<p>Article</p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Introduction</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Dans le contexte de la mondialisation et de l’universalisation des modes de vie, accompagné par l’accroissement des moyens de communication et des nouvelles technologies, la problématique de l’enseignement des langues se pose avec acuité pour les systèmes d’enseignement en particulier et les gouvernements en général. En effet, le rôle des langues dans la communication, les échanges et la suppression des frontières culturelles n’est plus à démontrer. La langue française dans ce contexte marqué par la concurrence accrue dans tous les domaines et l’ouverture du marché aux sociétés multinationales qui favorisent la mobilité professionnelle, est une langue d’utilité incontournable pour tous les pays et les citoyens du monde entier. Néanmoins, elle est face à des enjeux majeurs quant aux moyens à déployer et aux méthodes à développer pour convaincre les gouvernements et les citoyens du monde pour l’adopter comme la langue de la mondialisation dans les tous les domaines, culturels, humains, scientifiques, technologiques et économiques. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Notre contexte est marqué aussi par une crise économique et financière qui a des conséquences néfastes sur les politiques d’enseignement et les sociétés en général. Dans ce contexte à multiples facettes quelles méthodes et quels moyens utiliser pour promouvoir la langue française surtout dans les pays où elle a joué et joue toujours un rôle important dans la société comme c’est le cas en Algérie.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Bref aperçu sur le contexte sociolinguistique algérien</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> L’Algérie à travers son histoire a été un carrefour de civilisations et un lieu de brassage sociolinguistiques. En effet, les berbères qui sont les peuples racines de l’espace géographique Nord-Africain, ont connu une succession d’invasions par différents peuples à savoir : phéniciens, romains, vandales, byzantins, arabes, portugais, espagnols, turcs et enfin français. (</span></span></span><a href="https://www.cairn.info/publications-de-Abbes-Kara-Attika-Yasmine--107411.htm" style="color:blue; text-decoration:underline"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">A-Y. Abbes-Kara</span></span></span></a><a href="#_edn1" name="_ednref1" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[i]</span></span></span></sup></span></span></span></sup></a><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">, 2010) De nombreuses civilisations ont occupé le territoire algérien à travers l’histoire. Plusieurs peuples se sont succédé afin de coloniser ce pays habité par des populations berbères (Ibrahimi, Khaoula Taleb<a href="#_edn2" name="_ednref2" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[ii]</span></span></span></span></span></a>, 1997). Avant la colonisation française, la seule langue écrite en Algérie était l’arabe classique, diffusée avec l’islam. L’enseignement se faisait dans des écoles coraniques où l’enfant parvient à acquérir les rudiments de lecture et d’écriture et apprend par cœur le Coran ; jusqu’en 1830 : « enseignement et religion restent étroitement liés et les Algériens ne peuvent concevoir leur séparation » (M. Benrabah<a href="#_edn3" name="_ednref3" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[iii]</span></span></span></span></span></a>, 1999). Mais, lors de la colonisation française (1830-1962), le français a été introduit en tant que langue officielle par les autorités françaises dans l’administration algérienne (Queffélec, Ambroise<a href="#_edn4" name="_ednref4" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[iv]</span></span></span></span></span></a>, 2002).</span></span></span> <span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Le français était enseigné aux Algériens en tant que langue maternelle, avec les mêmes programmes, les mêmes méthodes que celles qui étaient appliquées en France pour les petits Français (Colonna, Fanny<a href="#_edn5" name="_ednref5" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[v]</span></span></span></span></span></a>, 2002). En effet, la dépossession linguistique était une des stratégies de l’administration coloniale pour perdurer et marquer sa domination. Le Duc Rovigo, montre, au début de la colonisation, l'intérêt que possède la langue : « je regarde la propagation de l'instruction et de notre langue comme le moyen le plus efficace de faire des progrès à notre domination dans ce pays ... le vrai prodige à opérer serait de remplacer peu à peu l'arabe par le français (...) qui ne peut manquer de s'étendre parmi les indigènes, surtout si la génération nouvelle vient en foule s'instruire dans nos écoles » (Turin, 1971)<a href="#_edn6" name="_ednref6" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[vi]</span></span></span></span></span></a>. Cependant, dans le secteur de l’enseignement, les écoles françaises en Algérie coloniale n’étaient pas beaucoup fréquentées par les enfants des algériens autochtones. Cette hostilité à la scolarisation des enfants algériens dans les écoles françaises était partagé par les colonisateurs -qui étaient contre l’instruction des musulmans en particulier pour des raisons budgétaires- et par les algériens indigènes qui voyaient ces écoles françaises comme un piège qui va anéantir leur identité et leur avenir. Ces propos de Desvages sont illustratifs : « L’histoire de la scolarisation dans les années 1892-1908 n’est en effet qu’une continuelle lutte des français d’Algérie contre les écoles indigènes, appuyée par la résistance passive des musulmans » (Hubert Desvages<a href="#_edn7" name="_ednref7" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[vii]</span></span></span></span></span></a>, 1972). Durant un siècle, la démarche française de scolarisation des algériens a été un échec, mais vers les années 1930 un revirement de situation et une tendance à l’acceptation de l’école française par les algériens qui demandaient eux-mêmes à inscrire leurs enfants dans les écoles françaises. Ce changement de position des musulmans algériens vers l’enseignement français est expliqué selon Desvages, par le fait que le nombre d’algériens qui ont combattu en France est important durant la guerre mondiale et aussi les développements de l’émigration temporaire vers la France, qui a contribué à donner à la connaissance du français une importance nouvelle. La scolarisation des algériens a été très tardive, ce n’est que vers la guerre de l’indépendance que l’augmentation des scolarisations est apparente, à la veille de l’indépendance presque 750 000 musulmans étaient scolarisés dans les écoles françaises, c’est- à-dire environ 40 % des garçons d’âge scolaire et 22 % des filles.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> A l’indépendance l’Algérie, pour préserver l’unité nationale, a opté pour l’arabe classique pour devenir la langue officielle de tous les algériens, alors qu’elle n’est la langue maternelle d’aucun algérien. Depuis le colonialisme donc, l’Algérie a connu la coexistence de deux langues l’arabe et le français et deux courants tenus par les “arabisants” et les “francisant”. A l’indépendance l’équipe au pouvoir a voulu anéantir tout ce qui a trait au colonialisme. L’idéologie de l’époque est que l’Algérie ne pourrait se libérer et s’affirmer comme état indépendant qu’en s’opposant radicalement à tout ce qui peut avoir une relation avec le colonisateur. On résume le contexte de l’époque avec ces propos<i>: </i>« Le jugement que portent les Algériens sur l’enseignement du français oscille entre l’espoir d’accéder à un statut qui les rapprocherait de celui des européens et la crainte d’une dégradation des valeurs arabo-musulmanes » (Nadir Marouf et Claude Carpentier. P.77) On prévoyait que la langue française allait disparaitre de la société algérienne avec le temps et le développement de la langue arabe, mais au contraire son statut se renforce de plus en plus avec le temps. Dans une conférence donnée aux cadres syndicaux en février 1972, T. Ibrahimi<a href="#_edn8" name="_ednref8" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[viii]</span></span></span></span></span></a> affirmait :</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">« Pendant une longue phase, nous avons besoin de la langue française comme une fenêtre ouverte sur la civilisation technicienne en attendant que la langue arabe s’adapte au monde moderne et l’adopte et que l’Algérie forme ses propres cadres arabisants ». Cependant, plus d’un siècle après l’indépendance la langue française garde toujours une place importante dans le paysage linguistique algérien, au contraire son statut ne cesse de se renforcer en particulier dans ce contexte de mondialisation qui accentue les rapports de force des langues internationales. Maougal a remarqué, à juste titre, que « Le problème des langues est devenu autre chose qu’un enjeu politicien électoraliste. C’est un problème très sérieux d’avenir, un problème vital. (…) il est impossible d’évaluer les chances de faire promouvoir et progresser le plus vite possible la ou les langues de notre nation vers des besoins en adéquation avec les contraintes de modernité et d’insertion digne et autonome dans la mondialisation. (…) les langues en Algérie, sont encerclées dans un carcan lui-même tributaire d’un projet de société obsolète et suicidaire » (M. L. Maougal, 2001)<a href="#_edn9" name="_ednref9" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[ix]</span></span></span></span></span></a>. Malgré l’indépendance et les actions d’arabisation qui s’en sont suivies, les positions du français n’ont pas été ébranlées, loin de là, son étude ayant même quantitativement progressé du fait de sa place dans l’actuel système éducatif algérien » (Achouche, 1981)<a href="#_edn10" name="_ednref10" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[x]</span></span></span></span></span></a> </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">La politique linguistique à l’indépendance en Algérie</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> L’Algérie à l’indépendance voulait reproduire la politique linguistique de la France et ses politiques d’uniformisation linguistique qui a accompagné depuis la renaissance la formation de la nation française et l’instauration du monolinguisme d’état. Dans le rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser la langue française de juin 1794 on peut lire : « La diversité des parlers autres que la langue nationale, maîtrisée par une minorité, est bien réelle (…), le nombre de ceux qui la parlent n’excède pas trois millions, et probablement le nombre de ceux qui l’écrivent correctement encore moindre ; et-ce sur une population, à l’époque, de 28 millions » (Michaël Oustinoff, 2013)<a href="#_edn11" name="_ednref11" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xi]</span></span></span></span></span></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">En effet, pour assurer un développement rapide, l’Algérie n’avait qu’à reproduire les voies par lesquelles la France était déjà passée. C’est ainsi que la langue arabe classique a été désignée pour devenir la seule langue officielle des algériens. A l’indépendance l’équipe au pouvoir a voulu faire table rase de tout ce qui a trait au colonialisme, l’Algérie ne pourra se renouveler et s’affirmer comme état indépendant qu’en s’opposant radicalement au colonisateur affirmait-on ; mais dans la réalité on faisait que copier la le colonisateur. L’Etat en devenir s’est donc défini autour du principe de l’unité arabo-musulmane : « l’Islam est religion d’Etat » (Constitution, art. 2) ; « l’arabe est langue nationale et officielle » (Constitution, art. 3) (K. Ait Dahmane, 2007)<a href="#_edn12" name="_ednref12" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xii]</span></span></span></span></span></a>. La période allant de 1962 à 1971 est une période d’installation de l’état algérien indépendant avec le départ des « pieds-noirs », toutes les compétences nationales algériennes ont contribué à monter une société algérienne nouvelle et indépendante avec beaucoup d’enthousiasme et d’espoir. La langue française était la seule à fonctionner dans les institutions de l’état durant cette période, elle était enseignée dans tous les paliers. La politique linguistique a accompagné les trois révolutions : agraire, industrielle et culturelle. La première réforme du système de l’enseignement et de l’éducation a eu lieu en 1971. La limitation du français va se faire graduellement, on a d’abord instauré l’enseignement bilingue : arabe et français au niveau du secondaire, c’est en 1980 que l’arabisation totale est intervenue avec la création de l’école fondamentale. Dans l’enseignement supérieur dans les filières sciences sociales et sciences humaines a été accompli avec les promotions d’arabisants de 1990 période qui coïncident avec l’instabilité politique et l’émergence de ce qu’on va appeler par la suite « la décennie noire ». Ce qui va emmener beaucoup d’observateurs à déduire que la politique d’arabisation imprégnée de culture arabo-musulmane accompagnée de passion nationaliste a conduit à une impasse et a jeté l’Algérie droit vers le terrorisme. Ce qui a aussi, emmené l’état algérien à revoir sa politique linguistique et à aller vers les langues étrangères. Aussi, l’arabisation des Sciences humaines, politiques et juridiques a créé des clivages et des conflits entre trois courants : arabophone, francophone et berbérophone. Ce clivage a toujours existé et il existe toujours car les politiques linguistiques en Algérie ne sont pas cohérentes, les langues sont toujours instrumentalisées à des fins partisanes et conjoncturelles. