<h2 dir="ltr">Introduction</h2> <p dir="ltr">Dans l&rsquo;enseignement des langues, il est question de l&rsquo;apprenant en tant que sujet et de son processus d&rsquo;appropriation des langues &eacute;trang&egrave;res&nbsp;; toutefois nous pouvons nous questionner sur les places et les r&ocirc;les de l&rsquo;enseignant car ils ont &eacute;volu&eacute; depuis de nombreuses ann&eacute;es. L&rsquo;enseignant en tant que &laquo;&nbsp;ma&icirc;tre d&eacute;tenteur du savoir&nbsp;&raquo; fait partie du temps pass&eacute;. Il est d&eacute;sormais vu comme une &eacute;vidence que l&rsquo;enseignant est aussi un formateur, un accompagnant, un m&eacute;diateur (voire, dans l&rsquo;apprentissage auto-dirig&eacute; comme &laquo;&nbsp;conseiller&nbsp;&raquo;). Ce consensus s&rsquo;est fait sans forc&eacute;ment qu&rsquo;un regard critique soit pos&eacute; de mani&egrave;re majoritaire de la part de la communaut&eacute; scientifique, principalement sur les places laiss&eacute;es ou d&eacute;laiss&eacute;es &agrave; l&rsquo;enseignant. Cependant, Dagues, en 2018 en d&eacute;veloppe une analyse.&nbsp;</p> <p dir="ltr">C&rsquo;est ainsi que cet article se base sur le CECRL et le PEPELF pour analyser les places et r&ocirc;les accord&eacute;s aux enseignants et &agrave; leurs relations avec les apprenants, les dispositifs en vigueur, ainsi que la place qui leur est laiss&eacute;e en tant qu&rsquo;acteurs sociaux et politiques. Nous envisagerons aussi de le consid&eacute;rer en tant qu&rsquo;acteur social et politique, notamment quant aux implications de cette appellation que nous expliquerons plus bas. L&rsquo;objectif est de tourner le regard vers l&rsquo;enseignant, les mani&egrave;res dont il est pr&eacute;sent&eacute; et les r&ocirc;les qui lui sont accord&eacute;s, ainsi que les possibles implications de ces utilisations.&nbsp;</p> <p dir="ltr">L&rsquo;analyse critique et qualitative partira de ces textes, et sera mise en perspective par les travaux de chercheures qui ont des positionnements contrast&eacute;s par rapport aux r&ocirc;les des enseignants dans ce dispositif. Elle s&rsquo;appuiera sur l&rsquo;explicitation du choix du CECR et du PEPELF, pour ensuite d&eacute;velopper les r&ocirc;les de l&rsquo;enseignant en tant qu&rsquo;acteur professionnel et social et conclure par un questionnement autour de l&rsquo;importance des formations des enseignants.</p> <h2 dir="ltr">1. Pourquoi choisir le CECRL et le PEPELF ?</h2> <p dir="ltr">Le CECRL donne les bases pour la cr&eacute;ation d&rsquo;une politique linguistique europ&eacute;enne, ainsi que pour la didactique des langues en Europe, notamment &agrave; travers les descripteurs et le d&eacute;veloppement des niveaux de r&eacute;f&eacute;rence et l&rsquo;introduction d&rsquo;une &laquo;&nbsp;perspective actionnelle&nbsp;&raquo; pour l&rsquo;enseignement des langues. C&rsquo;est pour cela que le CECRL a de multiples utilisations qui varient selon les contextes. Coste affirme que &laquo;&nbsp;ces emplois vari&eacute;s ne se trouvent pas parfaitement articul&eacute;s les uns par rapport aux autres&nbsp;&raquo; (Coste, 2014). Le Cadre peut &ecirc;tre ainsi employ&eacute; pour la cr&eacute;ation de manuels, la certification des langues, mais aussi comme base m&eacute;thodologique dans les cours des langues. Il prend, en cons&eacute;quence, de plus en plus de place &agrave; plusieurs niveaux dans l&rsquo;enseignement des langues et dans les formations et aupr&egrave;s des formateurs en France et &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger, c&rsquo;est pourquoi il faut l&rsquo;analyser en connaissant ses limites.