<p><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">Depuis leurs créations en 2003, rares sont les études qui ont porté sur les facultés polydisciplinaires qui constituent un nouveau modèle dans le système universitaire marocain. Ces facultés qui offrent des enseignements dans nombre de domaines différents des établissements « classiques »</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">, constituent, pourtant, un nouveau terrain d’enquête pour les chercheurs qui s’intéressent à l’enseignement des disciplines non linguistique (DNL) en français. C’est dans ce contexte que s’inscrit cette contribution qui s’appuie sur les résultats d’une enquête menée sur le terrain (questionnaires et entretiens) auprès des étudiants et professeurs de la licence professionnelle « informatique et gestion des entreprises » dispensée dans la faculté polydisciplinaire de Ouarzazate</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Book Antiqua",serif">. En tentant de cerner le lien entre les besoins réels des apprenants et le cours « langue et terminologie » enseigné en première année, cette enquête de terrain nous a permis de constater que l’enseignement d’un français général ne répond pas aux attentes des apprenants, à la différence d’un programme français sur objectifs universitaires qui répond au mieux aux besoins non seulement langagiers mais également méthodologiques des étudiants. </span></span></span></span></span></span></p>