<h2>Résumé</h2>
<p>Comment le « désir de langue » de futurs enseignants de Français Langue Etrangère en Egypte se construit-il ? Pourquoi ont-ils choisi d’étudier le français puis de l’enseigner ? Comment vivent-ils leur métier de professeur de français aujourd’hui ? Ces deux questions ont guidé l’analyse des entretiens compréhensifs que nous avons menés avec vingt professeurs égyptiens en stage à l’Université de Rouen. Nous proposons dans cet article, d’explorer leur relation avec le français en laissant résonner leurs propos avec la réflexion de Patrick Anderson, auteur d’<i>Une langue à venir</i>, un ouvrage singulier dans le paysage de la didactique du FLE qui s’interroge sur le rapport du sujet avec une langue « autre que celle de l’accès au langage ». Notre texte, abordant la dimension subjective de l’appropriation d’une langue est organisé en trois parties, tout en suivant une chronologie biographique (de la position d’élève et d’étudiant à celle d’enseignant) ; il s’intéresse essentiellement au thème de la médiation enseignante dans l’apprentissage de la langue. Seront également évoquées des questions liées à la culture éducative et aux spécificités de l’enseignement en Égypte.</p>
<p>Laurence VIGNES<br />
Université de Rouen</p>
<p> </p>
<p> </p>