</p> <p dir="ltr">Le PEPELF, pour sa part, est le &laquo;&nbsp;document destin&eacute; aux &eacute;tudiants qui entrent en formation initiale d&rsquo;enseignant. Il les invite &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir aux connaissances didactiques et savoir-faire n&eacute;cessaires pour enseigner les langues vivantes, les aide &agrave; &eacute;valuer leurs propres comp&eacute;tences didactiques [&hellip;]&nbsp;&raquo; .&nbsp; Il me semble ainsi pertinent d&rsquo;approfondir les fa&ccedil;ons dont il pr&eacute;sente les r&ocirc;les de l&rsquo;enseignant ainsi que les aspects de l&rsquo;enseignement sur lesquels il se centre. Ces deux documents, employ&eacute;s largement pour l&rsquo;enseignement des langues et la formation d&rsquo;enseignants serviront de base &agrave; l&rsquo;analyse qui vise cet article.&nbsp;</p> <h2 dir="ltr">2. Pourquoi se demander comment l&rsquo;enseignant est pr&eacute;sent&eacute;&nbsp;?</h2> <p dir="ltr">La mise en avant d&rsquo;une conception que je consid&egrave;re &laquo;&nbsp;limit&eacute;e&nbsp;&raquo; de l&rsquo;enseignant peut avoir des cons&eacute;quences sur sa pratique p&eacute;dagogique et dans sa formation (t&acirc;ches, libert&eacute;s et responsabilit&eacute;s qui lui sont attribu&eacute;es ou non) mui se r&eacute;duiraient &agrave; des r&ocirc;les purement techniques ou m&eacute;thodologiques (notamment, r&eacute;duit essentiellement &agrave; suivre des manuels ou mettre en place des &eacute;valuations), tel qu&rsquo;il est soulign&eacute; par Huver&nbsp;:&nbsp;</p> <blockquote> <p dir="ltr">La formation des enseignants reste, quant &agrave; elle et sauf rares exceptions, &laquo; trop souvent confondue avec la formation aux m&eacute;thodologies et aux m&eacute;thodes dominantes &raquo; (Galisson, 1999 : 65). Ainsi, m&ecirc;me si les m&eacute;thodologies auxquelles les enseignants sont form&eacute;s sont elles-m&ecirc;mes diverses (MAV, SGAV, approche communicative ou perspective actionnelle), les formations se sont fond&eacute;es et se fondent souvent encore sur un principe de diffusion universelle, sans prise en compte de la complexit&eacute; et de la diversit&eacute; des exp&eacute;riences et des traditions d&rsquo;enseignement&nbsp; / apprentissage ou encore des appropriations / interpr&eacute;tations / hybridations / transformations de ces principes (et d&rsquo;autres) par les acteurs.&nbsp; (Huver, 2013&nbsp;: 3)</p> </blockquote> <p dir="ltr">Deux aspects qui peuvent &ecirc;tre r&eacute;ducteurs sont soulev&eacute;s&nbsp;: d&rsquo;une part, la r&eacute;duction de la formation des enseignants &agrave; la formation m&eacute;thodologique. Ceci peut impliquer la mobilisation de la repr&eacute;sentation de l&rsquo;enseignant en tant qu&rsquo;ex&eacute;cuteur d&rsquo;une m&eacute;thodologie. D&rsquo;autre part, la r&eacute;duction de l&rsquo;enseignement &agrave; la mise en place d&rsquo;une m&eacute;thodologie dite &laquo;&nbsp;nominante&nbsp;&raquo;, cela de fa&ccedil;on universelle, sans se poser des questions de leur adaptation selon les situations ou des enjeux li&eacute;s &agrave; la situation d&rsquo;enseignement.</p> <p dir="ltr">Ces r&eacute;ductions peuvent se rapprocher de mon exp&eacute;rience personnelle en tant qu&rsquo;enseignante de FLE. L&rsquo;axe didactique de ma formation universitaire en Colombie se concentrait souvent sur les aspects techniques de l&rsquo;enseignement, raison pour laquelle j&rsquo;&eacute;tais convaincue que mon r&ocirc;le d&rsquo;enseignante se limitait &agrave; ces aspects-l&agrave; (choix des manuels ou de &laquo;&nbsp;la bonne&nbsp;&raquo; activit&eacute;, choix et conception des &eacute;valuations, etc.). Ces repr&eacute;sentations du r&ocirc;le de l&rsquo;enseignant et de l&rsquo;enseignement en g&eacute;n&eacute;ral &eacute;taient mobilis&eacute;es par les instituts de langues ainsi que les universit&eacute;s (&agrave; travers des enseignants qui &eacute;taient souvent des anciens &eacute;tudiants de la formation). Elles laissaient de c&ocirc;t&eacute; les dimensions sociales, politiques et &eacute;thiques de la langue et de son enseignement, ce que j&rsquo;approfondirai plus loin dans cet article.