<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="background:white"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman", serif"><u><span style="color:black">Résumé (306 mots) </span></u><span style="color:black">:</span></span></span></span></span><br />
<span style="font-size:12pt"><span style="background:white"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman", serif"><span style="color:black">C’est un festival de cinéma – organisé par la faculté de droit de l’université bilingue de *** – qui, depuis 2015, représente le point de convergence d’un cours de FOU destiné à de futurs juristes. À partir du thème annoncé – la révolution (2016), la liberté (2017), l’identité (2018), l’erreur (2019) – l’objectif est de former les étudiants en droit à devenir acteurs-médiateurs entre les langues et les disciplines (par des interventions-commentaires lors de tables-rondes, par des interviews menées avec les réalisateurs ou des spécialistes d’horizons scientifiques et culturels différents). Cette démarche – qui implique non seulement des compétences en langue étrangère, mais qui mobilise également l’encyclopédie personnelle de l’étudiant, ainsi que ses expériences et ses perceptions du monde – est préparée en amont par la rédaction d’un <i>dossier-mémoire</i>, en lien avec la thématique du festival. Il s’agit d’une mise en perspective de différents écrits où l’étudiant-juriste, en s’assumant par le « je », réagit à un parcours inter/transdisciplinaire au sein d’un répertoire de documents-déclencheurs issus de la culture-cible. À partir de textes-matrices, de caricatures ou de courts-métrages, il se glisse dans la langue-culture étrangère pour mettre à l’épreuve ses idées et dire ce qu’il n’avait peut-être jamais pensé dire en langue maternelle. Mais cette expérience, disons-le, questionne tout autant les bénéficiaires de ce cours que les formateurs-concepteurs. Au fil des semestres, voyant ce que ces digressions au travers de thèmes, de types de supports et de visions du monde catalysaient sur le plan réflexif, le cours de FOU a évolué dans le sens d’une <i>scientifisation</i>.</span></span></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman", serif"><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black">Nous proposons de considérer les <i>dossiers-mémoires, </i>rédigés entre 2015 et 2020, comme un corpus d’analyse. Nous tenterons ainsi de voir comment se construisent – par ces immersions dans les langues-cultures de l’autre, par ces éloignements du connu et cette recomposition de repères intellectuels sur une base élargie – les compétences plurielles du futur juriste bi/plurilingue et dorénavant inter/transdisciplinaire. </span></span></span></span></span></p>
<p><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Times New Roman", serif"><u><span style="font-family:"Times New Roman",serif">Mots-clé<span style="color:black">s</span></span></u><span style="font-family:"Times New Roman",serif"><span style="color:black"> : études de droit – inter/transdisciplinarité – écriture réf</span></span><span style="font-family:"Times New Roman",serif">lexive – didactique de l’écrit – bilinguisme</span></span></span></span></p>