<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span calibri="" style="font-family:"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:107%"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Dans une démarche interculturelle, le Conseil de l’Europe préconise certains outils de conception curriculaire (p. ex. <i>le Portfolio Européen des Langues, l’Autobiographie de Rencontres Interculturelles</i>) qui visent à faire des apprenants les <em>médiateurs interculturels</em> de demain. Dès lors, comment mesurer l’adéquation du discours des apprenants à ces récentes politiques linguistiques ? Nous proposons d’étudier les traces discursives témoignant du degré d’ethnocentrisme/ethnorelativisme d’étudiants finlandais mis en situation de rencontre interculturelle (stage linguistique dans un pays francophone), ainsi que les mécanismes de décentration mis en œuvre par ces apprenants. D’un point de vue méthodologique, nous nous sommes basée sur le modèle de développement de la sensibilité interculturelle proposé par Milton J. Bennett en 1986, à savoir un instrument conceptuel à six étapes servant à définir le stade d’adaptation d’un individu à un autre système de valeurs, à une autre culture, à travers la reconnaissance de réactions personnelles lors du contact avec l’altérité. Au vu des résultats, nous avons remanié la grille initiale et proposons à présent notre propre modélisation en quatre étapes (Défense, Fascination, Acceptation, Intégration), qui correspond davantage aux verbalisations d’attitudes constatées chez nos informateurs.</span></span></span></span></span></span></p>