</p> <p dir="ltr">Pour r&eacute;aliser les documents employ&eacute;s dans les formations des enseignants comme le Cadre ou le PEPELF, des choix didactiques et politiques ont &eacute;t&eacute; faits. Ces choix concernent leur degr&eacute; d&rsquo;ouverture, les domaines qui y sont abord&eacute;s et les usages pour lesquels ils ont &eacute;t&eacute; con&ccedil;us. Certains choix tels que la perspective actionnelle, la Comp&eacute;tence Plurilingue et Pluriculturelle sont mentionn&eacute;s, mais d&rsquo;autres ne le sont pas, comme ceux qui sont mentionn&eacute;s par Coste (2014), Huver &amp; Springer (2011), Huver (2014). Nous pouvons mentionner l&rsquo;id&eacute;ologie ou les repr&eacute;sentations des langues, de l&rsquo;&eacute;valuation et des enseignants sur lesquelles se basent ces documents&nbsp;ainsi que le d&eacute;veloppement du march&eacute; des langues. Coste affirme qu&rsquo; &laquo;&nbsp;on reste perplexe quand ce m&ecirc;me&nbsp;CECR&nbsp;est pr&eacute;sent&eacute; ici ou l&agrave; comme une imposition normative, un nouveau dogme ayant quasiment statut de directive europ&eacute;enne&nbsp;&raquo; (Coste, 2014). C&rsquo;est ainsi que certains choix peuvent g&eacute;n&eacute;rer des &laquo;&nbsp;tensions&nbsp;&raquo; qui peuvent avoir comme cons&eacute;quence des utilisations r&eacute;ductrices ou m&ecirc;me contradictoires de certains aspects du Cadre.</p> <h2 dir="ltr">3. Quelles comp&eacute;tences / t&acirc;ches mises en avant pour quelles repr&eacute;sentations de l&rsquo;enseignant&nbsp;?&nbsp;</h2> <p dir="ltr">La notion qui sera abord&eacute;e en premier lieu sera celle de l&rsquo;enseignant en tant qu&rsquo;acteur. On peut consid&eacute;rer ce terme de deux fa&ccedil;ons diff&eacute;rentes&nbsp;: la premi&egrave;re, celui qui joue un r&ocirc;le dans l&rsquo;enseignement comme technique, c&rsquo;est-&agrave;-dire, un r&ocirc;le didactique, p&eacute;dagogique, mais se limitant &agrave; la t&acirc;che qui lui est demand&eacute;e&nbsp;: enseigner la langue. Dans ce cas, l&rsquo;enseignant peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; comme un &laquo;&nbsp;expert&nbsp;&raquo; en ce qui concerne son domaine technique, c&rsquo;est-&agrave; dire, la DDL. Je poursuivrai par le r&ocirc;le d&rsquo;&laquo;&nbsp;acteur&nbsp;&raquo; au sens fort du terme, comme &laquo;&nbsp;[c]elui qui joue un r&ocirc;le important, qui prend une part active &agrave; une affaire.&nbsp;Personne qui agit&nbsp;&raquo; (TLF en ligne), non seulement un r&ocirc;le d&rsquo;enseignant, mais aussi d&rsquo;utilisateur du CECR.</p> <p dir="ltr">&nbsp;L&rsquo;enseignant serait ainsi un acteur social et politique, c&rsquo;est-&agrave;-dire celui qui agit et qui a donc des responsabilit&eacute;s vis-&agrave;-vis de lui-m&ecirc;me, de ses valeurs et des autres par rapport &agrave; ses actions. Celui-ci ne se centre pas sur l&rsquo;action mais sur la responsabilit&eacute; port&eacute;e par celle-ci, pour parler de l&rsquo;enseignant non pas en fonction de ses actions, mais aussi de son positionnement.