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Aujourd’hui encore avec la création des écoles supérieures pour la formation des élites nationales dans les différents secteurs, cette division fonctionnelle des langues est apparente. La langue française pour les élites et la langue arabe pour assurer la cohésion sociale des couches défavorisées de la société et les maintenir dans leurs positions d’ignorance et de dépendance vis-à-vis des classes qui les gouvernent. La langue arabe a toujours joué ce rôle d’idéologisation, comme c’est la langue du Coran on peut utiliser la force mobilisatrice de la religion pour maintenir le pouvoir de l’état et soi-disant renforcer la résistance vis-à-vis de l’extérieur. C’est ainsi que dans les faits la langue française domine dans tous les secteurs et l’arabe « la langue du Coran » sert à soutenir la cohésion sociale. Pour calmer les fervents de « l’Islam oriental » qui refusent catégoriquement la langue française taxée de langue du colonisateur et celle de l’oppression, on décidé à partir des années 1980 avec la réforme « école fondamentale polytechnique » d’ajouter la langue anglaise dans le système d’éducation nationale. Cependant, 25 ans après, un constat d’échec a été dressé et une nouvelle réforme débutera à partir de l’année 2003. Une des principales caractéristiques de ce changement est l’accent mis sur l’enseignement précoce des langues étrangères. Ainsi, selon ce programme, la langue française est enseignée comme première langue étrangère dès la seconde année primaire (application effective à la rentrée scolaire 2004), et l’anglais est introduit en première année du secondaire (S. Abid-Houcine, 2010)<a href="#_edn13" name="_ednref13" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xiii]</span></span></span></span></span></a>. Mais dans les faits, les algériens sont loin d’adopter l’anglais comme leur langue première car elle leur est complètement étrangère et elle n’est utilisée qu’à l’école contrairement au français qui a des racines historiques dans la société algérienne. Nous remarquerons donc, que le système d’enseignement Algérien est instable, ce qui ne lui permet pas en ce jour de créer des intellectuels de renommé qui pourront participer au rayonnement culturel et scientifique, et-ce dans les deux langues arabe et française. En effet le colonialisme n’a pas développé l’enseignement en faveur des « indigènes » et à l’indépendance, l’instabilité des politiques retarde l’émergence d’une élite Algérienne authentique; aussi l’instabilité de la politique linguistique a des conséquences néfastes sur la création et la production scientifique, culturelle et artistique.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Les représentations de la langue française chez les algériens</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> La langue française en Algérie est l’objet de multiples représentations individuelles, collectives, positives et négatives. Pour Desbois et Rapegno (1994 ), la langue, « comme tout système symbolique et comme tout fait de culture, est l’objet de multiples représentations et attitudes individuelles, collectives, positives ou négatives, au gré des besoins et des intérêts. Ces représentations qui trouvent leur origine dans le mythe ou la réalité du rapport de puissance symbolique, dictent les jugements et les discours, commandent les comportements et les actions » (S. Boubakour, 2010)<a href="#_edn14" name="_ednref14" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xiv]</span></span></span></span></span></a>. Le rapport des algériens à la langue française n’était pas toujours négatif, si l’on se referait aux écrits des intellectuels algériens de l’époque coloniale. Le premier fondateur de l’état Algérien moderne L’Emir Abdelkader a reconnu le rôle de la culture française dans la construction de la civilisation moderne : « Les savants français et ceux qui les ont imités se sont occupés de mettre en œuvre l’esprit d’application et de lui faire produire des résultats. Ils en ont tiré des arts étonnants et des avantages extraordinaires qui leur ont permis de surpasser les Anciens dans ce domaine et de rendre les modernes conscients de leur retard et l’organisation sociopolitique » (N. Marouf et C. Carpentier. 1997)<a href="#_edn15" name="_ednref15" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xv]</span></span></span></sup></sup></a>. De son côté le fondateur de « l’école de la renaissance arabo-musulmane » en Algérie Abdelhamid Ibn-Badis dans les années 1930 a écrit : « l’Algérie, en tant que partie du domaine français est un pays à vocation culturelle arabo-française. L’enseignement public y étant essentiellement un enseignement français, la communauté musulmane se doit d’organiser elle-même un enseignement arabe moderne; pour lutter -concurremment avec l’école française- contre l’ignorance et pour hâter la renaissance de la culture arabo-islamique en Algérie » (N. Marouf et C. Carpentier. 1997)<a href="#_edn16" name="_ednref16" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xvi]</span></span></span></sup></sup></a>. Aussi un des rare intellectuels algérien de l’époque Hamdane KHODJA de son côté a écrit : « J’ai vécu en Europe, j’ai gouté le fruit de la civilisation et je suis un de ceux qui admirent la politique qui existe dans plusieurs gouvernements européens<i> </i>» (IBID. p.216)<a href="#_edn17" name="_ednref17" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xvii]</span></span></span></sup></sup></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">La génération internet</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Aujourd’hui avec les moyens de communication et la généralisation des paraboles, la nouvelle génération veut dépasser les querelles internes concernant la hiérarchisation des langues. Ce qui compte pour ces jeunes, c’est le présent et c’est la réussite sociale et l’adaptation à la mondialisation montante. L’important pour eux et de se frayer un chemin dans ce monde caractérisé par la concurrence et les exigences de qualité et de compétences. Concernant les étudiants, sachant que les études en langue arabe en Algérie n’offrent pas de perspectives d’avenir, ils fuient ces filières arabisées et lorsqu’ils y sont orientés par défauts, à cause de leurs moyennes basses au bac, ils se débrouillent pour suivre des cours de langue française dans des écoles privées ou à l’institut français. En effet, la langue française en Algérie est exigée par les recruteurs que ce soit dans les entreprises publiques ou privées, alors que l’anglais n’est demandé que comme option. Il y a aussi les représentations sociales. La langue française pour la majorité est la langue de prestige et d’appartenance à une catégorie sociale privilégiée et intellectuelle. Aussi, la langue française pour les Algériens à défaut de l’anglais est la langue des sciences et des technologies, celle parlée par les médecins, les ingénieurs, les entrepreneurs….etc. Dans l’imaginaire algérien la langue française est l’opposée de la langue des obscurantistes, de la rue, du peuple et des analphabètes. C’est la langue de la classe supérieure, de la civilisation et du savoir vivre, des droits de l’homme, et de la démocratie. C’est aussi la langue de Roméo et Juliette donc, de l’amour et de la courtoisie. C’est la langue de Molière et Voltaire donc de la civilisation, de la littérature et de la culture. Cependant, une autre catégorie de groupe social algérien qui s’oppose à la précédente, voit en la langue française la langue de l’oppression, de l’arrogance, de la colonisation, de l’ennemi et de la guerre. C’est pour eux une langue qui est contraire à la religion musulmane et à la culture arabo-musulmane, donc elle est aliénante et il faut carrément la rayer de notre environnement. Les tenants de « l’arabisme » ont même proposé de remplacer carrément le français par l’anglais dans le système scolaire et de formation ce qui s’apparente à une représentation mentale défensive, à un aveu d’impuissance devant les implications linguistiques induites par les mutations économiques (F. Benramdane, 2001)<a href="#_edn18" name="_ednref18" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xviii]</span></span></span></span></span></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Mais dans la réalité, la langue française en Algérie occupe une place importante dans le paysage politique, économique et social. Le français ne peut être considéré comme une langue étrangère à part entière, en Algérie, à partir du moment où continue de peser le poids de l’institution, présente dans tous les rouages publics et privés de l’État. Ainsi, la réponse à la question réside dans la volonté de considérer la réalité en face : le français fait partie des réalités algériennes (D. Temim. 2006)<a href="#_edn19" name="_ednref19" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xix]</span></span></span></span></span></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Le post américain linguistique</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Le monde n'est pas en voie d'unité linguistique, aujourd’hui la tendance est vers le plurilinguisme, au début des années 2000 on pensait que la langue universelle et internationale serait l’anglais car sa présence était écrasante sur internet : 80 % de l’ensemble des autres langues. Aujourd’hui, sa part ne représente plus que 25 % du total environ (Michaël Oustinoff, 2013)<a href="#_edn20" name="_ednref20" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xx]</span></span></span></span></span></a>. Aussi, la mondialisation induit des changements rapides dans tous les domaines, les langues sont considérées comme des enjeux majeurs pour affronter l’avenir et en particulier dans le domaine de l’enseignement et de la formation, il vaut mieux armer les jeunes avec des langues étrangères. De plus le français est la seconde langue enseignée dans l'ensemble du système éducatif à travers le monde. Aux Etats-Unis c'est la première langue étrangère, l'espagnol étant considéré comme la seconde langue nationale. Il est souhaitable que tous les enfants apprennent au moins deux langues étrangères dès le cycle primaire. A propos du bilinguisme précoce, Dalgalian cite ces avantages qui sont nombreux parce que la formation bilingue confère une structure neuronale dans le cerveau qui fait que l’on a accès aux réalités, aux savoirs, aux concepts avec deux systèmes, deux codes différents. Cela donne, par conséquent, une grande flexibilité et permet également à l’enfant bilingue précoce d’apprendre plus facilement par la suite une troisième, une quatrième voire même une cinquième langue (G. Dalgalian. 