d’acquisition des « grandes langues ». En sa qualité de langue de <em>grande diffusion</em> et du <em>grand espace de communication</em> que représente la francophonie, le français en tant que langue étrangère est encore très présent dans l’offre de formation de nombreux pays du monde. Cependant, les grands bouleversements géopolitiques, intervenus à la charnière du XX<sup>ème</sup> et du XXI<sup>ème</sup> siècle, ont eu pour conséquence un repositionnement variable des langues sur l’échiquier glottopolitique mondial, qui s’est reflété également sur les politiques éducatives et sur l’enseignement...</p>
<p>Ksenija Djodjevic Léonard - Université Montpellier 3</p>
<p>ksenija.leonard@univ-montp3.fr</p>
<p>Jean-Marie Prieur - Université Montpellier 3</p>
<p>jean-marie.prieur@univ-montp3.fr</p>