&nbsp;</p> <h3>3.1. L&rsquo;enseignant&nbsp;: acteur dans l&rsquo;enseignement</h3> <p dir="ltr">Si l&rsquo;on consid&egrave;re l&rsquo;enseignant en tant qu&rsquo;acteur de l&rsquo;enseignement/technique, sa t&acirc;che se limiterait essentiellement &agrave; son action didactique. On peut distinguer que pour d&eacute;crire la t&acirc;che et l&rsquo;&eacute;valuation de l&rsquo;enseignant, le CECR et le PEPELF se centrent principalement sur les choix didactiques que l&rsquo;enseignant peut faire, tel qu&rsquo;il est &eacute;nonc&eacute; par la suite&nbsp;:&nbsp;</p> <blockquote> <p dir="ltr"><strong>Que peut faire chaque type d&rsquo;utilisateur du Cadre de r&eacute;f&eacute;rence pour faciliter l&rsquo;apprentissage de la langue&nbsp;?</strong><br /> Les enseignants [&hellip;] doivent, &agrave; tout instant, prendre des d&eacute;cisions sur les activit&eacute;s de classe qu&rsquo;ils peuvent pr&eacute;voir et pr&eacute;parer auparavant mais qu&rsquo;ils doivent ajuster avec souplesse &agrave; la lumi&egrave;re de la r&eacute;action des &eacute;l&egrave;ves ou des &eacute;tudiants. Il leur faut comprendre les processus d&rsquo;apprentissage dans toute leur complexit&eacute;, encore que cette compr&eacute;hension puisse s&rsquo;av&eacute;rer &ecirc;tre un r&eacute;sultat de l&rsquo;exp&eacute;rience plut&ocirc;t que le produit clairement formul&eacute; d&rsquo;une r&eacute;flexion th&eacute;orique.&nbsp; (Conseil de l&rsquo;Europe, 2001&nbsp;: 109-110)</p> </blockquote> <p dir="ltr">La description des t&acirc;ches qui peuvent &ecirc;tre accomplies par l&rsquo;enseignant dans le CECR expose essentiellement des aspects li&eacute;s aux activit&eacute;s propos&eacute;es et &agrave; ses adaptations. Tout cela, certes, en lien avec un processus complexe d&rsquo;apprentissage et &agrave; un processus d&rsquo;analyse et de compr&eacute;hension. On l&rsquo;encourage ainsi, au CECR et au PEPELF, &agrave; partir de son exp&eacute;rience d&rsquo;enseignement-apprentissage et de ses repr&eacute;sentations pour nourrir sa r&eacute;flexion et justifier ses choix didactiques :&nbsp;</p> <blockquote> <p dir="ltr"><strong>Le r&ocirc;le de l&rsquo;enseignant en langues</strong><br /> [&hellip;] Je sais &eacute;valuer mon enseignement de mani&egrave;re critique sur la base de l&rsquo;exp&eacute;rience, du retour d&rsquo;information de l&rsquo;apprenant et des r&eacute;sultats de l&rsquo;apprentissage et l&rsquo;ajuster en cons&eacute;quence [&hellip;] (Newby, D., Allan, R. et al., 2007 :&nbsp;:17)</p> </blockquote> <p dir="ltr">La prise en compte de son exp&eacute;rience et l&rsquo;encouragement &agrave; une r&eacute;flexion critique montrent que l&rsquo;enseignant a une certaine libert&eacute; (car il peut faire des choix diff&eacute;rents) et une responsabilit&eacute; (car il doit les justifier &agrave; partir de son exp&eacute;rience, mais aussi du point de vue didactique). Toutefois, la mise en avant de ces &laquo;&nbsp;exp&eacute;riences&nbsp;&raquo; vient toujours accompagner une r&eacute;flexion autour des choix techniques (li&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;valuation, &agrave; l&rsquo;erreur, aux activit&eacute;s choisies). Dans ce cas-l&agrave;, l&rsquo;enseignant est surtout montr&eacute; en tant qu&rsquo;acteur de l&rsquo;enseignement, certes actif, mais dont le r&ocirc;le se limite essentiellement &agrave; la ma&icirc;trise technique ou m&eacute;thodologique.&nbsp;</p> <h3>3.2.