<h2>Résumé</h2>
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Après des décennies d’interdiction de fait dans l’école, les langues régionales y ont progressivement fait leur entrée depuis la loi Deixonne de 1951.</p>
<p>Pour autant, celle-ci ne n’est pas accompagnée d’une normalisation de leur perception autant par les apprenants que par les enseignants ou l’institution elle-même. Des représentations perdurent, qui sont liées au statut diglossique de la langue, en l’occurrence l’occitan, entre survalorisation compensatoire de type affectif et persistance du dénigrement plus ou moins violent.</p>
<p>Ce travail s’appuie sur un questionnaire renseigné, de façon anonyme par plus d’une centaine d’enseignants d’occitan quant à leurs conditions d’exercice et à leur perception de leur métier, en relation avec l’image de la langue enseignée.</p>
<p>Marie-Jeanne VERNY<br />
LLACS EA-4582<br />
Université Paul-Valéry Montpellier 3</p>