<p style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="margin-bottom:13px;text-align:justify;"><span style="font-size:12pt;"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif;">Cette proposition de contribution vise &agrave; pr&eacute;senter les premiers r&eacute;sultats d&rsquo;une recherche o&ugrave; diff&eacute;rentes techniques d&rsquo;analyse des besoins ont &eacute;t&eacute; exp&eacute;riment&eacute;es et confront&eacute;es entre elles, afin de proposer une mod&eacute;lisation de cette analyse en didactique du FOU.</span></span></span></p> <p><span style="margin-bottom:13px;text-align:justify;"><span style="font-size:12pt;"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif;">Du c&ocirc;t&eacute; francophone, la notion de besoin en didactique des langues a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;e notamment par les travaux du Conseil de l&rsquo;Europe (Richterich, 1972&nbsp;; Schwartz, 1973&nbsp;; Richterich &amp; Chancerel, 1978). Nous nous appuierons sur ces travaux fondateurs, sur ceux de Porcher (1977)&nbsp;et de Richterich (1985) ainsi que sur les recherches en ing&eacute;nierie de la formation (Parmentier, 2008&nbsp;; Ardouin, 2013). </span></span></span><span style="margin-bottom:13px;text-align:justify;"><span style="font-size:12pt;"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif;">En paraphrasant les auteurs de l&rsquo;appel &agrave; contributions, nous dirons cependant que, pr&egrave;s de dix ans apr&egrave;s le colloque de Perpignan et la publication de l&rsquo;ouvrage de Mangiante &amp; Parpette (2011), l&rsquo;analyse des besoins en didactique du FOU n&rsquo;a -toujours- pas fait l&rsquo;objet d&rsquo;une remise en question v&eacute;ritable. Critiqu&eacute;e par certains (Richer, 2016), l&rsquo;analyse des besoins telle que pr&eacute;sent&eacute;e par Mangiante &amp; Parpette poss&egrave;de en effet ses limites, notamment parce qu&rsquo;elle ne prend en compte ni les besoins d&rsquo;apprentissage, ni les besoins subjectifs des apprenants. </span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="margin-bottom:13px;text-align:justify;"><span style="font-size:12pt;"><span style="font-family:&quot;Times New Roman&quot;,serif;">Suite &agrave; une exp&eacute;rimentation avort&eacute;e d&rsquo;un dispositif bas&eacute; sur l&rsquo;utilisation du journal de bord d&rsquo;apprentissage, nous pr&eacute;senterons une recherche men&eacute;e aupr&egrave;s d&rsquo;&eacute;tudiants inscrits dans des &eacute;tudes sup&eacute;rieures de sant&eacute; et de sciences appliqu&eacute;es lesquels, apr&egrave;s avoir suivi une scolarisation dans une langue autre que le fran&ccedil;ais, se retrouvent, sans transition, contraints de suivre un enseignement francophone. Les r&eacute;sultats, en cours d&rsquo;analyse, portent sur l&rsquo;&eacute;valuation de l&rsquo;enseignement de fran&ccedil;ais par les &eacute;tudiants, et montreront en quoi cette &eacute;valuation permet d&rsquo;identifier leurs besoins subjectifs. D&rsquo;autres donn&eacute;es ont &eacute;t&eacute; recueillies au moyen d&rsquo;un questionnaire qui permet de confronter les d&eacute;clarations de pratiques langagi&egrave;res des &eacute;tudiants et l&rsquo;expression de leurs besoins avec leurs repr&eacute;sentations sociales du fran&ccedil;ais (Maurer, 2013).</span></span></span></p>