&nbsp;&nbsp;L&rsquo;enseignant&nbsp;: Acteur social et politique&nbsp;</h3> <p dir="ltr">Cependant, le CECR n&rsquo;est pas seulement un dispositif cr&eacute;&eacute; &agrave; des fins didactiques, mais aussi &agrave; des fins politiques et sociales. Employ&eacute; pour d&eacute;velopper des politiques scolaires et linguistiques en Europe et dans le monde (Beacco, J-C. (2013)&nbsp;; Beacco, J-C. (2016)&nbsp;; Little, D. (2007), il joue un r&ocirc;le de plus en plus important dans l&rsquo;enseignement et la diffusion des langues. C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;en tant qu&rsquo;utilisateur du CECR, l&rsquo;enseignant de langues &eacute;trang&egrave;res devient aussi un acteur dans ces politiques et un acteur social au sens fort du terme. Il est impliqu&eacute; dans la diffusion de la / des langues et il a en cons&eacute;quence des responsabilit&eacute;s quant &agrave; son positionnement et au r&ocirc;le qu&rsquo;il joue dans ces politiques.&nbsp;</p> <blockquote> <p dir="ltr">Castellotti met en &eacute;vidence le manque de coh&eacute;rence dans &laquo;&nbsp;[&hellip;] l&rsquo;adoption et l&rsquo;application quasi automatique, dans de tr&egrave;s nombreux pays, d&rsquo;une partie au moins des &eacute;l&eacute;ments du CECR, sans m&ecirc;me que ce soit discut&eacute;e, le plus souvent, la fa&ccedil;on dont ce qu&rsquo;on en importe (g&eacute;n&eacute;ralement les niveaux de r&eacute;f&eacute;rence et, &eacute;ventuellement la perspective dite &laquo;&nbsp;actionnelle&nbsp;&raquo;) correspond ou pas aux options de politiques linguistiques et /ou &eacute;ducatives relevant du pays ou de la r&eacute;gion et aux choix didactiques qui devraient leur &ecirc;tre li&eacute;s (voir Castellotti &amp; Nishiyama, 2011)&nbsp;&raquo; (Castellotti, 2013&nbsp;: 78).&nbsp;</p> </blockquote> <p dir="ltr">Elle ajoute qu&rsquo;&laquo;&nbsp;[I]l ne s&rsquo;agit pas, cependant, de se limiter &agrave; additionner ou juxtaposer des emprunts mais plut&ocirc;t de les mobiliser et de les r&eacute;interpr&eacute;ter en fonction des interrogations et des probl&eacute;matiques li&eacute;es aux situations sp&eacute;cifiques de l&rsquo;apprentissage et de l&rsquo;enseignement des langues&nbsp;&raquo; (Castellotti, 2013&nbsp;: 79-80).</p> <p dir="ltr">C&rsquo;est &agrave; ce niveau-l&agrave; que non seulement les chercheurs, mais aussi les enseignants sont des acteurs indispensables, car c&rsquo;est gr&acirc;ce &agrave; leurs exp&eacute;riences et &agrave; leur pratique d&rsquo;enseignement et de recherche sur le terrain qu&rsquo;ils peuvent se positionner face &agrave; une/des utilisations du CECR. Ce que Castellotti souligne aussi dans son article, c&rsquo;est que le caract&egrave;re &laquo;&nbsp;implicite&nbsp;&raquo; des politiques linguistiques de certains pays, auquel j&rsquo;ajouterais l&rsquo;influence des pays &eacute;trangers, notamment de l&rsquo;Europe sur le pays en question, rend plus difficile cette t&acirc;che est c&rsquo;est pourquoi il n&rsquo;est pas facile de se positionner face &agrave; un dispositif comme le CECR.&nbsp;</p> <p dir="ltr">Toutefois, le r&ocirc;le de l&rsquo;enseignant n&rsquo;est pas seulement politique, il est aussi social. Byram&nbsp;affirme par ailleurs que&nbsp;</p> <blockquote> <p dir="ltr">l&rsquo;enseignement des langues n&rsquo;est pas seulement affaire de savoir-faire, mais aussi de valeurs et de finalit&eacute;s &eacute;ducatives. L&rsquo;enseignement des langues a un r&ocirc;le important &agrave; jouer dans l&rsquo;internationalisation des soci&eacute;t&eacute;s et non uniquement dans la globalisation des &eacute;conomies. Tout ceci signifie que&nbsp;: les politiques &eacute;ducatives ne font pas seulement partie des politiques &eacute;conomiques mais aussi des politiques sociales. (Byram, 2013&nbsp;: 227)</p> </blockquote> <p dir="ltr">Cependant, lorsque le CECR est adopt&eacute; et adapt&eacute; par certaines institutions, cet aspect peut passer et passe souvent inaper&ccedil;u, sous les autres utilisations qui peuvent en &ecirc;tre faites, telles que l&rsquo;&eacute;valuation, la cr&eacute;ation de mat&eacute;riel p&eacute;dagogique et la perspective actionnelle.