<h2>Résumé</h2>
<p>Notre proposition s’inscrit dans le cadre de la psychologie sociale et cognitive prenant en compte la dimension subjective de l’apprentissage. En effet, la langue étrangère et son approche reposent sur l’amour de cette langue ou au contraire sur son rejet. De fait, le désir, la fascination, l’attirance, la réticence conditionnent l’apprentissage de la langue. En somme, tout est axé sur « la motivation », sur le rapport à la langue. Les locuteurs algériens ont certains rapports à la langue étrangère (le français). Ces représentations varient selon que ces locuteurs (ou apprenants) s’identifient à l’autre, selon qu’ils rejettent l’autre et sa langue ou selon qu’ils le considèrent comme "ennemi-colonisateur" ou "homme civilisé". Toutes ces représentations et bien d’autres nous permettent de poser les questions : Comment le sujet algérien se représente-t-il le français ? Ces représentations conditionnent-elles l’apprentissage et l’expression en langue étrangère ? Pour répondre à ces questions, nous adopterons une démarche descriptive mettant en évidence les représentations des apprenants du secondaire algérien et leurs rapports avec l’apprentissage du français. Ce qui nous permettra d’utiliser deux techniques de recueil de données : l’observation participante et l’enquête par questionnaire. De ce fait, les approches à adopter seront l’approche qualitative et l’approche quantitative.</p>
<p>Lila MOKRANI<br />
Université de Boumerdès, Algérie</p>