2012)<a href="#_edn21" name="_ednref21" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxi]</span></span></span></span></span></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">La langue française dans l’enseignement supérieur</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> En Algérie la langue arabe est instrumentalisée, elle est réservée aux filières des sciences sociales et humaines et elle est utilisée généralement pour la promotion de la culture arabo-musulmane. Aujourd’hui, avec l’adoption du système des écoles préparatoire et les grandes écoles, l’arabe est délaissé en faveur du français qui est la langue d’enseignement des élites. En effet, l’implantation du système sélectif français de l’enseignement supérieur a entrainé le redéploiement de la langue française dans le supérieur, l’enseignement privé et la formation professionnelle. Le clivage entre l’arabe et le français s’est accentué, l’arabe pour les couches populaire et le français pour les élites. « Jusque-là, tout s’est passé comme si ces deux langues avaient trouvé un compromis implicite qui a duré des années. La langue arabe, considérée comme langue de l’idéologie, de la culture et de l’enracinement a pris en charge l’enseignement de base, la communication sociale et administrative, la formation culturelle et idéologique ; la langue française, considérée langue de la science, de la technologie et de l’ouverture sur l’universelle a pris en charge l’enseignement supérieur scientifique et technique, le développement et la gestion de l’économie planifiée et administrée. Cet équilibre, bien que fragile et souvent contesté, a prévalu tant que les modes de fonctionnement de l’état et de la société ont obéi à une logique centralisée et dirigiste à même de gérer les oppositions et de maintenir une cohérence globale des pouvoirs. (…) La mondialisation est l’expression de cette désétatisation du pouvoir économique et culturel. Ainsi, la langue réapparait comme un enjeu essentiel » (T. Kaci, 2001)<a href="#_edn22" name="_ednref22" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxii]</span></span></span></span></span></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Par manque d’imagination ou pour perdurer la politique coloniale qui sélectionnait par l’école les enfants des couches de la grande et petite bourgeoisie pour la formation d’une élite francisée et francophile -qui formera l’ossature du jeune État après l’Indépendance- l’état algérien jusqu’à ce jour reproduit cette sélection par l’instrument « langue » ; le français pour la formation des élites dans tous les domaines et l’arabe pour la cohésion sociale interne. En effet, depuis 2009 l’Algérie a implanté le système français des grandes écoles et écoles préparatoires pour former les élites dont aura besoin le pays pour accompagner les différents changements que connait le monde. La seule langue d’enseignement dans ces écoles est la langue française. Mais, le niveau du français des bacheliers qui rentrent dans ces écoles est généralement faible. En effet, il existe comme une cassure entre l’enseignement secondaire et l’enseignement universitaire. Dans l’enseignement secondaire, les études se font en arabe dans toutes les matières même scientifiques. Le français est enseigné comme langue étrangère à partir de la 3<sup>ème</sup> année primaire et à raison de deux heures par semaine. Le français ne figure dans le cursus des élèves qu’en tant que première langue étrangère, étudiée comme matière pour elle-même et non utilisée pour l’apprentissage d’autres matières. Mais à l’université pour les filières scientifiques et techniques et dans les écoles supérieures, les études se font uniquement en français. C’est-à-dire que la langue française dans l’enseignement passe de statut de « matière à enseigner » à un statut d’une « langue d’enseignement ». Ce qui fait que les étudiants trouvent des difficultés à suivre leurs études en langue françaises en particulier dans les filières scientifiques et techniques. Sachant que ces dernières sont enseignées exclusivement en langue française et aucun établissement relevant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ne dispense des cursus des sciences et des technologies dans une autre langue que le français en Algérie.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Nos recherches auprès des écoles et grandes écoles en Algérie.</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Les écoles supérieures d’ingénieurs comme l’école supérieure des sciences appliquées (ESSA) et l’École Nationale Supérieure de Technologie (L’ENST) sont des établissements d’enseignement supérieur algérien visant à former des élites dans les domaines des sciences et des technologies. Elles ont été crées 2009 et ont ouvert leurs portes aux étudiants en septembre 2009. Ces écoles recrutent des étudiants à partir du Bac et parmi les meilleurs bacheliers des filières mathématiques, scientifiques et technologiques. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">L’Algérie en créant les écoles préparatoires et grandes écoles d’ingénieur voulait suivre cette optique et de ne pas délaisser le côté académique dans la formations des ingénieurs surtout que la mission affichée des ces écoles est de former les élites nationales dans les différents domaines. Donc, ces écoles devraient être pourvues de toutes les conditions dignes des étudiants-futurs élites du pays. Qu’en est-il au juste ?</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Avant de présenter nos travaux, nous voulons faire une définition de l’ingénieur et de ces missions.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Définition de l’ingénieur</span></span></span></b> </span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Dans Le Petit Larousse l’ingénieur est défini ainsi : c’est une personne généraliste diplômée de l’enseignement supérieur, apte à occuper des fonctions, en vue de créer, d’organiser, de diriger...etc., des travaux qui en découlent, ainsi qu’à y tenir un rôle de cadre. </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Le métier de l'ingénieur consiste à poser et résoudre de manière performante et innovante des problèmes complexes, de création, de conception, de réalisation, de mise en œuvre, au sein d'une organisation compétitive, de produits, de systèmes ou de services, éventuellement de leur financement et de leur commercialisation. À ce titre, l'ingénieur doit posséder un ensemble de savoirs techniques, économiques, sociaux et humains, reposant sur une solide culture scientifique (</span></span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Hervé RIOU, 2013)<a href="#_edn23" name="_ednref23" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="color:black"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxiii]</span></span></span></span></span></span></span></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">L’objectif est de f</span></span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">ormer un Ingénieur à trois dimensions:</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">- généraliste de haut niveau scientifique et technique ;</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">- experts dans le lancement et le pilotage de projets innovants ;</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">- à forte culture internationale. Former, pour les entreprises, les gouvernements et les institutions, des acteurs capables d’intégrer les grandes questions environnementales et sociétales dans une stratégie de développement équilibré (Hervé Biausser, 2007) <a href="#_edn24" name="_ednref24" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxiv]</span></span></span></span></span></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Est-ce qu’on peut concilier entre toutes ces compétences ? Si oui, avec quels moyens et quelles méthodes? </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Les programmes de formation des ingénieurs visent l’acquisition des connaissances et des compétences à la fois. En France la commission des titres d’ingénieurs (CTI) depuis 1934 travaille pour promouvoir, suivre, évaluer et développer la qualité des formations d’ingénieur. Le référentiel générique de ces formations a pour objectifs de bases : </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-L'acquisition des connaissances scientifiques et techniques et la maitrise de leur mise en œuvre ; </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-L'adaptation aux exigences de l'entreprise et de la société ; </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-La prise en compte de la dimension organisationnelle, personnelle et culturelle. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">En ce qui concerne ce dernier objectif, l’étudiant ingénieur va acquérir les compétences liées à la capacité à s’insérer dans la vie professionnelle, à s’intégrer dans une organisation, à l’animer et à la faire évoluer, ces compétences se déclinent en connaissances comme esprit de responsabilité, esprit d’équipe, engagement et leadership, management de projets, communication…etc. Il est à signaler que dans certains contextes comme en Algérie par exemple les parcours d’ingénieurs ne prennent en considération la réalité pratique du contexte professionnel que partiellement. Les diplômés une fois recrutés sont généralement désarmés par rapport aux exigences du milieu du travail. Les stages en entreprise sont programmés dans les formations d’ingénieurs pour pallier à ces lacunes concernant le fossé séparant les cursus théoriques scientifiques des réalités pratiques du milieu professionnel. Nos recherches auprès des étudiants de première année à l’école supérieure de technologie à Alger nous ont appris que les étudiants préfèrent ces stages aux autres modules. Ils ont précisé que ces stages d’une semaine dans une entreprise économique leur donne l’occasion de découvrir un milieu professionnel et d’apprendre beaucoup de choses concrètes. La rédaction du rapport de stage aussi est une occasion pour produire un document authentique et de faire une présentation orale devant un jury. Ces stages et les rapports qui s’ensuivent et les soutenances constituent pour eux une occasion d’apprentissage pluridimensionnelle.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Système sélectif en contexte Algérien</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">L’école supérieure des sciences appliquées (ESSA) </span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> L’école supérieure des sciences appliquées (ESSA) </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">a été créée par le décret exécutif n°09-22 du 20 janvier 2009 sous l’appellation école préparatoire sciences et techniques. Son ouverture répond à la nouvelle vision du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en matière de formation d'élites. Elle recrute chaque année </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">des étudiants ayant obtenu fraichement leurs baccalauréats et les préparer aux concours d'entrée dans les grandes écoles d’ingénieur. Cette préparation est prévue pour deux ans. Durant ces deux années, les étudiants soumis à un rythme de travail assez intense, développeront des aptitudes et acquerront des habitudes leur permettant de surmonter les obstacles et vaincre les difficultés. Réussir au concours doit être le mot à répéter plusieurs fois par jour et ils doivent travailler dans ce sens</span></span></span> <span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Directeur de l’ESSA (2012)<a href="#_edn25" name="_ednref25" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxv]</span></span></span></span></span></a>.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Le programme des études à l’ESSA</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Le programme des études qu’elle est chargée de dispenser est varié, constitué principalement de matières scientifiques et techniques à savoir: physique, chimie, mathématiques, et informatiques. Cependant un volume horaire hebdomadaire d’1h30m est réservé à chaque matière secondaire: économie et sociologie, et aux langues étrangères : le Français et l’Anglais. Ces dernières sont programmées uniquement pour la 1<sup>ère</sup> année. En effet, les étudiants qui auront réussi la 1<sup>ère</sup> année sont supposés connaitre les langues et se consacreront en dernière année uniquement aux matières importantes pour pouvoir réussir l’accès aux grandes écoles. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Notre enquête à l’ESSA</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> En 2012 nous avions passé un questionnaire aux étudiants de première année à l’EPSTA. Voici les résultats de notre enquête :</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">La photographie sociologique de ces étudiants</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">30 étudiants ont rempli notre questionnaire, ils sont tous venus des lycées du grand d’Alger.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Ils ont tous plus de 15 de moyenne au bac.</span></span></span></span></span></span></p>
<table class="Table" style="border-collapse:collapse; border:none">