&nbsp;</p> <p dir="ltr">Malgr&eacute; tout cela, les enseignants peuvent agir et prendre position sans besoin que le CECR l&rsquo;explicite, de la m&ecirc;me mani&egrave;re qu&rsquo;ils peuvent &ecirc;tre acteurs des politiques linguistiques sans &ecirc;tre form&eacute;s pour cela. Ces deux constats m&rsquo;am&egrave;nent &agrave; souligner deux aspects de l&rsquo;enseignement qui sont essentiels : d&rsquo;une part l&rsquo;importance de la formation des enseignants et d&rsquo;autre part le positionnement de l&rsquo;enseignant par rapport &agrave; lui-m&ecirc;me et &agrave; son histoire. Nous pouvons &eacute;tendre ces remarques au r&ocirc;le que l&rsquo;enseignant d&eacute;tient et aux implications de ses actions, mais surtout &agrave; sa responsabilit&eacute; par rapport aux autres et &agrave; lui-m&ecirc;me.&nbsp;</p> <h2 dir="ltr">4. La formation des enseignants</h2> <p dir="ltr">La formation des enseignants est pour moi l&rsquo;espace dans lequel on commence &agrave; &laquo;&nbsp;mettre en question les &eacute;vidences&nbsp;&raquo; et &agrave; r&eacute;&eacute;valuer sa place et son r&ocirc;le non seulement dans l&rsquo;enseignement mais aussi dans les politiques linguistiques et dans et &agrave; travers la relation &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;autre&nbsp;&raquo;. Simon affirme que &laquo;&nbsp;la formation des enseignants &agrave; la didactique du plurilinguisme est un d&eacute;fi urgent pour r&eacute;pondre &agrave; la diversit&eacute; linguistique et culturelle qui caract&eacute;rise le public scolaire, mais aussi pour &oelig;uvrer &agrave; l&rsquo;inclusion sociale et citoyenne au sens plus large.&nbsp;&raquo; (Simon, 2016&nbsp;: 154)&nbsp;</p> <p dir="ltr">Ainsi, une partie des remises en question de l&rsquo;enseignement, de l&rsquo;&eacute;thique, des libert&eacute;s et des responsabilit&eacute;s de celui-ci se fait pendant sa formation, dans laquelle tel ou tel aspect sera d&eacute;velopp&eacute; afin de le former en tant qu&rsquo;enseignant mais aussi qu&rsquo;acteur social au sens fort du terme.</p> <p dir="ltr">Dans le PEPELF, malgr&eacute; la centration sur les aspects m&eacute;thodologiques de l&rsquo;enseignement, on accorde une place &agrave; une r&eacute;flexion &laquo;&nbsp;philosophique&nbsp;&raquo; et aux diff&eacute;rentes th&eacute;ories sur l&rsquo;enseignement et l&rsquo;apprentissage des langues, qui peuvent &ecirc;tre la base d&rsquo;un positionnement non seulement th&eacute;orique, mais aussi professionnel et &eacute;pist&eacute;mologique concernant l&rsquo;enseignement des langues. Cette r&eacute;flexion arrive malheureusement vers la fin du Portfolio, en tant qu&rsquo;&eacute;l&eacute;ment probant de r&eacute;flexion, plut&ocirc;t, par exemple, qu&rsquo;au d&eacute;but, en tant que base de la r&eacute;flexion. Dans ces deux dispositifs de l&rsquo;importance est accord&eacute;e au r&ocirc;le de la formation des enseignants, car elle sert de base et d&rsquo;appui pour la r&eacute;flexion m&eacute;thodologique, et didactique de l&rsquo;enseignant.&nbsp;</p> <blockquote> <p dir="ltr">&nbsp;<strong>El&eacute;ments probants&nbsp; provenant d&rsquo;un travail de r&eacute;flexion:</strong><br /> Des r&eacute;flexions sur des philosophies particuli&egrave;res de l&rsquo;enseignement en langues vivantes<br /> Des r&eacute;flexions sur des th&eacute;ories personnelles de l&rsquo;enseignement et de l&rsquo;apprentissage d&rsquo;une langue &eacute;trang&egrave;re [...]