<p style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">Depuis leurs créations en 2003, rares sont les études qui ont porté sur les facultés polydisciplinaires qui constituent un nouveau modèle dans le système universitaire marocain. Ces facultés qui offrent des enseignements dans nombre de domaines différents des établissements « classiques »</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif"> (Benrriane et Bouabid, 2017)</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">, constituent, pourtant, un nouveau terrain d’enquête pour les chercheurs qui s’intéressent à l’enseignement des disciplines non linguistique (DNL) en français. C’est dans ce contexte que s’inscrit cette contribution qui s’appuie sur les résultats d’une enquête menée sur le terrain auprès des étudiants et professeurs de la licence professionnelle « informatique et gestion des entreprises » dispensée dans la faculté polydisciplinaire de Ouarzazate </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif"> (Bouibhirne, 2019)</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">. Nous avons tenté de constater dans quelle mesure le cours « langue et terminologie » répond aux besoins réels des étudiants inscrits en première année. En effet, les questionnaires adressés aux étudiants, l’entretien avec les professeurs de français et les professeurs de spécialité, nous ont permis de déceler les difficultés linguistiques rencontrées par les étudiants dans les cours magistraux et les examens. De plus, l’enseignement d’un français général ne répond pas aux attentes des apprenants à la différence du français sur objectifs universitaires. Effectivement, le français sur objectifs universitaires, qui est une déclinaison du FOS, considère « que la réussite du projet d’intégration universitaire nécessite une maitrise linguistique autour de situations de communication spécifiques à la vie universitaire dans son ensemble » </span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif"> (Mangiante et Parpette, 2011)</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">. Il permet, ainsi, aux étudiants d’acquérir des compétences langagières, disciplinaires et méthodologiques</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif"> (Kaaboub, 2011)</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">. En effet, ces domaines concernent principalement la vie universitaire, la compréhension orale du discours universitaire et les exigences de l’expression écrite. Effectivement, comme le montrent les résultats de notre enquête, la grande majorité des étudiants éprouve des difficultés à comprendre un cours magistral, et cela est dû à plusieurs raisons (rapidité du discours des professeurs, difficultés à prendre des notes, etc.</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif"> (Altet, 1994)</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">). Nous remarquons ainsi que le FOU est susceptible de répondre aux besoins à la fois linguistiques et méthodologiques des étudiants de la filière IGE.</span></span></span></span></span></span></p>