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<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Option du bac</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Sciences</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Mathématiques</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Pas précisé</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">30 étudiants</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">12</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">13</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">05</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Utilisation de la langue française </span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Vous communiquez en langue française dans les situations suivantes ?</span></span></span></span></span></span></p>
<table class="Table" style="border-collapse:collapse; border:none">
<tbody>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">En famille </span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Avec les camarades</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Ne communique pas du tout en français</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Sans réponse</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">05</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">11</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">14</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">00</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Est-ce que vous regardez des programmes de télévision en langue française ?</span></span></span></span></span></span></p>
<table class="Table" style="border-collapse:collapse; border:none">
<tbody>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"> </p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">OUI</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">NON</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Sans réponse</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">30 étudiants</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">19</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">10</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">01</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Vous utilisez internet en quelle langue ?</span></span></span></span></span></span></p>
<table class="Table" style="border-collapse:collapse; border:none">
<tbody>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"> </p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">En français</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">En arabe</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">En anglais</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">30 étudiants</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">23</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">02</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">05</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">L’EPSTA est-ce que c’est votre choix</span></span></span></span></span></span></p>
<table class="Table" style="border-collapse:collapse; border:none">
<tbody>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"> </p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">OUI</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">NON</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:1px solid black; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Sans réponse</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:173px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:1px solid black" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">30 étudiants</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">15</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">15</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
<td style="border-bottom:1px solid black; width:149px; padding:0cm 7px 0cm 7px; border-top:none; border-right:1px solid black; border-left:none" valign="top">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">00</span></span></span></span></span></span></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">NB</span></span></span></b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> : Deux étudiants ont précisé que c’était leur deuxième choix.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Nous allons ci-dessous rapportez quelques commentaires des étudiants avec leurs doléances. En effet, nous avons donné la possibilité aux étudiants de parler de leur école en toutes franchise et cela lors de notre cours sur « l’organisation et la gestion d’une réunion."”. Pour travailler l’expression écrite et orale en cours de français scientifique et technique.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Compte rendu du cours : « réunions de fin du premier trimestre »</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Dans le cadre de nos séances réservées à l’expression écrite et orale, nous avons consacré une séance de simulation en contexte réel : « comment gérer et animer une réunion ». </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Notre ordre du jour a concerné le bilan du premier trimestre de l’année universitaire 2012/2013. Après avoir donné aux étudiants l’ordre du jour et les instructions par rapport au cours, les étudiants ont été distribués en groupes et ont pour travail de discuter les problèmes rencontrés lors des derniers mois de leurs études à l’Epsta et de proposer des solutions. Les groupes d’étudiants par la suite doivent rédiger leur compte rendu et désigner un rapporteur pour passer au tableau pour le lire et le discuter entre camarades. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Avant d’énumérer les problèmes que les étudiants ont relevés, je tiens à remercier tous les étudiants pour leur maturité et leur sens de responsabilité. Aussi, il est à remarquer que nos étudiants possèdent des potentialités importantes par rapport à la langue, au travail en groupe, à la communication et même des dons artistiques pour certains. Aussi, je tiens à les remercier pour leur sens de l’humour et de dérision par fois, « La dérision en toutes choses est l’ultime défi au malheur ». En effet, ils s’attribuent l’appellation « SEF » sans école fixe sans complexe et pensent que tout n’est que simulation, rien n’est réel et que toute solution envisagée mène droit vers une impasse. Revenant aux problèmes énumérés :</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Quelques problèmes pédagogiques relevés par les étudiants</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Les étudiants ont relevé beaucoup de problèmes se rapportant au côté pédagogique, mais nous ne pouvons énumérer que quelques uns d’entre eux. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-Le programme très chargé : les étudiants disent avoir onze modules.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-Le weekend : les étudiants demandent à ce que le samedi devienne une journée libre pour pouvoir se reposer, étudier d’une façon autonome, aller chercher des livres dans des bibliothèques… « Un minimum de temps pour respirer et pouvoir digérer tout ce qu’on nous fait ingurgiter » comme l’a bien dit Salim .etc.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-Les horaires d’examens : les étudiants ne supportent pas le fait de passer les examens en fin de journées, juste après les cours. Ils disent qu’en fin de journée ils sont déjà exténués et ne peuvent plus forcer leurs cerveaux qui après tant de cours sans arrêt est suturé.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-Les modules qui n’ont aucune relation avec leur filière ni avec leur avenir professionnel, les étudiants demandent à ce qu’on les supprime du programme; à titre illustratif nous rapportons ces propos tenus par Fahima : « La sociologie! On fait rien en cours, durant 1h30mn, la prof allume le Data show et nous montre des cours tirés de Google sur F.W.Taylor ou H. Fayol. D’ailleurs, elle n’arrive même pas à lire ce qu’elle nous affiche et parfois lorsqu’on lui demande de nous expliquer un mot, elle nous dit : vous n’avez qu’à acheter un dictionnaire ». Un autre témoignage de Wassim : « Madame dites-nous, pourquoi faire du français? Sachant que l’enseignant de français ne maitrise pas le français! Il nous fait, durant 1h30mn des phrases débiles qu’on écrit au tableau pour faire l’accord entre le sujet et le verbe ou l’adjectif ! Ce dont on a besoin c’est de traiter des sujets qui se rapportent à nos modules pour se familiariser avec les mots scientifiques et techniques et que l’enseignant nous fasse travailler l’expression écrite et orale de niveau supérieur »<i>.</i></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-Les langues, il est souhaitable que les cours deviennent une fois par quinzaine. En effet, les salles sont petites et parfois il y a manque de chaises et aussi, c’est plus pédagogique de faire les cours de langue en groupes réduits. « Madame comment voulez-vous faire des cours de langue en groupe de 35 à 40 dans une salle exigüe, avec des profs qui s’occupent à regarder l’heur pour terminer la séance et partir? Il faudrait au moins que l’enseignant adopte un rythme sérieux ! » ; Se demande Naila<i>.</i></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-Manque de concentration à cause du bruit, ce problème est lié au précédent, en effet, 40 étudiants dans une salle prévue pour 20, c’est infernal. Ajoutant à cela le manque de chaises, ce qui fait que les étudiants prennent du temps à aller chercher des chaises dans d’autres salles et parfois pour montrer leur mécontentement font claquer les chaises exprès.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">-Manque de communication avec les enseignants; « on a l’impression que les enseignants nous évitent parce qu’ils ont des complexes par rapport à leur compétence ! D’ailleurs la majorité ne parle pas français et ils enseignent en français ! Ils n’arrivent pas à faire passer le message par fois » remarque Sofiane.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Quelques commentaires des enseignants de l’EPSTA</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> « Je travaille ici à l’EPSTA par la force des choses, j’aurai aimé trouver une place à l’USTHB, car enseigner dans une grande université, c’est beaucoup mieux que dans une école. On fournit beaucoup d’effort pour le moindre salaire. En plus, je peux dire que j’ai dit « à dieu » à ma recherche. Comment voulez-vous qu’un enseignant progresse, s’il n’avance pas dans ses travaux de recherche. « On nous a promis un statut particulier des enseignants des écoles et grandes écoles, mais apparemment, ce n’est que des promesses dans l’air » Enseignant d’informatique.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> « Le LMD avantage le travail en équipe, mais ici à l’EPSTA, c’est l’individualisme total, les responsables des modules, qui sont généralement des anciens de l’USTHB, continuent à nous considérer comme si nous étions toujours leurs étudiants. Ils nous donnent le plan du cours et puis, ils nous laissent se débrouiller seuls avec les étudiants. Et vous savez ! Ici les étudiants sont très éveillés et exigeants. Enseigner dans une université, c’est beaucoup mieux que dans une école. À l’université l’enseignant et plus ou moins libre du contenu de ses enseignements, et il sent vraiment, qu’il est utile, productif et indépendant. Ici on fait qu’appliquer ce que les autres ont tracé pour nous. Et puis la charge horaire est chargée, ici on est constamment sur place. Nous avons plus de temps pour faire autre chose » Enseignant de physique.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""> <span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">« Les responsables de module ne savent même pas, c’est quoi un travail en équipe, ils ne nous associent à rien. Par exemple le sujet d’examen, on le découvre le jour même de l’examen au même temps que les étudiants. C’est pour cela que, parfois les étudiants contestent l’examen, car les questions portent sur des sujets que certains enseignants assistants n’ont pas traité en classe » Enseignante de physique.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Un autre témoignage : « Les matières secondaires ou ce qu’on appelle les modules d’accompagnement ne sont pas du tout considérés. On souffre de ce mépris, car passer des années à préparer un doctorat qui nous prend la moitié de notre vie, finalement se voir enseigner dans une école qui ne nous donne aucune considération, ce n’est pas facile. Au départ on m’appelait uniquement pour assurer des surveillances, j’ai refusé, car je suis comme même professeur des universités. Lorsque j’ai contesté, ils m’ont fait savoir que le programme des étudiants est trop chargé, on leur supprime le module d’économie qui n’est pas utile pour eux pour terminer le programme des matières importantes ». </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Prof d’économie.