. (Newby, D., Allan, R. et al., 2007&nbsp;: 73)</p> </blockquote> <p dir="ltr">Quant &agrave; la formation des enseignants, Castellotti &amp; De Carlo soutiennent qu&rsquo;elle continue, m&ecirc;me apr&egrave;s une formation acad&eacute;mique. Ils affirment qu&rsquo;il existe trois phases dans la vie professionnelle de la plupart d&rsquo;enseignants qu&rsquo;ils appellent celle de &laquo;&nbsp;survie&nbsp;&raquo;, celle du &laquo;&nbsp;comment&nbsp;&raquo; et celle du &laquo;&nbsp;pourquoi&nbsp;&raquo;. Suite &agrave; leurs &eacute;tudes, les enseignants &laquo;&nbsp;sont submerg&eacute;s par nombre de probl&egrave;mes imm&eacute;diats&nbsp;: les rapports avec les &eacute;l&egrave;ves, avec les autorit&eacute;s et les coll&egrave;gues, la discipline en classe [&hellip;]&nbsp;&raquo; (Castellotti &amp; De Carlo&nbsp;: 1995&nbsp;: 21). Ce n&rsquo;est qu&rsquo;apr&egrave;s r&eacute;soudre ces probl&egrave;mes urgents &laquo;&nbsp;qu&rsquo;il aura acquis une identit&eacute; professionnelle vis-&agrave;-vis des autres et de lui-m&ecirc;me&nbsp;&raquo; (idem&nbsp;: 22), que ces enseignants vont passer &agrave; la deuxi&egrave;me phase, dans laquelle une mise en question de la fa&ccedil;on de faire aura lieu, dans le but de mieux atteindre ses objectifs p&eacute;dagogiques. Finalement, une troisi&egrave;me &eacute;tape peut avoir lieu, une &eacute;tape qui s&rsquo;agit d&rsquo;une prise de recul, d&rsquo;un questionnement plus profond de leur t&acirc;che d&rsquo;enseignants.&nbsp; &laquo;&nbsp;La contribution des langues &eacute;trang&egrave;res au curriculum g&eacute;n&eacute;ral, les responsabilit&eacute;s de l&rsquo;institution scolaire &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de la soci&eacute;t&eacute;, la place de l&rsquo;enseignant dans la relation avec des apprenants sont au c&oelig;ur des questions sur lesquelles nos interlocuteurs se sont interrog&eacute;s.&nbsp;&raquo; (Idem&nbsp;: 24). Cette phase, selon les auteurs, peut &ecirc;tre v&eacute;cue suite &agrave; une rupture dans leur vie professionnelle et peut donner lieu &agrave; une transformation plus profonde de l&rsquo;enseignant.&nbsp;</p> <p dir="ltr">Cette transformation &eacute;voqu&eacute;e par Castellotti et Di Carlo, fait partie d&rsquo;une formation continue, des questionnements li&eacute;s &agrave; &laquo;&nbsp;la d&eacute;ontologie et &agrave; l&rsquo;&eacute;pist&eacute;mologie&nbsp;&raquo; (Idem&nbsp;: 23), un changement de posture face &agrave; la t&acirc;che faite, &agrave; l&rsquo;enseignement des langues et &agrave; ses impacts sociaux. Je me demande alors pourquoi cette phase arrive souvent suite aux deux autres, non seulement dans des formations continues, mais aussi&nbsp; dans des documents qui encadrent des formations initiales qui pourraient avoir comme base une r&eacute;flexion autour des comp&eacute;tences plurilingue et pluriculturelle et de leurs implications dans pour l&rsquo;enseignant en tant qu&rsquo;acteur social (Pawels &amp; Zarate, 2012). Il est donc n&eacute;cessaire une base compos&eacute;e d&rsquo;une mise en question des repr&eacute;sentations sur son rapport aux langues/cultures propres et &laquo;&nbsp;&eacute;trang&egrave;res&nbsp;&raquo;, des responsabilit&eacute;s de l&rsquo;enseignant&nbsp; (Gonzalez&nbsp;Montejo, 2019&nbsp;: 135) vis-&agrave;-vis des autres et de soi-m&ecirc;me. La formation initiale des enseignants, devrait inclure plus d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments servant de base &agrave; ces questionnements, afin de cr&eacute;er des professionnels capables de remettre en question leurs r&ocirc;les en tant qu&rsquo;acteurs au sens fort du terme.