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Un autre témoignage : « Enseigner le français dans une classe de 40 étudiants, c’est pas du tout facile, lorsque je suis venue enseigner dans une école qui accueille les meilleurs bacheliers, je pensais avoir des groupes de 15 et trouver des labos de langue…etc. Une fois sur le terrain, je me trouve face à des classes surchargées et je passe ma séance à instaurer la discipline. Parfois je n’aborde même pas le plan du cours. Lorsque j’ai demandé à ce qu’on subdivise ses classes en groupes réduits comme les autres modules, on m’a répondu que de toute façon, le module de français n’est pas important pour ces étudiants des filières scientifiques » Enseignante de français.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">A l’école supérieure de technologie (ENST)</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Notre enquête à l’école nationale de technologie à Rouiba à Alger a été réalisée au cours de l’année 2013-2014, lorsque je suis recrutée à assurer le module de français de spécialité. J’ai donc, profité de ma présence au sein de cette école pour comparer et pour comprendre le fonctionnement pédagogique au sein de cette école, qui est aussi créée en 2010 pour former des ingénieurs polyvalents de haut niveau, pour les différents secteurs dont a besoin le pays. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">A l’ENST contrairement à l’EPSTA, le LMD est appliqué presque à la lettre en ce qui concerne les questions formalités. En effet, l’EPSTA est surtout portée sur le concours nationale de fin des deux années de formation et comme on a instauré une sorte de compétitions entres les écoles ce qui compte c’est le classement qui sera fait après le concours national. Par contre à l’ENST toute la formation se fait au sein de la même école depuis le bac jusqu’au doctorat pour le meilleurs qui vont suivre la formation académique jusqu’à la fin.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Nous avons donc, questionné quelques enseignants et aussi quelques étudiants qui font partie de cette école.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Les témoignages des enseignants.</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> « Les étudiants qui nous viennent du lycée, n’ont pas le niveau requis pour suivre des études à l’ENST. Pourtant, ils ont été choisis parmi les meilleurs. Il y a des étudiants qui sont forts dans les matières scientifiques, mais ils ont un problème de langue, ce qui fait, qu’ils n’arrivent pas à suivre leurs études en langue française. Il me semble qu’il faut prévoir une année préparatoire pour les préparer au LMD et aussi pour leur apprendre le français qui est leur langue d’enseignement » Enseignante de français.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">« Le problème à l’ENST, c’est que nos étudiants arrivent des différentes wilayas du pays, ce qui fait que leur niveau n’est pas homogène. Ceux qui nous viennent du sud, ont vraiment un problème de maitrise de français, parfois ils n’arrivent même pas à écrire leur nom. Au début, je pensais qu’ils faisaient exprès, lorsque je leur parle et qu’ils ne me répondent pas ! Puis un étudiant m’a dit un jour: madame parlez-lui en arabe, il ne vous comprend pas. Ça m’avait un peu choqué, je me demandais comment donc, arriveront-ils à suivre? » Enseignante de français. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">« Vous savez, parfois on a l’impression de se casser trop la tête pour des étudiants qui n’ont même pas la volonté de vous écouter. Je vais dorénavant, rentrer dans la classe avec plein d’exercices et je les laisse travailler dessus ; car après tout c’est ça le système LMD, mon rôle c’est de les faire travailler et c’est tout. Celui qui va risquer de me poser une question je l’envoie balader ». Enseignant d’une matière importante.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Témoignages des étudiants</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> « Ce qui me plait à l’ENST, c’est les stages qu’on fait au niveau des entreprises, on apprend vraiment du concret, on rencontre des gens du métier, on se sent un peu valorisé. Mais en ce qui concerne les études, ici à l’école, ce n’est pas vraiment bien. Il y a des enseignants qui ne nous comprennent pas, ils savent que nous sommes en première année et on a quitté nos familles pour nous consacrer à nos études et pourtant à la cité universitaire les choses ne vont pas vraiment comme on le souhaite. Pas d’internet, pas de bibliothèque, la nourriture qu’on nous donne n’est pas toujours bien…etc. » Étudiante de première année. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Il est à remarqué qu’à l’ENST les étudiants sont logés sur place à la cité universitaire qui est un peu loin de la ville. </span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> - « On nous donne beaucoup de travail à faire à la maison, vous savez il n’y a même pas internet à l’école ni à la cité universitaire. Heureusement, qu’entre camarades, on s’entraide, lorsque je ne comprends pas quelque chose, c’est à mes camarades de classe ou aux étudiants de deuxième année que je demande, ils m’expliquent mieux que les enseignants » Étudiant en première année.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> -« L’évaluation ici à l’ENST, ne peut pas jamais être juste, imaginez ! On a un rapport de stage à remettre pour chaque semestre, et c’est noté et comptabilisé dans nos relevés de notes, mais la majorité des étudiants remettent des rapports de stages : soit fait par quelqu’un d’autre, soit carrément copié du site d’une autre université ou entreprise » Étudiante en première année.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> -« Les cours généralement, on arrive à se les procurer des étudiants des années qui nous précédent et on remarque que, c’est les mêmes cours qui reviennent au fil des années. On peut même ne pas assister au cours et réussir aux examens » Étudiant de première année.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> -« Il y a des enseignants qui ne valorisent pas nos travaux et parfois on a comme impression qu’ils n’aiment pas quand on est intelligent, cela nous décourage » Etudiant de première année.</span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Quelques commentaires déduits de ces recherches</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Nous avons essayé d’approcher le champ des études supérieures par tous les moyens pour mieux comprendre le malaise des enseignants et des étudiants. Nous avons recueilli des témoignages de ce qui fait défaut et ce qui reste à faire pour mieux apercevoir les problèmes de terrain que rencontrent les acteurs principaux du secteur de l’enseignement supérieur en Algérie. En effet, c’est comme une photographie de la réalité sociologique qu’on a essayé de prendre pour voir ou se situent les vrais problèmes. C’est vrai beaucoup reste à faire, mais déjà rien qu’on suscitant l’intérêt pour ces détails microsociologiques, est une démarche positive qu’il ne fallait pas oublier. Car donner la parole aux acteurs du secteur sans lesquels l’enseignement supérieur ne pourrait exister est déjà une avancée. N’oublions pas que le système LMD dans ses démarches et ses principes instaure le principe de participation des étudiants c’est ce qu’on peut lire dans ce passage du PV d’une des réunions consacrée au LMD “Les ministres ont tenu à affirmer que les étudiants devaient activement participer et contribuer tant à la vie des universités et des établissements d'enseignement supérieur qu'à l'élaboration de l'enseignement. Ils ont aussi réaffirmé le besoin, souligné par les étudiants, de prendre en compte la dimension sociale du processus de Bologne.” (Prague, 2001)<a href="#_edn26" name="_ednref26" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxvi]</span></span></span></span></span></a></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">La langue et l’enseignement/apprentissage</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> La langue est inséparable de l’enseignement, c’est avec l’outil « langue » que l’enseignement/apprentissage s’élabore. Ainsi, Dunkin (1986) signale que : « Toute personne qui a vécu un minimum de temps dans une école sait que la classe est un lieu où le langage domine : les maîtres et les élèves parlent et/ou écrivent, écoutent et/ou lisent presque tout le temps. L’essentiel – sinon la totalité – de l’information communiquée en classe emprunte le canal verbal et la majorité est transmise oralement » (Dessus, 2008). La langue est à la fois vecteur et objet des apprentissages, il existe bien une interaction dialectique entre apprentissages langagiers et apprentissages cognitifs. Tout savoir s’énonce, il faut reconnaître que la langue n’est pas un excipient neutre, elle résiste, c’est elle qui structure les connaissances : il convient de la prendre en compte aussi bien en réception qu’en production, à l’oral qu’à écrit (D. Bessonnat, 2013). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> Les langues et les sciences sont inséparables, la langue est l’outil essentiel des opérations enseignements/apprentissages, « L’impossibilité d’isoler la nomenclature de la science et de la nomenclature tient à ce que toute science physique est nécessairement formée de trois choses : - la série des faits qui constituent la science ; -les idées qui les rappellent ; -les mots qui les expriment. Le mot doit faire naître l’idée ; l’idée doit peindre le fait ; ce sont trois empreintes d’un même cachet ; et, comme ce sont les mots qui conservent les idées et qui les transmettent, il en résulte qu’on ne peut perfectionner le langage sans la science, ni la science sans le langage, et que, quelque certains que fussent les faits, ils ne transmettraient encore que des impressions fausses, si nous n’avions pas des expressions exactes pour les rendre » (LAVOISIER, 1989). </span></span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Wilmet a mené des recherches sur l’importance de la maitrise de la langue d’enseignement sur la réussite dans les études et elle s’est rendu compte qu’une grande partie des échecs en sciences est imputable, non à la méconnaissance de la matière, mais à une mauvaise interprétation des questions. Les recherches qu’elle a menées à l’université libre de Bruxelles ont confirmé son hypothèse concernant la corrélation entre l’échec en sciences et l’ignorance en matière de langue.<a href="#_edn27" name="_ednref27" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxvii]</span></span></span></span></sup></sup></a> Elle a écrit : « La langue revêt une grande importance dans les études même en sciences. Les difficultés liées à la langue que rencontrent les étudiants affrontés à des textes scientifiques sont de deux types. Il y a d’un côté les problèmes de lexique : nombre de mots sont mal compris ou très vaguement compris. Aussi la non maitrise des connecteurs logiques des textes et tous les mots outils : adverbes, conjonctions, prépositions qui servent à lier les idées, à structurer un texte, à marquer les transitions » (B. Wilmet, 1989)<a href="#_edn28" name="_ednref28" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxviii]</span></span></span></span></sup></sup></a>. De plus, l’enseignement présente des opportunités d’apprentissage implicite et explicite; le travail des formes de la langue ne se limite pas à la grammaire mais comprend également des aspects textuels et socio-cultures » (S. Wokusch, 2013).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> La langue est une de ces compétences transversales qui est un objectif incontournable pour tout système éducatif, car elle est un outil par lequel les individus s’insèrent dans la société, dans le domaine du travail et dans le monde. C’est aussi, un moyen pour qu’ils acquièrent l’héritage culturel de l’humanité. Dans l’enseignement supérieur la langue est un outil d’enseignement et d’apprentissage. C’est grâce à la langue que l’étudiant peut acquérir et élargir ses connaissances, par la suite, contribuer à la richesse du patrimoine culturel et scientifique. C’est aussi par la langue que l’étudiant acquiert un esprit critique, une personnalité authentique et un raisonnement logique. Sans la langue toute compétence devient mutilée ou imparfaite. Former des étudiants qui s’adapteront à la société du savoir, et qui auront des compétences qui répondent à un marché du travail nécessitant des qualifications en perpétuel changement, et les former pour un monde pluraliste où ils peuvent se forger une identité dans le respect des autres, cela nécessite, en plus, des modules de spécialité, des modules axés sur les compétences transversales comme la compétence liée à la maîtrise de la langue.