&nbsp;</p> <h2 dir="ltr">Conclusion: Pour une formation &laquo;&nbsp;existentielle&nbsp;&raquo;</h2> <p>Tout comme ces auteurs, Lorilleux &eacute;voque que la formation des enseignants peut aussi &ecirc;tre une &laquo;&nbsp;transformation&nbsp;&raquo; qui part non pas d&rsquo;une r&eacute;flexion m&eacute;thodologique, mais surtout personnelle et professionnelle, autour de l&rsquo;enseignement et de l&rsquo;appropriation, de sa responsabilit&eacute;.&nbsp;</p> <blockquote> <p dir="ltr">Une des transformations pourrait donc &ecirc;tre envisag&eacute;e au niveau de la formation des enseignants o&ugrave; pourrait se mener une r&eacute;flexion sur les fondements de la profession (cf. supra). Qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;&ecirc;tre enseignant ? (ce travail est largement men&eacute; au sein des master de didactique du FLE/S). Mais encore, qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;apprendre ? Qu&rsquo;est-ce que s&rsquo;approprier ? Que se passe-t-il dans ces processus, hors des &eacute;l&eacute;ments de compr&eacute;hension qu&rsquo;apporte la pens&eacute;e technologiste qui nous informe sur les proc&eacute;dures cognitives et interactionnelles, fournissant des outils certes int&eacute;ressants pour l&rsquo;enseignement-apprentissage des langues, mais qui tendent &agrave; omettre la dimension existentielle de la condition humaine ? (Lorilleux, 2015&nbsp;: 402)</p> </blockquote> <p dir="ltr">Je souhaite renforcer le passage entre la formation en tant que pr&eacute;paration technique et la transformation en tant que questionnement fondamental de l&rsquo;enseignement et de l&rsquo;appropriation &laquo;&nbsp;existentielle&nbsp;&raquo; d&rsquo;un m&eacute;tier et d&rsquo;une langue.&nbsp;</p> <p dir="ltr">Ce processus, qui peut commencer en formation initiale et continuer tout au long du parcours professionnel de l&rsquo;enseignant, peut encourager une analyse des repr&eacute;sentations de l&rsquo;enseignement qui sont mobilis&eacute;es dans des documents tels que le CECR et le PEPELF qui sont tr&egrave;s pr&eacute;sents dans les formations des enseignants et dans la cr&eacute;ation des politiques linguistiques. Il s&rsquo;agit ainsi de mettre en question les techniques d&rsquo;enseignement, la responsabilit&eacute; sociale, mais ces questionnements sont subordonn&eacute;s &agrave; une r&eacute;flexion qui s&rsquo;appuie sur l&rsquo;&eacute;thique, l&rsquo;historicit&eacute; et la r&eacute;flexivit&eacute;.&nbsp; De ce point de vue, sa base serait non pas la technique, non pas l&rsquo;action, mais la relation transformative avec &laquo;&nbsp;l&rsquo;autre&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;avec et dans&nbsp;&raquo; la langue.</p> <p dir="ltr">&nbsp;</p> <h2 dir="ltr">R&eacute;f&eacute;rences bibliographiques :</h2> <p dir="ltr">BEACCO, Jean-Claude, <i>Ethique et politique en didactique des langues. Autour de la notion de responsabilit&eacute;</i>, Paris, Didier, 2013.</p> <p dir="ltr">BEACCO, Jean-Claude, <i>Ecole et politiques linguistiques&nbsp;: pour une gestion de la diversit&eacute; linguistique</i>, Paris, Didier, 2016.</p> <p dir="ltr">BYRAM, Michael, &laquo; De la formation en langues &eacute;trang&egrave;res &agrave; l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; la citoyennet&eacute; interculturelle &raquo;, dans B&eacute;acco Jean-Claude (Dir.), <i>Ethique et politique en didactique des langues. Autour de la notion de responsabilit&eacute;</i>, Paris, Didier, Coll. 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