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Quelle langue enseigner ? La langue émancipatrice et non mutilée</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> Un ingénieur n’a pas seulement besoin des termes scientifiques et techniques, ce dont il a besoin est la maitrise de la langue dans sa globalité, car elle est son instrument de travail, de communication et d’insertion.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Comment procéder? L’apprentissage actif<i> : </i>Chickering et Gamson, (1987) suggèrent que les étudiants doivent faire plus qu’écouter: ils doivent lire, écrire, discuter ou être engagés à résoudre des problèmes. Avant tout pour être activement impliqués, les étudiants doivent participer à des tâches de raisonnement supérieur telles que l’analyse, la synthèse et l’évaluation. Dans ce contexte, nous proposons que « des stratégies promouvant un apprentissage actif, soient définies comme étant des activités pédagogiques incitant les étudiants à faire des choses et à réfléchir sur ce qu’ils font » Bonwell et Eison, (1991).</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">La prise en charge du côté culturel dans l’enseignement du français.</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> La langue française en Algérie revêt une représentation problématique particulière de la part de la population algérienne. Ce côté psychosociologique est à prendre en considération dans toutes visées d’enseignement et d’apprentissage de la langue française en Algérie. Pour Piaget l’affectif est un élément moteur de l’activité cognitive. L’acte d’apprendre suppose de la part du sujet un état de motivation ou une volonté personnelle qui le conduit à l’action, ou au contraire l’en éloigne. Tout apprentissage, tout développement de l’individu, présente à des degrés variables, une composante affective. Pour Viviane De Landsheere les objectifs du domaine affectif sont aussi importants que ceux du domaine cognitif. « Ils sont capitaux, car l’école se veut un lieu d’épanouissement et de socialisation. Une attitude positive, un vif intérêt vis-à-vis d’un savoir ou d’un savoir-faire sont tenus pour plus importants que l’acquisition d’une matière particulière. L’ouverture à l’innovation, à la curiosité d’esprit, la tolérance, l’intelligence sociale et bien d’autres caractéristiques comptent parmi les préoccupations majeures de l’éducation » (De Landsheere Viviane, 1992)<a href="#_edn29" name="_ednref29" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxix]</span></span></span></span></sup></sup></a></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Dans le cas de l’enseignement du français en Algérie en particulier, le coté social et culturel aussi, intervient dans la motivation des étudiants. En effet, selon le vécu et l’entourage de l’étudiant, la connaissance de la langue française peut être un facteur valorisant comme elle peut être un facteur de stigmatisation. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> La langue française dans notre pays porte en elle beaucoup de préjugés, d’abord c’est la langue du colonisateur donc, symbole d’aliénation et d’acculturation. D’autre part, c’est la langue de la promotion sociale et c’est aussi la langue des sciences et des technologies et d’ouverture sur le monde. Les étudiants portent des représentations sur la langue française et cela selon leurs appartenances socioculturelles. Ces représentations influent positivement ou négativement sur leurs styles d’apprentissages et leurs engagements scolaires.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Rôle de l’enseignant</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> Le rôle de l’enseignant est important dans l’explication aux étudiants de l’objectif du module de français, qui est un module d’accompagnement, qui vise à leur faire acquérir la langue qui est un moyen, pour mieux étudier les autres matières. Aussi le rôle de l’enseignant consiste essentiellement à créer des situations propices à l’apprentissage, des situations ou chaque étudiants effectue lui-même toutes les opérations intellectuelles nécessaires à l’acquisition des savoirs, « aucun enseignant ne peut instruire ses élèves : eux seuls ont le pouvoir de s’instruire », « l’art d’enseigner c’est d’abord l’art de se taire et de faire parler les élèves » (Ulric Aylwin, 1994)<a href="#_edn30" name="_ednref30" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxx]</span></span></span></span></sup></sup></a>.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">L’enseignant doit être un facilitateur d’apprentissage et non un transmetteur d’informations. Un enseignant facilitateur d’apprentissages est censé effectué de multiples tâches:</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">-Transmettre des connaissances,</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">-Trouver des textes adaptés aux étudiants,</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">-Enseigner des méthodes pour apprendre,</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">-Trouver des exercices facilitant la mémorisation du matériel à étudier,</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">-Transmettre des savoir-faire,</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">-Motiver et stimuler l’étudiant,</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">-Développer le sens critique des l’étudiants. Ferguson, (1990). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">« Enseigner consiste en grande partie à aider les élèves à négocier le transfert de la responsabilité d’apprendre de l’enseignant vers l’élève. Aider les élèves à développer et utiliser efficacement et avantageusement des stratégie d’apprentissage et important dans ce processus » (Mariane Aussanaire-Garcia, 2001) <a href="#_edn31" name="_ednref31" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxxi]</span></span></span></span></sup></sup></a>.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Stratégie d’apprentissage</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> « On appelle stratégie d’apprentissage, tout comportement, toute pensée ou tout acte dans lequel s’engage un apprenant en phase d’apprentissage et qui soit destiné à influer sur l’acquisition, le stockage dans la mémoire, l’intégration ou la mise à disposition pour un usage ultérieur, de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances » (Mariane Aussanaire-Garcia, 2001). Piaget au début du 20<sup>ème</sup> siècle déjà a souhaité que l’enseignant change de posture en disant : « La 1<sup>ère</sup> des conditions est le recours aux méthodes actives faisant une part essentielle à la recherche spontanée de l’enfant ou de l’adolescent et exigeant que toute vérité à acquérir soit réinventée par l’élève ou toute au moins reconstruite et non pas seulement transmise ». Piaget a aussi écrit : « Il va de soi que l’éducateur demeure indispensable à titre d’animateur pour créer les situations et construire les dispositifs de départ susceptibles de poser des problèmes utiles à l’élève, et ensuite pour organiser des contres exemples forçant la réflexion et obligeant au contrôle des solutions hâtives. Ce que l’on désire est que le maitre cesse de n’être qu’un conférencier et qu’il stimule la recherche et l’effort au lieu de se contenter de transmettre des solutions toutes faites » (Jean Piaget, 1988)<a href="#_edn32" name="_ednref32" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxxii]</span></span></span></span></sup></sup></a>. Donc le rôle de l’enseignant et d’aider l’étudiant à construire ses apprentissages et non pas de lui inculquer des savoirs dont il n’a aucune idée de leurs constructions ni de leurs objectifs. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> A l’ESSA et à l’ENST, nous avons des étudiants sélectionnés parmi les meilleurs bacheliers dans les matières scientifiques, ce sont des étudiants généralement intelligents et très exigeants. Ce qu’ils attendent de la part des enseignants et des dirigeants et de leur expliquer objectivement et clairement qu’est-ce qu’ils attendent de leur part et quels sont les moyens mis à leur disposition. Ils peuvent se montrer très coopératifs et ils apprennent vite et intelligemment lorsqu’ils sont motivés. Pour l’enseignement du français, on devrait dès le départ leur expliquer que, c’est pour acquérir des compétences transversales et pour apprendre pour la vie et non pas pour la note. Par exemple leur expliquer au début d’une séance: « aujourd’hui nous allons apprendre ensemble les techniques d’un bon compte-rendu, commença, dans vos travaux pratiques de chimie et de physique vous pourriez les faire sans difficultés ». L’étudiant comprendra l’utilité de la démarche et acceptera de consacrer un peu de son temps et de son énergie pour ce cours qui a un coefficient 0,5. Là se pose aussi le problème du transfert des apprentissages. En effet, seule la compréhension du sens du comportement acquis est susceptible de transfert à d’autres situations. Un entrainement mécanique et dans le seul but d’avoir une bonne note, ne conduit pas à des acquis transférables dans d’autres situations. Donc, c’est nécessaire de prévoir ce genre de résultat, comme c’est nécessaire de connaitre les manières d’apprendre des sujets soumis à l’apprentissage pour adapter la démarche d’enseignement. John DWEY aussi préconise l’investissement de l’étudiant dans sa recherche du savoir, pour lui « l’enseignant est comme un guide-conseiller, qui doit pousser l’étudiant à agir par lui-même, en se construisant seul les moyens pour parvenir à ses fins » (John DEWEY (1896-1934). Pour Dewey l’esprit humain est un instrument qu’il faut, sans cesse, perfectionner pour répondre aux exigences du développement économique, social, politique. Aussi, Freinet Célestin a démontré l’importance des activités basées sur le consentement de l’apprenant, apprenant qu’il faut rendre actif. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Rôle du choix des supports</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> Les avantages liés au choix des supports d’actualité : -développer la curiosité de l’étudiant et son ouverture d’esprit ; -développer son esprit critique ; -mettre à jour ses connaissances et ses manuels ; -trouver des ressources pour ses exposés et ses projets ; -améliorer son expression et augmenter son vocabulaire ; -vivre et comprendre son époque….etc. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">L’actualité fait le lien entre la formation et la vie (A. GIORDANET et J. SALTET, 2007)<a href="#_edn33" name="_ednref33" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><sup><sup><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxxiii]</span></span></span></span></sup></sup></a></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Notre expérience d’enseignement du français à l’Essa et à l’Enst</span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b> </b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Nous pensons que c’est important d’enseigner les compétences transverses d’une façon explicite, c’est-à-dire d’expliquer aux étudiants, ce que sont les compétences transversales et puis de les sensibiliser à l’importance d’acquérir certaines de ces compétences comme, les stratégies d’apprentissage, l’autodiscipline, la gestion du temps, la créativité, l’intelligence émotionnelle, le sens de responsabilité, le travail en groupe, l’esprit de synthèse, le sens de l’effort, l’esprit d’analyse, le travail collaboratif, la métacognition, l’autoévaluation. Lorsque les étudiants comprennent l’utilité d’un travail ou d’une activité à faire, ils s’y mettront plus volontairement au travail. Il est aussi, nécessaire de faire le lien entre la matière enseignée et ces compétences transversales, pour que les étudiants comprennent que ça ne sort pas du contexte et du programme. Les compétences transversales sous-tendent une autre manière d’aborder le cours et l’apprentissage, il s’agit bien plus de démarches, d’attitudes et de manières d’apprendre que de matières à apprendre […] Elles sont moteur d’apprentissage, elles sont contenants tout en étant contenus, c’est-à-dire que les compétences transversales ne se révèlent qu’à travers un contenu» (J. Donnay et M. Romainville (s.d), 1999). </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> Dans notre démarche d’enseignement, nous faisons prendre conscience à nos étudiants d’abord de l’importance de s’entrainer aux nouvelles méthodes de travail et de s’entrainer à une certaine autodiscipline individuelle avec une organisation efficace du temps. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Retenons que de l’approche par compétence, trois options majeures pourraient être dégagées : -apprentissage centré sur l’élève plutôt que sur les matières; -apprentissage centré sur le potentiel des élèves, -sur ce qu’ils seront capables de mettre en œuvre à l’avenir plutôt que sur l’acquis, sur les choses apprises par le passé; -apprentissage de savoir-faire voire de savoir-réfléchir, de démarches plutôt qu’un apprentissage de connaissances, de contenus (Langouche A. S., Petit V., Philippe M. C. & Romainville M, 1996). De ces trois options surgit notre plan, nous planifions donc notre cours avec l’élaboration d’un contenu avec un planning en traçant et précisant les étapes suivantes : -définition des systèmes d’entrée (SE), en précisant les pré-requis que doivent avoir les étudiants, pour se faire un test de positionnement est nécessaire pour connaître les niveaux des étudiants. C’est, au début de chaque année que nous faisons ce test pour pouvoir ajuster nos cours suivant les niveaux en langue des étudiants. -Définition des systèmes de sortie (SS), à ce niveau, nous traçons les objectifs terminaux et les objectifs intermédiaires en des termes clairs du genre : à la fin de ces activités, l’étudiants saura distinguer les différents types et genres de textes. A la fin de ce cours les étudiants sauront produire des textes à l’oral et à l’écrit. Sachant qu’un objectif d’apprentissage s’exprime de la manière suivante : « à la fin de l’apprentissage, l’apprenant sera capable de... ». Définition du système d’apprentissage (SA) qui englobe les objectifs terminaux et les objectifs intermédiaires. C’est-à-dire, un tableau qui spécifie toutes les activités globales (supports, exercices, situations problèmes, TP, exposé, …etc.), tout en précisant encore une fois, les objectifs à atteindre. Définition de la façon d’évaluation (Feedback) des apprentissages, nous précisons la façon d’évaluer les apprentissages avec des mesures de remédiation ; « Pour inférer une compétence, il faut pouvoir créer des « situations tâches » appropriées distinctes de celles utilisées pour inférer des savoir-faire ou des stratégies. Outre les situations de compétences, il faut développer ou utiliser des outils de jugement (listes de vérification, grilles d’évaluation, échelles d’appréciation) » (Scallon, G. 2004)<a href="#_edn34" name="_ednref34" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">[xxxiv]</span></span></span></span></span></span></a>. Nos objectifs pédagogiques ne s’arrêtent pas à des objectifs d’acquisition de la langue, mais ils s’étendent au développement des compétences transverses différentes. En effet, dans le choix des supports de cours, l’enseignant peut tracer des objectifs autres que ceux qui sont spécifiques à la langue. Des étudiants, m’ont fait remarquer que les supports de physique et de chimie (qu’on a utilisés pour le cours de français), leur ont appris à mieux appréhender leurs cours de spécialité qui sont, d’après eux, plus détaillés et fragmentés, qu’ils n’arrivent pas à faire une synthèse ou une vue d’ensemble. D’autres étudiants, m’ont informée, qu’avec le cours de français, ils arrivent à suivre l’actualité et à découvrir des revues de leurs spécialités. Nous pouvons donc, transformer notre module de français en module de « français fonctionnel » qui aide l’étudiant à mieux appréhender leurs cours de spécialité. D’autre part, les différentes lectures que propose le module, aident les étudiants à développer le sens de curiosité et l’esprit critique. Par exemple, lorsque nous abordons un sujet sur la transition énergétique en Algérie, les étudiants se montrent participatifs et expriment leurs opinions et leurs convictions. Nos activités se rapportent aussi, aux différents écrits universitaires, résumé, compte rendu, dissertation, rapport de stage, prise de notes…etc. Dans l’activité « résumé »par exemple, l’étudiant peut développer plusieurs compétences à la fois. En plus des compétences langagières, l’étudiant acquiert l’esprit d’analyse, de synthèses, d’organisation. L’étudiant, en faisant des activités liées à la lecture, l’analyse de texte, la sélection des idées et la reformulation développe des compétences diverses. Par exemple, dans la rédaction d’une synthèse de document, l’étudiants s’applique à lire un corpus (documents de différentes sources sur un même sujet), puis les analyse pour sélectionner les idées importantes de chaque document en faisant un plan d’idées, et ensuite il se mettra à rédiger une synthèse avec ses propres mots, il arrivera donc, à produire un texte authentique. Nous demandons aux étudiants, parfois, de synthétiser un cours de sociologie industrielle avec des cartes mentales, ils arrivent à utiliser leurs imaginations pour produire des cartes mentales très illustratives et ça les amusent d’être ainsi créatifs. Cela, développent leur sens d’imagination et de créativité, compétences très demandée chez les ingénieurs. Aussi, dans l’activité « exposé » et présentation orale que nous avons détaillé dans notre livre « le rapport de stage », l’étudiant développe plusieurs compétences à la fois, en particulier l’assurance, la confiance en soi, le partage et les différentes attitudes sociales.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"> </p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">En guise de conclusion</span></span></span></span></b></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black"> Le métier de l’enseignant et de l’étudiant sont des métiers de l’humain, avec tout ce qui se rapporte à la réceptivité, à l’émotivité, à la délicatesse, à l’intelligence, etc. Donner aux apprenants ou aux enseignants des résultats et des conclusions sans analyse ni démonstration pour, soi-disant, leur faciliter l’apprentissage est une sorte de conditionnement ou de manipulation. Désire-t-on former des personnes aliénées ou des personnes autonomes, créatrices et flexibles ? C’est là, la question de fond : quels que soient les chemins et les détours à suivre et quels que soient les écueils et les contraintes à surmonter, il ne faut pas occulter le travail mental de réflexion, de préparation, d’organisation, d’échec et de réussite. Aussi, il est important de trouver un équilibre harmonieux entre les éléments du triangle pédagogique pour une meilleure synergie. Apprendre, c’est tendre vers un but, c’est le résultat d’une construction personnelle, c’est développer des stratégies, c’est utiliser efficacement sa mémoire. Aussi, l’acte d’enseigner fait appel à la connaissance intérieure qu’on appelle l’intuition. Il fait appel à toutes les ressources de la personne, à ses attitudes, à son style cognitif, à ses expériences antérieures, à ses habiletés, à ses connaissances et à ses techniques. Les enseignantes ne formulent que rarement leur pensée pédagogique mais : ils agissent (G. Sirois, 1997). L’enseignant a des compétences et des valeurs, il est responsable des apprentissages de ses étudiants, « l’enseignant planifie et organise son enseignement en se posant les questions : Qu’est-ce que ce cours ajoute à la compétence globale de l’étudiant et comment cela se manifeste? Quelles sont les situations dans lesquelles l’étudiant peut acquérir et mobiliser les ressources nécessaires à la maîtrise de la cible d’apprentissage du cours? Comment s’acquièrent ces connaissances et comment intervenir comme prof pour aider chacun des étudiants à mobiliser ses ressources? » (F. Lauzon, 1998). La maîtrise de langue est une compétence transversale à développer dès la petite enfance. La langue des études est une autre compétence transversale qui permet le développement d’autres compétences disciplinaires et génériques et offre un ensemble de savoirs cognitifs et métacognitifs. Il est donc, nécessaire de déployer tous les moyens pour les faire acquérir aux étudiants. L’amorcement de cette compétence, fait effet de « boule de neige » et les connaissances et compétences s’accumulent et s’ancrent. En effet, l’acquisition d’une langue entraîne d’autres apprentissages et permet d’éveiller les autres potentialités naturelles des jeunes étudiants. Cependant, le processus enseignement/apprentissage, est un processus en constant de développement, il est aussi très complexe, car il ne dépend pas uniquement de la volonté des étudiants et ni de celle des enseignants, mais de plusieurs paramètres interdépendants.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">Nous concluons que l’important est de faire acquérir aux étudiants le maximum de connaissances et compétences pouvant les aider dans leur vie d’étudiants et de citoyens en avantageant la méthode décloisonnée et une vision interdisciplinaire, active et globale sans pour autant imiter ce qui se passe dans d’autres pays ou contextes. Ce qui importe c’est ce qu’on obtient comme résultats ; ce n’est pas la manière de procéder. Tout en ayant à l’esprit que toutes les contributions des autres disciplines peuvent apporter un plus, c’est à partir des synergies des apports diversifiés que naissent les bonnes idées. </span></span></span></span></span></span></span></p>
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span style="color:black">« Préparer une leçon, c’est se situer délibérément du côté de celui qui apprend et préparer le chemin pour son apprentissage. C’est interroger les savoirs pour trouver les moyens de les rendre accessibles. C’est travailler à impliquer ceux qui apprennent [...] car, sans leur aide, leur participation active, la mobilisation de leur intelligence, le projet est condamné par avance » (Alain Rieunier, 2007). </span></span></span></span></span></span></span></p>
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<hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="edn1">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref1" name="_edn1" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[i]</span></span></span></span></span></a><a href="https://www.cairn.info/publications-de-Abbes-Kara-Attika-Yasmine--107411.htm" style="color:blue; text-decoration:underline">Attika-Yasmine Abbes-Kara</a>. La variation dans le contexte algérien. Enjeux linguistique, socioculturel et didactique. Cahiers de sociolinguistique2010/1 n° 15. Pages : 158. Éditeur : Presses universitaires de Rennes.</span></span></span></span></span></p>
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<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref2" name="_edn2" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[ii]</span></span></span></span></span></a> Ibrahimi, Khaoula Taleb. Les Algériens et leur (s) langue (s): éléments pour une approche sociolinguistique de la société algérienne. Éds. El Hikma, 1997.</span></span></span></span></span></p>
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<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref3" name="_edn3" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[iii]</span></span></span></span></span></a> Brahim KETHIRI. L’emprunt a l’arabe dans le français au Maghreb. Étude comparative. Thèse de doctorat. Sous la direction de Yacine Derradji et Ambroise Queffelec. Soutenue le 12 janvier 2014 </span></span></span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""> Il cite M. Benrabah, Langue et pouvoir en Algérie. Histoire d’un traumatisme linguistique, Paris, Séguier. 1999.</span></span></span></span></span></p>
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<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref4" name="_edn4" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[iv]</span></span></span></span></span></a> Queffélec, Ambroise. Le français en Algérie : lexique et dynamique des langues. De Boeck Supérieur, 2002.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn5">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref5" name="_edn5" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[v]</span></span></span></span></span></a> Colonna, Fanny. Instituteurs algériens: 1883-1939. Vol. 36. Les Presses de Sciences Po, 1975. Boeck Supérieur, 2002.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn6">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref6" name="_edn6" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[vi]</span></span></span></span></span></a> Brahim KETHIRI. L’emprunt a l’arabe dans le français au Maghreb. Étude comparative. Thèse de doctorat. Sous la direction de Yacine Derradji et Ambroise Queffelec. Soutenue le 12 janvier 2014 </span></span></span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""> Il cite M. Benrabah, Langue et pouvoir en Algérie. Histoire d’un traumatisme linguistique, Paris, Séguier. 1999.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn7">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref7" name="_edn7" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[vii]</span></span></span></span></span></a>Desvages Hubert. La scolarisation des musulmans en Algérie (1882-1962) dans l'enseignement primaire public français. Etude statistique. In: Cahiers de la Méditerranée, n°4, 1, 1972. Les hydrocarbures, migrations et accueil. pp. 55-72. https://www.persee.fr/doc/camed.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn8">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref8" name="_edn8" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[viii]</span></span></span></span></span></a> Brahim KETHIRI. L’emprunt a l’arabe dans le français au Maghreb. Étude comparative. Thèse de doctorat. Sous la direction de Yacine Derradji et Ambroise Queffelec. Soutenue le 12 janvier 2014 </span></span></span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""> Il cite M. Benrabah, Langue et pouvoir en Algérie. Histoire d’un traumatisme linguistique, Paris, Séguier. 1999.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn9">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref9" name="_edn9" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[ix]</span></span></span></span></span></a>Mohamed Lakhdar Maougal. Intercourse et échanges linguistiques en Algérie. Dans Mondialisation et enjeux linguistiques. Quelles langues pour le marché du travail en Algérie ? Ouvrage collectif sous la direction de M. Benguerna et A. Kadri. CREAD Alger, 2001. Pp : 33-48.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn10">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref10" name="_edn10" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[x]</span></span></span></span></span></a> Lamia Boukhannouche, « La langue française À l’université algérienne : changement de statut et impact », Carnets [En ligne], 8 | 2016, mis en ligne le 30 novembre 2016, consulté le 11 juin 2018.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn11">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref11" name="_edn11" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xi]</span></span></span></span></span></a> Michaël Oustinoff, « La diversité linguistique, enjeu central de la mondialisation », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 2 | 2013, mis en ligne le 01 janvier 2013. Il cite : Abbé Grégoire, Rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser la langue française, [En ligne]. Disponibilité et accès <a href="http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/gregoire-rapport.htm%5C%5C" style="color:blue; text-decoration:underline">http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/gregoire-rapport.htm</a>.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn12">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref12" name="_edn12" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xii]</span></span></span></span></span></a> Ait Dahmane Karima Enseignement/apprentissage des langues en Algérie entre représentations identitaires et enjeux de la mondialisation. Synergies Algérie n°1 - 2007 pp. 173-180) .</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn13">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref13" name="_edn13" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xiii]</span></span></span></span></span></a> Samira Abid-Houcine, « Enseignement et éducation en langues étrangères en Algérie : la compétition entre le français et l’anglais », Droit et cultures [En ligne], 54 | 2007-2, mis en ligne le 31 mars 2010.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn14">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref14" name="_edn14" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xiv]</span></span></span></span></span></a> Samira Boubakour. L’enseignement des langues-culture : dimensions et perspectives. Synergies Algérie n° 9 - 2010 pp. 13-26.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn15">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref15" name="_edn15" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xv]</span></span></span></span></span></a>Nadir MAROUF et Claude CARPENTIER ; Langues, école, identité. Atelier : «Fondements anthropologiques de la norme. » L’Harmattan, 1997. P.217. Cité par A. DJEGHLOUL dans un article intitulé : « la formation des intellectuels Algériens Modernes, 1880-1930 ». In : « lettrés, intellectuels et militants en Algérie, 1880-1950 » ; collectif URASC, Oran, Office des publications Universitaires, Alger.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn16">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref16" name="_edn16" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xvi]</span></span></span></span></span></a>Nadir MAROUF et Claude CARPENTIER ; Langues, école, identité. Atelier : «Fondements anthropologiques de la norme. » L’Harmattan, 1997. P.217. Cité par A. DJEGHLOUL dans un article intitulé : « la formation des intellectuels Algériens Modernes, 1880-1930 ». In : « lettrés, intellectuels et militants en Algérie, 1880-1950 » ; collectif URASC, Oran, Office des publications Universitaires, Alger.</span></span></span></span></span></p>
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<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref17" name="_edn17" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xvii]</span></span></span></span></span></a> Ibid., p.216. In : Extrait de son livre intitulé Le miroir, publié à Paris en 1833, réédité en 1985 par Sindbad, paris.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn18">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref18" name="_edn18" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xviii]</span></span></span></span></span></a> Farid Benramdane. Le marché des langues ou les langues du marché ? Elément pour une méthodologie du projet. Système éducatif, enseignement des langues étrangères et mondialisation. Dans : Mondialisation et enjeux linguistiques. Quelles langues pour le marché du travail en Algérie ? Ouvrage collectif sous la direction de M. Benguerna et A. Kadri. CREAD Alger, 2001. Pp.155-164.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn19">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref19" name="_edn19" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xix]</span></span></span></span></span></a> Dalila Temim. Politiques scolaire et linguistique : quelle(s) perspective(s) pour l’Algérie. Le français aujourd’hui. 2006/3 (n° 154).</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn20">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref20" name="_edn20" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xx]</span></span></span></span></span></a> Michaël Oustinoff, « La diversité linguistique, enjeu central de la mondialisation », Revue française des sciences de l’information et de la communication, 2 | 2013, mis en ligne le 01 janvier 2013.</span></span></span></span></span></p>
</div>
<div id="edn21">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref21" name="_edn21" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxi]</span></span></span></span></span></a>Gilbert Dalgalian . Entretien avec Gilbert DALGALIAN/ Psycholinguiste. Le bilinguisme est une question qui suscite de nombreuses interrogations. 5 avr. 2012</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn22">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref22" name="_edn22" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxii]</span></span></span></span></span></a> Tahar Kaci. Système éducatif, enseignement des langues étrangères et mondialisation. Dans : Mondialisation et enjeux linguistiques. Quelles langues pour le marché du travail en Algérie ? Ouvrage collectif sous la direction de M. Benguerna et A. Kadri. CREAD Alger, 2001. Pp. 49-65.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn23">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><a href="#_ednref23" name="_edn23" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxiii]</span></span></span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Hervé RIOU. Professeur de SII au Lycée Chaptal Paris, Président de l'UPSTI </span></span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn24">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><a href="#_ednref24" name="_edn24" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxiv]</span></span></span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Hervé BIAUSSER, Directeur Ecole Centrale PARIS, Le Monde, 11/08/2007.</span></span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn25">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><a href="#_ednref25" name="_edn25" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxv]</span></span></span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""> Mot du Directeur se trouvant au site de l’EPSTA. </span></span></span><a href="http://www.epsta.dz" style="color:blue; text-decoration:underline"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">www.epsta.dz</span></a><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">.</span></span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn26">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref26" name="_edn26" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxvi]</span></span></span></span></span></a> Voir le Communiqué de Prague (2001), section« Etablissements d'enseignement supérieur et étudiants ». </span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn27">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref27" name="_edn27" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxvii]</span></span></span></span></span></a> Lire, comprendre, écrire le français scientifique. Avec exercices et corrigés. DeBoeck univ. Sciences méthodes. 1999. </span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn28">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref28" name="_edn28" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxviii]</span></span></span></span></span></a>Bernadette WILMET. Le français et les sciences. 1989</span></span></span></span></span></p>
</div>
<div id="edn29">
<p style="margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, "sans-serif""><a href="#_ednref29" name="_edn29" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxix]</span></span></span></span></span></span></span></span></a><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">De Landsheere Viviane, (1992, p.108.) L’éducation et la formation, PUF. </span></span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn30">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref30" name="_edn30" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxx]</span></span></span></span></span></a>Ulric Aylwin, (1994). Association Québécoise de pédagogie collégiale. Petit guide pédagogique.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn31">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref31" name="_edn31" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxxi]</span></span></span></span></span></a>Mariane Aussanaire-Garcia, Claire Ellen Weinstein et Laura M. Hume (2001).</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn32">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref32" name="_edn32" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxxii]</span></span></span></span></span></a>Jean Piaget. (1988, pp, 21, 22). Ou va l’éducation. UNESCO, 1988 et 1972. Réimpression en 1988. Pp, 21, 22</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn33">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref33" name="_edn33" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxxiii]</span></span></span></span></span></a> André GIORDANET et Jérôme SALTET. (juin 2007. P.57). Apprendre à apprendre. Une méthode claire pour apprendre à apprendre efficacement…Librio, E.J.L.</span></span></span></span></span></p>
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<div id="edn34">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:right"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:115%"><span style="direction:rtl"><span style="unicode-bidi:embed"><span style="font-family:"Times New Roman", "serif""><a href="#_ednref34" name="_edn34" style="color:blue; text-decoration:underline" title=""><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span class="MsoEndnoteReference" style="vertical-align:super"><span style="font-size:10.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">[xxxiv]</span></span></span></span></span></a> G. Scallon. L’évaluation des apprentissages dans une approche par compétences. Saint-Laurent : Éditions du renouveau pédagogique. 2004. </span></span></span></span></span></p>
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